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suicide toi mon fils [ d i v ]
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13 septembre 2008

suicide

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mais j’en sais rien mais qu’est-ce qui fait qu’un jour on s’envole on retombe sur d’autres pas c’est pas les miens on joue dans le sable on affute les outils pour que tout deviennent blancs la machine est en route est-ce que je peux vous prendre par la main par le bras par le torse imberbe dans un magnifique parc bleuté sauvage et tout et tout avec de la pluie sur le rebord je vous ferai croire que je suis votre enfant vous pouvez me tuer avec vos mains dansez dansez maintenant jusqu’à demain c’est la queue des longues agonies dans un morceau de tissu bien serré que je secoue comme un tapis dehors pour qu’il y ait du vent je banderai devant toi le buvard sous la chaleur se changera en oiseau l’oiseau se changera en vapeur ou en algue marine j’en suis sûr maintenant que la mer a une suite logique dans les vagues et les nombres c’est vertigineux aux facettes qui infléchissent un peu on se fatigue sur le damier péniblement on aimerait mourir ou changer de vie on aimerait perdre la mémoire de l’eau de l’eau dans le pollen des papillons carnassiers de la poudre dans un cahier pour mieux écrire avec ses doigts tout le silence tant espéré c’est le vide c’est la longue marche des égyptiens sous la chaleur écrasante un cheveu fin un morceau de peau qui se change en insecte c’est la marche en avant vers nulle part mais qu’est-ce qui fait qu’un jour on retombe est-ce la faiblesse d’être un homme ou d’être un continent une ombre qui passe sur du carrelage froid captivant je m’embrasse le sexe avec de la salive je viens de faire l’amour tout seul dans un chiotte où ça sent encore la merde il n’y a pratiquement pas de sangs pas de bruits pas d’espoirs d’en changer je vous écrit dans un salon avec des menottes aux mains je n’ai pas le droit de jouer aux petits chevaux c’est interdis c’est trop puissant la force des seconds ça vous prend là ça vous laisse là sans mémoire ça coince ça recommence ça fait très mal ça s’installe jusque dans la nuque on sent comme une petite bille qui se déplace dans le corps il est presque impossible de dormir dans le noir mais on ne s’est pas présenté je suis ton habitacle ta seconde ton poids sur la balance il neige il fait soleil dans la chambre on conduit la fenêtre ouverte à toute vitesse sans prendre le temps de gratter à la porte quelqu’un nous avait dit dans un instant peut-être que tout sera possible que toutes les capitales seront un jour dans nos chambres est-ce que tu seras là j’ai éteint le réveille le tic tac des secondes inutiles quand la mémoire vire à l’acier au orange le linge rouge est tombé sur un écran géant quand le film est terminé le cheval tombe sur un paisible bateau j’ai mis de l’eau dans un biberon d’enfant quand elle aura soif trois gouttes de poison une balle dans la tête un train corail l’uppercut  le balcon de la cuisine j’attendrais son avion dans une autre gare je peux me lever peindre écrire des conneries je veux me tuer dans un grand terrain vague je veux me tuer sous l’amandier qui n’a jamais vu le jour je veux casser l’aile du deltaplane au bord de la falaise avec des belles attaches en or j’ai besoin d’une belle lumière d’ici on voit mieux la mer derrière un carreau cassé par le jeu cruelle des enfants qui se donnaient la main

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