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suicide toi mon fils [ d i v ]
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24 mars 2010

: : : : : : : : : : : : : : : La chambre d’écoute

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La chambre d’écoute :

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                                                   je me positionne dans un imaginaire collectif le petit chien jaune n’est pas mort la greffe a tenu bon midi trente l’astre plombe retrait de la parole leurs mots ne veulent rien dire l’épreuve se termine le soleil règle ses comptes l’osier reçoit mes lampes mon corps se renouvelle tous mes muscles me font mal 42 kilomètres cent quatre vingt quinze sous la douche sucres lents écarts + boissons énergétiques sur de l’asphalte appelé chape un mélange de bitume de calcaire broyé finement avec du sable et du graviers fins santé un humain adulte est doté d’environ 5 litres de sang un dallage en losange et autre application suivie comme l’agrandissement de la route devant nous la légèreté de la pluie se souvient la mémoire ondule décoche là-bas l’on tisse les cheveux des femmes disparues la pierre annexée réinvente un corps d’ombre la piqûre du soleil interroge l’épaisseur du béton le sable du château détruit distille du sang neuf je remercie ton corps dans la chambre je remercie ta peau la dermatologie est la spécialité médicale qui traite des affections de la peau je remercie ta nuque sucrée rasée mouillée je remercie ta langue et l’expression de ta langue mouillée rasée sucrée je remercie l’eau fraîche bue dans tes mains brisées cyclopéen éjaculation pourriture d’astre je remercie ce dernier matin de dilatation dans ton sang la valse déchirée des fleurs sur tes robes tes veines infra bleu râpées par les murs ton chant inutile aux appels des oiseaux ton regard mortel sur les choses que tu frôles ta dent noyée dans le pus au contact de l’eau l’hiver et le soleil que tu confonds l’appel de la voix masculine sur ton visage de vierge ta main solitaire sur le chemin qui t’écorche la strangulation de ma verge dans ta mâchoire d’homme nous ne partageons plus la sédimentation des peaux et des livres peaux neuves peaux mortes en intraveineuse à bout de force le fragment de la grande porte n’inquiète aucune lumière le mur meurtri n’accepte aucun soleil l’aube est ce balcon cassé parmi les os tes mains dans l’incapacité de s’ouvrir tes poignets fins dans la continuité d’un autre jour la fleur se déchire à peine la flamme se resserre un peu l’étendue de l’eau se centre en apparence les points de suture n’ont épargné aucun millimètre de peau les grandes portes se sont refermées les voix se sont tues le bruit extérieur à peine perceptible des gons le vent a dispersé la chaux des chevelures bouclées à même le sol les poupées des enfants disparus se sont endormies sur des taches de lait la flaque de sang ne m’invite à aucun retour le projectile broie toute forme d’oiseau l’homme de la garnison rafraîchit de grès tendre un visage lumineux parfaitement bien détruit sous l’accumulation des feuilles pour explorer son environnement par le toucher par le nivellement du bas arrache un seul sein recrache ce qu’il avait pris dans la bouche des carrés de lumières isolés aux extrêmes limites la détonation du vent brise le charabia des os la bouche triomphante avale un visage la poitrine ce fruit mort ou se nourrit l’insecte nos mains pleines de foutre et de silence ne se réveilleront plus sous la même eau la cellule machine à reproduire de l’ordre comme toujours s’est refermée comme une applique sur l’habituel rire des matins trop calmes je reviens sur mes pas mes vêtements puent l’alcool le tabac la pourriture et la boue je répète dans la cellule machine je suis debout je suis de garde la main savonneuse étend mes peaux sur les flaques l’humidité de l’œil ne va pas plus loin je sonde et entends dans ton ventre la détonation des orages étranger sur ton front à côtés des peaux je n’ai plus en retour le bruit de mon corps un dernier contrôle dans l’équilibre des chutes sur un damier géant on a perdu la trace d’un souffle aujourd’hui un doigt planté dans l’aine un très mince fil de fer entre la bouche et le sein sur l’éphéméride des clavicules brisées travelling avant une caméra sur l’épaule détecte de la vitamine A l’ombre est dans l’incapacité de faire taire la pluie l’inaction du vent ramène le crépuscule intact la poussière toujours inexorablement se pose sur des actes oubliés la détonation des grands jardins n’accepte que des pas d’enfant la main que l’on recherche ce veut inaccessible et transparente l’adolescent plonge dans les pierres pour exercer ses griffes le souffle de l’enfant apprend ses peurs avec certitude et soulagement la caméra explore les os comme 7 hélices droites dans trois nouveaux corps les barques fleurissent de peaux brûlées le sang caresse la pourriture châtiment expérimental agrandissement digital de la peau numérique comme un code sensible à la lumière par 28 sur cinquante quatre images seconde de la membrane à la membrane l’enveloppe essentielle de la taille de l’œil offre toutes possibilités mais il y a quand même une grande incertitude avec la lumière pour distinguer les formes et les couleurs des chiffres plaçons-nous dans l’œil d’une personne qui aurait eu un accident grave de voyageur la lumière est entrée dans un cercle projection œil soleil sexe l’hiver ne calma pas la brûlure que tu avais dans le ventre obsession de visage peint lumière emplie de sang parfum de sable désert de peau grand ouvert à la masse aux sécateurs morphine intouchable salive noire et mauve enfants nus pas intervalle rythmiques des premiers symptômes nerfs bloqués dans l’estomac des proses il faut avoir vu ses poings frapper l’angle des murs l’étrangeté de la paume dans la décomposition