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suicide toi mon fils [ d i v ]
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6 septembre 2009

; ; ; ; ECRIRE POUR SURVIVRE L'ENTENDRE ET CREVER

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ECRIRE POUR SURVIVRE

L'ENTENDRE ET CREVER

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donnez-moi quelque chose
vite
donne-moi des roses juste avant de partir
s’il te plaît un peu
de ta circonférence de ta
salive
pour nous voir une dernière fois
couler dans l’ordure
dans le bronze
dans le silence jaune et

bleu
une goutte d’eau cassée
une craie blanche contre le mur
un pas juste au dessus de l’épaule
comme un point de départ
comme une autre chute un marquage
comme une extrême tension
qui ne part pas tout de suite
en la frottant dessus
tu vois pas le ciel comme il est beau

tu vois pas ma merde comme elle coule bien à 20 kilomètres heures sur ta peau
tu vois pas le ciel comme il est pur
tu vois pas le ciel comme il est dans ton ventre avec ta merde
il est sorti de toi comme un enfant qui plonge
comme un petit garçon
lorsque j’étais petite fille
comme il est doux
comme il fonce vers nous
comme il est différent des autres jours
et merde
du fil qu’on coupe
avec les dents
pour se libérer
de quoi ? j’ai couru jusqu’à être transparente deux petites notes à la con et je passe à l’acte je déchire ma robe pour qu’elle soit plus courte je m’assois au dernier rang je m’assois au bord de l’eau je m’assois au bord de l’étang je m’assois au bord du ventre de papa je me pousse dans le vide je touche sa peau ma paume me touche avec ses dents je sais c’est compliqué tout ça des cheveux j’en ai partout même jusque dans ma culotte qui gonfle joue encore une minute avec moi tire pas sur la bride je tremble toujours devant ce qui est beau les obstacles à fond la maladie qui nous empêche de toucher l’autre quand je mettais des mouchoirs au fond de ma gorge je me rase les jambes je fais du vélo dans un couloir d’appartement c’est un tricycle à la voix d’or je lui ai dit je t’écris à onze heures zéro zéro 4 c’est les nerfs c’est toujours dans la viande qu’il y a les premiers signes c’est l’endroit le plus doux à toucher où tu me feras mal certains diront que c’est du velours que c’est la vie de quelqu’un d’autre une mise à mort une porte qu’on ouvre j’aperçois la cicatrice de plus en plus ample de plus en plus souple jusqu’à disparaître un jour je me brosse les dents raie du cul plante des pieds doigts œil tout j’ai dit tout on ne triche pas avec ces choses là on recommence tout savon eau propre et spray sous la langue pour te chanter avec amour les mots les plus dégueulasse un matin très tôt j’ai explosé toutes mes peluches contre un visage humain qui me regarder nue me nettoyer la plaie c’est facile un trou je sais très bien faire ça maintenant et facilement en plus tordre bousiller découper respirer dans la toile un vent de merde c’est chiant on annule tout on recommence à me couper les cheveux quand je veux pas j’ai la mémoire courte j’ai la mémoire neuve j’ai la mémoire qui s’use mais je peux très bien parler de choses profondes j’ai un cheval sur la langue une plage dans les poches j’ai perdu quelque chose l’ai coincé dans ma bouche avec un tigre une tige en nacre l’endroit où ça sent bon l’odeur des hommes qui se branlent en pensant à moi la barrette de mes cheveux quand je voulais me détacher du monde je suis un singe une amazone une pute une gentille petite fille sage mais c’est comme si j’étais toujours à l’extérieur de moi quand je chante les doigts crevés sur un piano tu peux me tuer papa maman j’en n’ai rien à foutre d’être dans ton ventre j’étais déjà une merde à l’extérieur je vais vous expliquer tout ça très tranquillement

