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suicide toi mon fils [ d i v ]
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12 septembre 2008

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Esquisser la feinte Oh ma beauté câline c’est toi qui me tourne le dos pour que tes doigts tournent batifolent aux sucres sans arrêts couper le fruit mûr je m’imaginais dessus dessous suspendus la vigne est une chance obscure pour qui sait la couper les mains dans le dos reprendre de la distance c’est ça reprendre un peu de gâteau quand certaines lignes se regroupent de l’eau baguées comme des hélices en aluminiums plantées dans le sable un peu trop laiteux on dirait du camphre ou de la farine de blé pendant que des nuages passent détachés dans le ciel orangé la glaise et l’aspirine l’aspirine et la glaise enfin ce que tu veux il y en aura toujours dans le sommeil des choses étranges il y en aura toujours un peu plus dans les angles dans les courbes et dans les crachats que prodigue le verbe aimer l’eau s’en est allée l’eau elle diminue le jour quand on appuie dessus on espère qu’il fera beau demain on espère du soleil avec sa langue mouillé on espère qu’un serpent ne nous empoisonnera pas trop vite moi je n’aime pas ça les sentir glisser le long du cou la colonne vertébrale est la dernière emprunte visible d’un serpent qui c’est perdu dans le sable on relève la tête on le suit pendant des jours on trace un cercle avec nos coudes des signes voleurs nous attaques déborde un peu je n’aime pas ça m’autodétruire c’est comme si c’était un autre une voiture on nombril dans un diamant c’est comme si la glace avait rompu quelque chose pendant toutes ces années on avait le dos tourné la table était la proie des couverts et des fourchettes plantés dans les yeux j’avais faim de paraboles de grands espaces et de grandes boucles abdominales un os j’en touchais un de cartilage c’est comme une petite défragmentation là animal pendant qu’on se coupait la langue avec du papier neuf s’écrire à l’autre bout d’un champs d’un tunnel dans d’autres directions et d’autres latitudes douces à sec chacun ses limites et son fond plat chacun son fruit blond sa ronce qu’il faut extraire son blanc métal dans la bouche qui séchera plus tard toi qui sais séparer avec aisance l’art du plastique avec tact et endurance quand la peau gonfle avant de se couper par le froid se cracher dessus pour essuyer la trace du serpent laissé dans le sable comme si les astres entre eux en redemandaient encore de l’amour avec des yeux fatigués d’avoir cherché la bonne couleur pour la mettre dans la bonne case on cherche son père dans la petite fille on cherche des particules de rose pour que la peau se découpe en parcelle de menthe ou d’azur entre le muscle délicat et le bois blanc d’une fenêtre détachable quand le soleil passe au travers de la peau le muscle devient rouge comme une dent cassée après assaisonnement et saison on disparaît

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