Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
suicide toi mon fils [ d i v ]
Albums Photos
Publicité
31 mai 2009

/ / / / / / IL ETAIT UNE FOIS... D I V - dimanche

/

/

/

/

/

/

IL ETAIT UNE FOIS... D I V - dimanche 31/05/2009 14:21

/

/

/

/








[ souvenir pêche écrasée framboise ] [ IVG ]

/

/

/

/

/

/




                              Je souffre pas assez. Dans la rue. Sur un sofa. Dans le parfum d’une pinède. Ombragée. En fleur. A l’angle des maisons. J’avance à petits pas. Quatre 5 pas. Et je fais demi-tour. Dans le jardin. J’ai le début d’un livre sur les genoux. Une histoire d’amour. Une histoire d’eau. Une histoire de chiffon. Qu’il faudra couper au dessus du genou. Pour mieux sentir le vent sur la peau. Mon livre est tombé. A plat. Au milieu. N’importe où. Ça n’a pas fait beaucoup de bruit. Ça n’a pas l’air de t’inquiéter non plus. Un bruit souple. Et anguleux. Efficace. Sommaire. Et ovale. Satiné. Je continue d’élaborer des chiffres. Des chutes. Des plans sur toutes sortes de choses. Des syntaxes et des ongles. A l’envers. De travers. Le soleil est toujours bleu. Regarde. Le soleil est toujours bleu. A l’envers. Tu sais. Les diagonales orange. La diagonale du fou. Le soleil est toujours bleu. Se décuple. Avec force. Et fracas. Qu’est-ce que c’est fragile un homme. Regarde sa main. Regarde mon corps. Frapper d’un coup sec. Le sol mouillé. Avec mes pas. Le soleil devient flou. Dans une flaque. Chez ma mère. Je suis sur un banc. Caché derrière une multitude de chose. Une forêt. Dominicale. Avec des parenthèses rondes. Pleines de couleurs. Comme une brosse à dents en nylon. Une brosse à cheveux pour le chien. Des aiguilles. Une montre. De la nacre. Partout de la nacre. Et de l’or. Je cherche la sortie du tunnel. Bleu nuit. Dans une chambre blanche. Trop éclairée. Pour la saison. Je cherche où ma mère a bien pu mettre mon fœtus. Sec. Et détachable. Partout je cherche dans la maison. Sous des draps. Dans le vagin. Dans le corps de certains insectes. Dans la commode. Dans le jardin. Dans la bouche des coléoptères. Dans un tableau très reculé dans une grande salle pour qu’on ne le voie pas. Dans les entrailles du chat. Recouverte par de la vraie pelouse. Entre les 2 pommiers. En haut du jardin. Dans la maison du père. Entre des vieux cadres. Des vieilles photos. Jaunes. Abimé. J’en suis là. Sec. Et détachable. Dans ce liquide. Epais et gras. J'ai regardé. La mer flotte dans un bocal. Avec de la neige qui vole. Quand on la secoue. De bas en haut. Je cherche mon histoire. Des flocons d’avoine trempés dans un bol de lait. De la cendre. Un regard dans l’allée. Sud. Un cœur rouge. J’essaie de comprendre. Pourquoi  j’en suis arrivée là. d i v. Mogwai. Le vent qui passe. La merde qui pousse une autre merde. La poésie. Les crottes de nez sous la table. La peau qui bronze. Les billes et les soldats. L’Interruption Volontaire de Grossesse. De l’amour. D’une mère pour son fils. Grosse pute. L’extension. Le relooking. Le code pénal. « la faiseuse d'anges » Marie-Louise Giraud. Que j’aurais bien voulu connaître. Pendant la guerre. Et puis la musique que j’écoute en ce moment. Scotland’s shame. Je souffre pas assez. Il était une fois… Un petit garçon. Qui avait peur de l’orage.

/

/

/

/

/

/

/

/ 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité