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suicide toi mon fils [ d i v ]
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8 décembre 2008

AMIBE

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j’ai de la cire plein le cul ça fait mal à cet endroit là
où tu touches c’est le monde
c’est ma cicatrice lente sous la lèvre   
quand tu respires
j’ai un vrai problème avec ça
le double espace et ta respiration contre 
le retour à la ligne le ciel qui change de couleur
sans qu’on lui demande
rien de bien précis au ciel
c’est le monde et un camion
une dent dans une cage
petite
   
-
J’ai désappris à travailler dans le bruit
-

ça aussi
et ça couleur est rouge
il pue ton t-shirt
tu te coupes avec des objets anciens sous le pied
en voilà une salle de bain qui sent bon
j’ai mal au ventre
c’est l’écriture et le petit serpent qui barre la route
ta course c’est de l’eau dans une poche en plastique percée 
quand ça pourrit dans son coin il faut tout recommencer
tout réapprendre
les gestes qui ne sauvent pas
directement   
mettre de la mie de pain dans les angles
pour reboucher les petites boîtes
du transfert du temps – de l’asthme
et l’ouverture où le nerf se comprime par réaction au froid 
oblige des résistances à se suivre par petite dimension
comme du sucre dans une mangue une seringue 
un ecsta
une région où des guêpes vous piquent à l’œil
à regarder je goute pour voir où ça s’écoule la vie
lentement je reprends le fil de la conversation
tu disais   
l’excrément du début à la base
je suis obligé de le suivre et de l’écrire
de le faire disparaître
ce mal au ventre
comme du plomb micro-police
comme de l’acier malléable à vendre
ça fait si je compte bien :   
onze jours de règle et de saignement noir évolutif 
est-ce suffisant si c’est pas bon pour la santé
qu’est-ce que je vais faire de mon corps dans une petite boite   
si tu n’aimes pas les insectes sur mon dos 
apprendre me faire mettre
tout recommencer et tout détruire
aimer la fuite c’est ça
c’est comme ses tableaux
je suis dans l’écriture d’un autre
une salle neuve une re re couche    
je cherche dans le sable un appareil photo 
j’ai lavé la petite couette sur le lit
le blanc de l’œil
putain le fluor pour les dents c’est mauvais
c’est comme le livre de Frantz Bardon
il ne sait jamais rien passer entre elle et moi c’est lui
je rentre dans des murs pour parler de maladie
de séquences séquentielles et de pluies
tu parles de micro fiche   
sa maladie c’est comment soigner la trame
par poussière et par courant alternatif
la voix c’est une étoile une étincelle un cri
c’est de la merde la voix c’est de la peinture avec de la vitesse
comprimée dans un nerf optique
c’est comment passer l’aspirateur dans les angles
où la peau ne s’atteint pas
tu connais la Shoah et la preuve par dix
que l’odeur des russes n’a jamais existé dans les camps   
c’est comme l’influence des planètes et l’écriture automatique
le fœtus traversé et l’absorption des planètes dans le fœtus traversé
c’est un train qui passe sur le corps d’un jeune garçon
c’est le suicide tant programmé des appareils photos
dans des lumières trop blanches et subjectives
je me poudre le nez je tape en ne regardant pas l’écran 
je te reconnais nue dans le bain quand tu craches du fer 
c’est l’odeur du père sous la jupe de la jeune fille   
pardon
je me prends en photo sous du sable pour recommencer
la trame
c’est la Shoah et c’est la guerre d’Algérie
c’est l’Angola qu’on massacre au tampon dateur rouge 
c’est le fluor aux dents
dans l’eau savonneuse
optique      
une maison c’est plein de truc
c’est de la terre qu’on mâche
amovible à mort
et qu’on retire
j’ai de la cire plein le cul
émascule-moi

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.CRIM0114

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