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suicide toi mon fils [ d i v ]
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6 juillet 2008

AIMER

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un jour j'écrirai tout l'amour que j'ai pour toi mais il est trop tôt pour dire toutes ces choses là je souffre j'ai froid je compte des morceaux d'étoile sur les routes mais non je ne souffre pas c'est l'heure de donner sa langue au chat bouffe mes coudes mes lobs mes salives j'aimerai te suivre à petits pas dans tes pays les draps sont blancs j'aime le rouge mais ai-je encore le droit de rêver à tes océans chauds profonds verts un ciel torride une bouche dans la bouche une épaule bronzé c'est tout ce qu'il me faut me reste pour partir loin d'ici ton souffle dans mes ailes à reculons et surtout surtout ne pas se cogner pour s'embrasser mais un petit jet de papillons contre nos peaux avant de prendre feu c'est tout l'amour que j'ai pour toi   

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boléro fado le chemin qui mène ici c’est l’histoire sur un fil et puis c’est par cœur la fable des châteaux derrière la colline où le ciel se perdait où le ciel était moins gris c’est toute l’émotion qui remonte le soir aux bords du ravin elle m’abat comme sa dernière carte dont l’écriture en est la cible en est le dernier cercle où je me rentre dedans tous ses murs hanche acier pollen venin d’où l’on lâche la mousseline de rouge mais d’un rouge sombre sous les épaules enlacées pour les voir s’envoler lâche toi fantôme fantôme elle en fait des fleurs avec sa bouche de toutes les couleurs n’avale pas n’avale pas danse dans mes rêves ou le petit garçon ne s’écorche pas la peau directement dans un ciel immense rêve qu’il est le père une hôtesse de l’air en jupe un tatouage autour des yeux pour ne pas voir couler des larmes noires sur un tissu je pleure je respire je suis un comment dirai-je un panier c’est ça un sac en plastique pour empiler les fraises il est l’heure de partir il est l’heure de prendre feu dans toute direction pour lever un coin de rideau sur le grand spectacle de la vie qui s’étale devant vous vous pouvez maintenant écrire tous les détails tous les contours tout le sang tout votre squelette il est temps de pleurer des larmes aussi douces qu’un fœtus dans un ventre percé il y a des jours comme ça   

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le sable a diminué ma course je redescends toujours ici je connais très bien cet endroit plat balisé où l’on me dit tout bas en évitant l’épaule est-ce que tu m’entends car je vais tout te raconter dans les moindres détails tu resteras dans le centre de ma douleur le bonheur sera une eau glacée sur ta peau tu devais vivre ne pas te perdre tu devais dévier la route où il est formellement interdis d’aimer la voilure le cheveu d’une femme et ses secrets c’est comme un parfum qu’on met au cou dans le cylindre d’une voiture pour avancer plus vite quelques pas dans la rosée quelque chose qui ne va pas mais l’ai-je bien construite la route qui mène à nous tel un décor de champs de ruines en fleurs et toi je te dis 

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vivez vivez encore n'écrivez plus rien du tout baisez faites couler de l'eau entrelaçons-nous la poésie l'écriture au fond du jardin comme ma poupée crue je fais l'avion sur ton corps pour mieux te rejoindre et l'écrirai ce soir comme d'autres comptent leurs morts ou leurs joujoux ou leur mise à jour logicielle j'ai tenu à vous le dire un peu à travers tout ça j'ai tenu toute ma vie sur un fil extrêmement tendu glacé internet mais aujourd'hui j'ai pour ma part envie d'aimer follement qu'on me prenne la main celle ou j'ai écri peut-être un jour quelque chose un truc correctement un texte un bout d'histoire ou j'étais très très malheureux ou j'avais perdu le goût de vivre


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aimer

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