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suicide toi mon fils [ d i v ]
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20 novembre 2008

corps cobalt - Rubik's Cube Zero

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CORPS COBALT

Nos mains
je n’écris pas forcément sous des galets
roses et lisses 
je pose des pierres et des empreintes
non pas des couleurs
ni des contours
mais des
je lance je fonce et plie 
toujours le même acier
cobalt
c’est quoi
c’est le ciel avec du silence
c’est plat l’épuisement
c’est incliné quoi d’autre
l’eau chaude un jour l’eau chaude
un jour   
l'eau
on la recommence ?
J’ai marché dessus pieds nus
pour faire des flaques en forme de main
nos cla
nos gouttes d’eaux
des prévisions du ciel
des gants c’est rien
des gants c’est du fil
des gants c’est de la peau
du fil 
c’est courir un peu
dans le corps de l’autre
j’ai écrit que le pull était vert
sur la montagne
et non marron comme tes chaussures
d’ivoire et de satin mais nous   
nos mains
dans un gant
pour avoir chaud
j’avais froid faim violet
j’avais des chaussures 
et des trucs
dans le ventre
j’étais mal-
heureux
que le soleil et la pluie
c’est plat
j’avais ce regard
si différent sur les choses
d’hier et d’aujourd’hui
du corps
si incliné
je m’élançais de la marche
à la vitre à la chaussure 
je freinais rien
marron
c’était si facile de recommencer
ces petites boites
je freinais rien dans l’écriture
un gramme ou 2
+ un angle emmené
et c’est le monde qui apparaît
en corolle en église
en bâton de réglisse
en arpège en
sucre en 
j’avais coché dans une croix
un carré blanc
je t’attendais
la joue
l’épaule
au même acier la ville
étanche
qui nous tenais
serrés
j’avais fixé la tête du chat dessus
mais je n’ai pas dit
collier rouge
ni danse indienne
ni arc
en bandoulière
ni école ni
déplacement en trains 
je retourne des nuages 
dans la plaie cotonneuse
pour faire joli
non je n’ai pas dit ça
collier rouge
ivoire
satin
ivoire 
1 gramme ou deux
j’étais
si incliné
si
on peut baiser comme des chiens
s’assoir en deux s’ouvrir 
chercher la langue
trouver le morceau de peau qui manque à l’autre
le gant
fixer la tête
en bandoulière
c’est courir comme un chat
jusqu’à épuisement
du pull 
c’est la danse du serpent
dans un carré blanc
c’est la trame
des enveloppes et des interstices
serrées
une musique d’eau tes murs
tes murs une musique d’eau
serrée
qui sent la menthe
quand la montagne est verte
quand l’eau est chaude
fixée
je vois tes yeux quand nous avons le ventre
tu m’emmènes
dans la plage noire de monde
dans tes nœuds
dans tes poings d’impacts aux forceps
tu m’emmènes
ou je retire la boite à sel
de l’enveloppe
je roule de la menthe
et du nerf sec pour inonder du fleuve
où des grands lacs sont tombés
par épuisement et courses à pieds
la trame
c’est la trame
la trame c’est la danse du serpent
je vois tes yeux
ni école
c’est le soleil et la pluie
tu sais quoi
j’aimerai savoir
nager comme une pierre
dans ton corps cobalt
ma bouche pour tes crachats
ta bouche
ça forme une ville.

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