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chacun comme chacun est le puzzle de l’autre un trait une manipulation on aimerait se perdre un peu oh pas très loin que ça fasse pas mal on suit la boussole jaune on ouvre des petites boites comestibles du sucre en chemin colle sous les doigts comme un ciel étanche un peu plus bas est-ce la faute la conséquence aux arbres fruitiers non il y a des petites tâches sur le papier griffé n’est-ce pas qu’il fait froid sur les hauteurs soupoudrées on bascule d’un autre camps on enfile un costume de lumière si transparent des autres jours de rien qu’il suffirait de peu pour qu’on s’enlise dans une histoire autre qui n’est pas forcément la même des virages c’est ça des sensations de vertiges de malaises des mal aux yeux des discordes du singulier du pluriel des blocages comme s’il en pleuvait mais c’est pas ça que l’on cherche c’est de la musique c’est du sensationnel car il était dit dans les livres pour expliquer comment marche un ote agrafe sur la peau il y aura toujours cette petite tétine en caoutchouc perdue pleine de sable que tu chercheras tout le temps toute ta vie enferme-moi enferme-moi dans ta bouche je veux connaître le goût de ta pulpe de ta peau de ton siècle à venir sans moi pas forcément les dents ni le fil sécable en huit moi j’aimerai sortir de ton ventre pour inhaler les secousses d’un monde que je ne connais pas quand tu me donnes la main sous l’avocat sous le poirier en fleur 

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