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mais j’en sais rien finalement de tout ça mais qu’est-ce qui fait qu’un jour on s’envole on retombe sur d’autres pas c’est pas les miens c’est plus tranché des jolies phrases et après on joue dans le sable on affute les outils pour que tout deviennent blancs la machine est en route est-ce que je peux vous prendre par la main par le bras par le torse imberbe dans un magnifique parc bleuté sauvage et tout et tout avec de la pluie sur le rebord je vous ferai croire que je suis votre enfant vous pouvez me tuer avec vos mains avec du sang dansez dansez maintenant jusqu’à demain je suis d’une naïveté c’est la queue ma queue des longues agonies dans un morceau de tissu bien serré que je secoue comme un tapis dehors pour qu’il y ait du vent dans nos bouches je banderai devant toi sur la sellette le buvard sous la chaleur se changera en oiseau l’oiseau se changera en vapeur ou en algue marine j’en suis sûr maintenant que la mer a une suite logique dans les vagues et les nombres je peux pas fait quasiment unique c’est vertigineux les nombres dans la tête aux facettes multicolores qui infléchissent un peu on se fatigue sur le damier péniblement on glisse on aimerait mourir ou changer de vie on aimerait perdre la mémoire de l’eau de l’eau dans le pollen des papillons carnassiers de la poudre dans un cahier pour mieux écrire avec ses doigts tout le silence tant espéré mourir pouvoir mourir encore une fois la tête au mélanome c’est le vide c’est la longue marche des égyptiens sous la chaleur écrasante un cheveu fin un morceau de peau qui se change en insecte c’est la marche en avant vers nulle part mais qu’est-ce qui fait qu’un jour on retombe dans la peau est-ce la faiblesse d’être un homme ou d’être un continent une ombre qui passe sur du carrelage froid captivant je m’embrasse le sexe avec de la salive bleue directement tombée de n’importe où dans un monde très réel parce que j’étais seul je suis un musicien du monde je joue avec des gens que je sens j’écris de la merde je suis très proche de ma maman parce qu’elle a voulu me tuer j’avais six ans des gelées blanches vingt cinq degrés il fera chaud mardi je viens de faire l’amour tout seul dans un chiotte où ça sent encore la merde de l’autre un contrat de confiance j’arrête de manger de la viande des mesures de force pour compléter le gavage il n’y a pratiquement pas de sangs pas de bruits pas d’espoirs d’en changer je vous écrit dans un salon avec des menottes aux mains je criais je n’ai pas le droit de jouer aux petits chevaux c’est interdis c’est trop puissant la force des seconds la nourriture artificielle ça vous prend là ça vous laisse là sans mémoire ça coince l’homme se retrouvé coincé ça recommence ça fait très mal ça s’installe jusque dans la nuque et dans la mousse du volant on sent comme une petite bille qui se déplace dans le corps pour demander de l’aide il est presque impossible de dormir dans le noir mais on ne s’est pas présenté je suis ton habitacle ta seconde dent pourrie ton poids sur la balance il neige il fait soleil dans la chambre on conduit la fenêtre ouverte à toute vitesse sans prendre le temps de gratter à la porte quelqu’un nous avait dit dans un instant peut-être que tout sera possible que toutes les capitales seront un jour dans nos chambres est-ce que tu seras là j’ai éteint le réveille le tic tac des secondes inutiles quand la mémoire vire à l’acier à l’orange à l’état émotionnel le linge rouge est tombé sur un écran géant quand le film est terminé le cheval tombe sur un paisible bateau j’ai mis de l’eau dans un biberon d’enfant quand elle aura soif trois gouttes de poison une balle dans la tête un train corail l’uppercut très bien rendu jusqu’au marron à peine un accrochage une culture télévisuelle le balcon de la cuisine au ralenti on voit bien que le toit de la voiture a touché le sol le premier il y a deux personnes à bord on dirait un jeu ils repartent dans l’autre sens j’attendrais son avion dans une autre gare je peux me lever peindre écrire des conneries je veux me tuer dans un grand terrain vague un grand silence une affiche de rêve je veux me tuer sous l’amandier géant qui n’a jamais vu le jour appel 3 D zéro 34 euro la minute je veux casser l’aile du deltaplane au bord de la falaise je suis un deltaplane au bord de la falaise avec des belles attaches en or j’ai fait caca contré la merde comme j’ai pu j’ai besoin d’un appel qu’on me suce j’ai besoin d’une belle lumière sur les os le blanc c’est comme une belle maitrise technique bien travaillée d’ici tu sais pas sous la pression on voit mieux la mer derrière un carreau cassé par le jeu cruelle des enfants qui se donnaient la main tout à l’heure j’ai la solution quelqu’un a jeté quelque chose dans mon corps une poubelle du foutre un policier un le film est terminé alors OK merci et au je suis mort

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