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suicide toi mon fils [ d i v ]
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28 juillet 2008

j'étais mort

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nous nous sommes manqués de peu je crois ah les grands feux d’artifices au dessus des berges c’était dangereux de marcher comme ça les yeux bandés sur les échafaudages au dessus du vide je sais je ne sais plus quoi faire je sais Je ne sais plus quoi écrire je sais tout ça de la gravité inverse exceptionnelle des pierres exercées dans l’eau qu’on frotte entre elles avec eux avec elles mais pas dans le ciel non pas dans le ciel
non tu sais il faudra choisir un jour il faudra se le choisir l’entre choc final et la bonne solution pour mettre un terme aux souvenirs d’enfance session de rattrapage pour tous session de rattrapage pour toi session de rattrapage pendant qu’un orage recouvre encore au loin les clés des serrures défoncées et puis quoi encore et puis quoi encore se soumettre à la greffe au sang sonore irrationnel toute l'eau nécessaire qu'il faut pour bien se le remplir le lit traversé par nos reins scéniques neurasthéniques foutus il y a deux ans il y avait un arbre sur trois allez un arbre sur quatre
il y a des tablettes et des plateaux en fers sur des tables en bois précieux fait moi mal encore fois dans les gencives s’il te plaît fait moi mal je te le redemande pour les souvenirs d’enfance communs devant les bacs à sable avec la libre interprétation de penser ce que tu voudras fait moi mal où je touche là qu’on me sonde l’estomac avec la pince qui écarte les yeux vous pouvez juger de l’ombre qui espère encore un peu suivre les derniers mouvements du corps parallèles mais pas trop près encore de ta bouche tu marches sur ma main vous pouvez juger de moi vous pouvez me regarder faire et défaire vous pouvez me regarder me casser la gueule dans l'escalier accentuer la désinformation vous pouvez me parler du haut de vos armatures en plastiques qui descendent les totems bien droits bien comme il faut
mais bientôt un son nouveau qu’on m’abîme qu’on m’explose volontairement avec ce tabouret dans la gueule et puis votre labyrinthe désossé où le mobilier n’est plus qu’un tas de grava en cendre au milieu de la cour où les enfants par dix se tiraient dessus pour de faux regarde moi pleurer comme on chiale dans l’eau regarde moi mourir écrire me transvaser dans l’eau salée des larmes en tissu juste là pour nous nos peaux nos dents nos gencives notre pate nous avons besoin de vos mains toutes entières pour applaudir les oiseaux au dessus de la mer gigantesque et féconde comme ce ventre rond bientôt disséqué sur la table module nous avons besoin de vos mains toutes entières pour applaudir tous les plafonds des théâtres en morceau tombé sous nos pieds tu connais ça des
regard disgracieux l’écriture montée dégueulasse des hauteurs d'autoroutes pour enfin nous écraser plus bas des majuscules voilà c'est je parts je sais que c’est répétitif des majuscules des bains d'eau chaude d'eau froide je sais qu'il en faudra du plastique tout autour d'un deuil ou deux voir quatre Je sais que c’est répétitif Je sais que c’est répétitif Je sais Que c’est répétitif L’appel d’air dans les jambes Et les gencives qui saignent Pour un rien Pour un son Pour un cri Pour l’écriture qui sèche Encore un peu pour rien Allez Pour un jet de libellule qui passait par là Un son vite Un ultra son Vite un ultra son Vite C’est pas la suite à prendre C’est l’étage d’en dessous Vous avez Internet je l'ai aussi tout va bien tout va pour le mieux des majuscules un cri les rideaux sont les mêmes.
J’ai su garder l’ouie fine Je termine un truc urgent Vite je vais regarder dessous la cendre Les autres objets qu’on brûle Ou qu’on évite Nous avons appris par cœur en été Sur le bout de la langue La couleur des bâches en plastiques pour les faire fondre sur nos jambes cela ressemblent à de la peau super naturelle Les peintures elles aussi Elles sont partis faire un tour En plein soleil dehors Ça fait sur le goudron Des supers petites flaques nouvelles Fantasmagoriques Dis Tu aimes regarder ton puzzle colorié Avec les couleurs qu’on a choisi à ta place Marionnette fil totem indien Bonne journée dans ta base A.R Au revoir la circulation intra sec Je regarde avec nous dans l’eau blonde circulée dans l'autre sens un sens inverse la pluie sur des épaules nues. Mon amour.
