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suicide toi mon fils [ d i v ]
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1 juin 2009

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PUNIR

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[ Oui. J’étais soldat dans la 31e année du règne de Hammurabi. J’ai rasé la moitié de mes cheveux. J’ai calfaté mon cœur. J’ai renversé la plaine. Je suis mort à zéro heure quarante dans mon véhicule de combat. Oh quelqu’un m’a rattrapé. Je pense à toi. Ça y est. Je suis un soldat mort. Mon corps dans un sac hermétique fait le voyage en hélicoptère Apache. Soleil brûlant. Direction le ciel. C’est la loi. Plus d’histoire. ] [ f b ]

Et pas plus d’un essai et d’un texte complètement pourri par jour, telle est la loi, telle est la règle écrite en rouge foncé sur la pierre tombale de celui qui croyait en la réincarnation la plus pure du corps humain, terrestre et animal, sous toutes ses formes et sous toutes ses coutures, os, pigmentations, cheveux, orteils, voix et chiures dans les voiles, tu as mal lu le livre présenté au plus offrant dans la pièce qui était bleue, pense à celui qui croyait autant que toi au totem des indiens qui indiquait la direction du vent dans la crinière des chevaux prêts aux combats, aux sacrifices, jusqu’à la mort éternelle, dans le plus creux des sillons, tu es venu jusqu’ici, tu as traversé trois déserts dans la main d’un homme, on t’a coupé la jambe, on t’as sectionné le nerf un matin, tu as serré tes dents sur un morceau de bois imbibé d’alcool et de graisse animal, je te répète ici une dernière fois avant que l’orage gronde dehors sur toute la ville, pose tes mains sur la table des cicatrices, ton corps et puis le reste, tes multiples indigestions, tes pas jusqu’à la fenêtre de la chambre pour voir le ciel une dernière fois changé de configuration, de structure et de couleur, pas plus d’un essai loupé par jour pour celui qui passera bientôt le témoin à l’autre, tu t’es jeté dedans comme un loup qui avait faim, à suivre donc, es-tu sur le chemin de la rédemption comme moi, pour croire encore au dernier des bateaux engloutis par les eaux, qui circulaient dans les muscles de la langue.

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