Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
suicide toi mon fils [ d i v ]
Albums Photos
Publicité
12 juin 2008

L'APRES AMOUR

.

.

.

.

.

J’espérais du ruban un peu plus souple pour enduire le corps de l’autre de framboise d’aromate et de safran c’est assez je crois sur le dos des cloques du nougats et de la naphtaline le goût de l’eau qui enfle les peaux toutes les coutures tout le souffle un citron déchiqueté avec les dents quelque chose de chaud qui ouvre et qui pique la gorge alors que le soleil n’était pas venu à temps nous l’attendions sur la passerelle un peu plus chaude qu’hier il me semble on a baissé les bras on a tracé des grandes fenêtres sur du papier calque pour glisser plus facilement  dans tout cet après-midi tu vois l’autre versant s’effondrer disparaître rendre l’âme en bout de piste un camion rouge ne démarre pas il nous manquera toujours quelque chose alors on danse alors on regarde la mer sur un écran d’ordinateur portable tu vois un fanion vert qui flotte au loin derrière les berges il faut l’atteindre avant que les grands reviennent une vague feinte défaite en face de nous blanche jusqu’à l’autre épaule sèche un banc qui balance des pierres pour faire face contre poids ou décharge alors il fera nuit demain sur l’autre clavicule ou sur un autre œil pour que de l’eau ne soit pas plus tendre qu’un bonbon acidulé poivré marron à la menthe ou à la myrtille t’avale sans cesse le jour deux 3 boucles de cheveux pendant que je lance des trucs dans l’eau suspendu alors que de la cendre nous disperse quand il y a du vent dans nos cheveux dehors 500 on repart à zéro on reprend la grande route bordée de silence et de mots tendre qu’on écoute pour la première fois venir et ça faisait longtemps l’annulation ça + ça les cases et les mathématiques les trois fois douze syllabes on écoute le bruit que font les radiateurs dans la chambre d’à côté pour rattraper de l’eau un peu plus loin on souffle avec une seule main on fait des efforts on tient la laisse du chien on ne la lâche pas on revient de quelque part on respire c’est ça on respire on revient de quelque part alors on souffle on danse on s’avale on écoute on mange de l'écorce de citron on ne lâche pas il faut tenir tenir encore telle est la règle telle est la loi c’est écrit en rouge sur un morceau de pierre là où les enfants malades posent leurs petits doigts nerveux sur la pierre d’Allan pour que l’horizon tienne et s’engouffre dans une seule poche avec le parfum doux des dahlias laminés et des produits dérivés du soja dans la perfusion des sondes et des sourires et des 

.

.

.

.

.

.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité