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suicide toi mon fils [ d i v ]
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7 janvier 2010

; ; ; ; ; ; Nous sommes entrés Dans un mouvement

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Nous sommes entrés

Dans un mouvement

Aléatoire

Qu’on ne peut plus refaire

Je n’ai pas chaud

Je me mangerais plus tard

Les doigts

Ce n’est pas bon

Je me régale

Moins cinq

Qu’il fait dans la bouche

On parle de quoi

De solution

D’exemple

Dans les mains

Focalisé

Plus d’une minute

Sur du silence

Sur du rien

Grenoble

Il neige un peu

Certain soir

Rétablissons-nous

Un code de bonne conduite

De bonne conscience

Dans la voiture

Décapotable

Tu me cherches quoi dans les cheveux

Je tourne à droite

De ton hélice

Plantée dans la peau

Je t’esquinte un peu

Je raille

Je peinture

Je m’élabore

Je me quitte un trimestre

Oh lala

15 jours

C’est long

D’attendre

La suite

J’y vais

Dans le collimateur

A condition d’être le dernier dans tout

Et ça cavale dans la maison

J’aimerais danser pour avoir soif

Et froid

Dans le mensuelle

Dans la membrane

Dans l’excédent

Dans la passion ultime

Et dévorante

Qui vous secoue

Le bas du ventre

Et des journées entières

Je vais faire une recherche

Nous sommes des chiens

Une fanfare joue dans la rue

Je passerais devant toi

Médicament

La procédure

Vite la procédure

La javel à l’ammoniac à 10 %

La grammaire pour apprendre la dictée

Et hop

Je t’écoute dans le ventre

De la ville

Je me désintègre 

J’ai froid

Je n’ai plus soif

Je pointe

Zéro plantation

Sur la carte

On n’a plus qu’à

Et t’as voulu partir

Et t’as voulu revenir

Dans la grande ville

Noire et incomplète

Compte client

Banque

Et transaction gratuite

Du chocolat du chocolat

Le mal de mer

Je t’appelle pour un justificatif de carte ratp

De zone un à 5

Oui c’est ça

L’exclamation immédiate

Intuitive

Parfaite

Dans un pull

Rouge marin

Ça me gratte

Le cou soldé

Pas du tout clair

Je me lance dans un mur

D’accentuation

Et de peau à frémir

A freiner

Je suis juste au-dessus de toi

A quelques centimètres

Pour sentir le rythme des vagues

Bien envoyée dans le cercle

Des roses éphémères

Des dunes à moitié recouvertes

Et pleine de peinture rouge

A l’avant des bateaux

Pour casser la belle disposition tempérée

Des glaces  

Un pic avec des miettes partout

Chapeau

Oui c’est ça

Rouge aussi avec du blanc

Parce que c’est une couleur

On dirait un passage à niveau

Ou un nouveau truc comme ça

Qui coulisse

Et qui fait masse

Une étiquette sur un vêtement

A la montagne

Tu soulèves

On dirait qu’une multitude de chose

Nous parfume dans un livre

Quand on l’ouvre au hasard des pages

C’est orange au milieu

Sous certains traits

Tu dois travailler ton revers

Et ton mouvement dans l’eau

Quand tu nages

Ton revers est un mouvement

Beaucoup plus lent dans l’eau

Elle habite à paris

Cinquième étage

J’ai envi de faire pipi

Dans une plante

Ou sur un collaborateur normal

Ça m’agace

D’être un lieu

D’être une ville

Entre 4 murs

L’ancien mot de passe fonctionne

Tu peux me forwarder ton mail

S’il te plaît

Avec tous les dessins annotés

De comment je nage mieux moi

Dans ton corps en surface

Je fais avec

Et pas forcément au milieu

Je pisse

Et je les connais toutes par cœur  

Tes chattes

Avec leur combinaison de chiffre

Et d’acouphène

Pour mieux entendre

Le petit tas de cendre

L’oreille collée à son agrafe

Du train qui redémarre

Toute les semaines

A la même heure

Voilà vous savez tout de moi

On m’enlève de la peau

Le varech des palissades

En ligne pour glisser dans la mer

Je vois des bébés phoques

Se faire défoncer la gueule sur la banquise

Je suis ce laps de temps très court

Qui filtre les oranges

A travers les horizons tangibles

Qui tiennent debout encore

Il me manque une page

Je suis brigitte bardot

Je suis belle

Et j’ai des yeux magnifiques

Comme des gros flocons de neige

Qui tombent avec la nuit

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