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suicide toi mon fils [ d i v ]
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15 avril 2008

a d n

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Tu l’attrapes pour moi sur la dernière branche le fruit collé avec l’autre tu déconnais tout à l’heure quand tu disais que la plage était noire de monde je ferme les yeux.
Je veux être heureuse je prends quelques grains de sables et un bouquet d’hortensia dans un fichu rose et laisse en état les choses je pense que c’est en cour mais n’en suis pas sûre.
Glacée je suis glacée non je suis heureuse dans le bain là de la mousse dans les yeux éclabousse tout le corps en entier après l’amour des dessins sur la peau qui disparaissent sur le bord du métal me suis cogner le coude un peu ça blesse c’est tout c’est tiède c’est.
Je suis assise là à regarder la mer je suis seule je suis assise là à regarder la mer je suis assise là la mer est sur mon épaule.
Je le regarde écrire pendant des heures sur un morceau de métal qu’il décompose à coups de langue à coups.
Je me lave tout je me lave les mains je me lave le sel.
Je me savonne l’anus la bouche.
Les pieds.
La clavicule la colonne.
Le trou.
Je me lave la bave, le nez, l’eau, l’eau du nez qui coule, tout, je me lave tout, rasé le sexe rasé le sexe avec la bave le sexe rasé c’est fait ça c’est fait aussi passons très vite à autre chose aux pommes, les fleurs les enfants qui jouent dehors dans la tapisserie rouge la tempe qui bât qui jouxte le doigt qui tremble parallèle à ça, tout est ici tout est là tout est à sa place, le mouchoir les sécrétions du corps tout.
Rouge, mais jusqu’à quand les prochaines secousses les rayons du soleil à travers les rideaux bleus dans les tendons.
Le dessous des ongles, je lave tout, la main qui déchire la main qui soulève qui dérape qui s’infiltre qui fait que dans la paume le vent peut devenir plus lourd, le tissu déchiré des rideaux qui tremblent dans les tendons à terre, qui coule le temps, le coupe ongle, le rebord cassé, l’ongle mal coupé.
Je me poudre le nez d’alcool de riz, de terre, de crayon, de tout et de n’importe quoi, de mouvements dans les rayons du soleil pour assouplir le métal aux tendons, aux épaules je marche jusqu’aux épaules la mer devant moi, je ris et je ris seule de me savoir au monde si nue et si heureuse.
Je m’en étonne encore.
Je frappe des pieds ses genoux.
Je frappe des mains la terre, je frappe je m’applaudis, j’applaudis rien, je suis là, je ne m’applaudis pas, je répare un vieux truc cassé, je me lave l’eau les dents l’eau le dentifrice le truc en plastique qu’on appelle brosse à dents, je me poudre avec n’importe quoi, le nez les dents, je ris seul.
Je ris seule.
Je marche.
Voilà vous savez tout de moi.
Je mange une baballe verte tombée de l’arbre.
Une pomme.
Un fruit collé à l’autre.
 

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