Des petites peaux cachées sous des cheveux Celle là elle est belle comme photo non Je trouve avec ton nez cassé Pendant que nous avons su nous écarter des autres A temps Nous avons su nous écarter des autres A temps Tremplin balise fonctionnelle Transplant des nouvelles couleurs à soumettre dans le vif Devant nous jetées Ça et là perdues Dans la lumière des hauts plafonds vides Et fonctionnelles Que nous avons su déchiffrer à temps Pendant que la mer toute entière au loin Bouffait tous nos châteaux de sable suspendus et numériques à venir Pendant que la craie contre un mur Parle toute seule sur nos épaules trop pâles Des plafonds peints en noirs pour un unique livre blanc Posé sur le coin de la table à côté des fleurs Versées progressivement dans un vase trop plein Écarlate qui sait Si la couleur peut se suivre dans le plomb des robes à fleurs Vingt quatre heures encore à tenir ici
Quarante cinq jours pour reconstituer le puzzle En plein théâtre Finition blême je crois Finissons quand même On va nous applaudir directement on va attendre encore un peu On va ici Tu sais Non je ne sais pas Je ne sais plus De la métamorphose scénique Désossée non définissable Devant nous tout rêve est silencieux n’est pas défini Nous peuplons des labyrinthes Respire leur parfum corrosif à mon cou Respire encore tu n’as assez respirer Respire encore Tu peux C’est un truc tout con Il va neiger sous des échafaudages De la lumière va rentrer neuve On pourra s’y baigner Libre à nouveau enfin reconstituées L’utilité des croches qu'on arrache encore en haut des murs friables Pour remplacer les serrures des maisons condamnées.
Devant nous L’endroit où nous sommes L’endroit où nous avons dansé Pendant des heures nuit et jour L’endroit où nous avons dansé L’hiver torride sur la rampe des balcons brûlant Explosés En été que l'on savait pourtant dangereux A descendre Mais bientôt un son Un produit Une onde scénographique pour mesurer l’orage L’autre été devant nous devant les horloges monumentales Ne sachant plus donner d'amour et l'heure exacte Ni le lieu ni l’abîme ni la peau caressant les soleils Sans nous soucier des oiseaux migrateurs Qui pourrissaient dans les branches des arbres au fil d’une eau déjà claire Des nuits entières sans sommeil à veiller les heures Des nuits entières sans sommeil à veiller nos morts La chair et la mémoire accumulée du paysage intérieur Laissant nos veines trop noires Et notre enfance intacte Exceptionnelle Aux autres souvenirs d’enfance déjà mort.
Pourrissant encore quand le fer découpe en lamelle fine La mémoire de l’eau Et les paillettes de froid La mémoire de l’eau Et les semaines embourbées à se suivre Et les semaines à se marcher dessus au fond Du puit plus imposant caché dans les herbes hautes Pour aspirer son odeur dans le corps d’un l'autre Pour aspirer toutes les fondations du théâtre écroulé Qui ne se relève pas Sa peau toutes ses peurs tous ses muscles bandés Comme un minéral fin Dans toute sa fièvre inarticulée Dans la tiédeur posée juste en dessous des draps Du matin jusqu'au soir où l’on encombre Ce laps de temps indéfini Où l’on change de code La marque posée trop près du sol Pour ces autres censures percutantes La marque encore chaude derrière l'oreille du radiateur éteint Sur le cadran lumineux depuis des semaines Aller et venir Le fil à côté de l'autre fil tendu Carène
Le fil comme une blessure tangible Le fil comme une cicatrice que l'on cache Le fil comme un petit orifice secret bien gardé Quand il fallait se frotter les yeux dans le noir pour avancer Pour toucher l'autre sur l'épaule dans l'autre sens Armature silencieuse À reculons dans la chambre À reculons nous marchons sur le parquet brillant où nous avons dansé Nous gardons tout ça en mémoire Les souvenirs d’enfance Visuel les sons avec les odeurs métalliques Qu’enfin on nous protège du bruit des horloges Qu’enfin on nous protège Du fracas du feu broyant les petits os La température mobile qu'il fera sur nos épaules demain Je frôle à nouveau le jour qui tombe déjà Mais tu n'en seras rien des images Cinglantes Du jeu des lumières sur du mobilier froid De tout ça et puis de ceux d’après Les corps en mouvement Des belles marques que l'on nous signale encore A cause des cordes trop bien serrées On nous appelle d’en bas
Un créateur nouveau Il faut déjà redescendre Nous dansons déjà sur des brouillons sonores Où des grands papillons bruns ressemblent à des fleurs Percutées par des déserts froids Ecrasées dans des lumières trop collantes Mais regarde autour de toi Mais regarde autour de toi Toute les boucles sonores s’élevées un peu Tourbillonnées Regarde le rêve exceptionnel des souvenirs d’enfance Regarde le frein encore loupé dans la caillasse colorée du dernier séjour Des étoiles détrempées tombent du plafond pour nous glisser dessus À l 'intérieur la clientèle est mauve A l’intérieur où les objets traversent si bien la peau Regarde le trafic au loin se consumer sur la moyenne échelle La seconde route percée par le soleil finissant sa course ici A travers les arbres trop penchés Déjà à l'intérieur ça nous rappelle Les lumières spectrales des incendies pluvieux En train d'avancer calmement sur nous car nous sommes déjà mort mon Ami Je crois 

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