des viscères ce bleu retombé comme un oiseau malade j’ai entendu la maladie te ronger se cogner dans tes tempes battre dans tes veines brûler ton ventre ta tête toute gonflée sur la porcelaine à vomir du sang bleu ton évier plein de plâtre sur tes sols tapissés de filtre ton sexe dégueulasse ton ventre creux tes mains pleines de pâte sur le pus des abcès pour reboucher le maintien l’os l’unité de la structure structurelle du vivant et de l’après dans sa forme la plus simple pour sentir encore une fois dans la bouche une réponse avant la mienne tes parfums d’avant mort attirés par le fond par du nectar et du pollen je suis seul sur le lit plein de vase à regarder le ver à soie te sonder sous les bouts de peaux mortes une entité plastique une fresque en trompe l’œil la première alerte a été donnée ce matin sur l’émail du lavabo blanc tu te peignais il faisait doux tout était triste le goutte à goutte du bocal jaune prenait sur son passage de mince fil de sang à l’extrémité de l’eau tu soulignas l’existence de quelques bouts d’ongles et de cheveux malades en boules comme du nerf sec et froissé dans le cendrier du compartiment vide on n’a pas eu froid une seule seconde une lumière plus vive sur le satin que sur la salive un premier matin calme et pourtant le début d’une agitation extrêmement contrôlée comme une barrière éteinte en bout de piste pour des avions inanimés sur le flanc gauche comme de la bergamote bien enterrée dans de la terre fraîche sémantique ou sécable par petits morceaux (fruits fleurs vases etc) ton sexe immaculé de bave seconde dent pourrie un mince filet d’eau froide sur les sols directement tes bras la reçoivent une fois par jour aucun ongle ne retient les petits morceaux de peau que tu as sous les yeux autodestruction de la chambre dans la chambre odeur insupportable de fève tonka agrandissement des sous-sols tissus organes système comme un râteau ta langue coupant les petits vaisseaux mauves sous les pores retroussés de la tige les premiers symptômes et les premiers maux de tête pourquoi avoir condamné la porte et l’extrémité de mes ongles pourquoi n’avoir pas tout compris dès la première minute le fruit permis de l’arbre mort des épingles à nourrisse venues tout droit d’Extrême-Orient le point médian l’anathème le slash des cheveux ondulant sur les égratignures le positionnement exact des bleus et l’endurance du sel à rester uniquement dans la bouche une espèce de résignation dans tout un anéantissement total notre amour suicidaire aiguisé dans la parole du sable la baignoire pleine d’eau froide réveillant la plaie d’ongle ouvrant le maximum de peau que la salive a rendu dure bousillée dans mes bras volontairement griffée par nos mains expertes la syntaxe des ongles imprimés horizontalement sur la muqueuse des fleurs objet posé dans la maison quand il y a du soleil par-dessus un homme avec un chapeau sur la tête regarde une statue de bronze nous aussi pas d’espace d’espace pas une pluie fine tombe entre des immeubles tu me fais remarquer le travail de d’Alberto Giacometti nous marchons calmement dans la grande allée nous sommes au mois de juin le 10 juin 1 949 nous marchons et essayons de deviner la nationalité de l’artiste par rapport à son œuvre j’admire ta très grande intuition près du kiosque à journaux l’éolienne de Takis nous indique la direction du vent espace pas d’espace des à notre droite une pierre bleue posée sur un socle de viande que tu ne distingues pas ou mal là-bas une aile d’oiseau déployée sur une roue de bicyclette pleine de sang en face du théorème conscient de sa complexité un petit judas presque invisible sur nos regards inquisiteurs plus loin l’élan du roller maximal et figé en matière composite souple ou en bois c’est long modulable et peu utilisé tu me souffles à l’oreille que nous assistons ensemble à ce moment précis à une démonstration contradictoire tu prends des notes je regarde ton pas non rassuré dans les flaques je regarde et j’ai peur que ta bouche se relaisse trop près de l’acier tranchant le jour touche à sa fin un homme en uniforme gris regarde sa montre et nous regarde aussi tu veux revoir la statue de d’Alberto Giacometti il a cessé de pleuvoir on peut apercevoir entre les gouttes de pluie sur la grande façade des lumières des céramiques des symétries usées nues frappées avec des courbes imprévisibles et nécessairement anéanties un fil de fer suspendu explorant inexorablement sa chute présence spirituelle présence antique 57 sur quarante trois de haut soixante dix sur 70 de large et des objets pointus le renouveau des furoncles sur les barres de résonance et d’acier la nouvelle dimension que prends l’œuvre par rapport à l’artiste le délabrement de la matière dans la traversé du noir la ferraille sous les ongles comme une écorce de peau le coup porté sur la molécule par le plomb des outils la forme filandreuse presque liquide non notée non double du déclin suspendu du bas vers le haut un corps dilaté récupérant ses viscères par la langue du sang détrempé sur des visages creux l’acier sur les différents muscles sectionnés et longilignes il s’est remis à pleuvoir il pleut sur ce que tu viens d’écrire il pleut très fort la pluie redouble de violence tu veux rester encore il pleut du dioxyde de carbone des larmes et quantité de chose qui appartienne au corps du vent du sable du sang du cuivre du métal du sel du goût salé des équations des icônes des linteaux des extrêmes des allonges des solvants des hirondelles mortes il pleut sur le bronze mais le bronze ne rompt pas directement dans les objets éparpillés il y a des perles de pluie comme des gouttes de sueur sur le dos antagoniste des statues nous partons nous sommes déjà loin une étude a calculé que pleurer diminuait la tristesse ou la colère de 40 % environ la colère elle forme des blocs compacts un choc électrique violent une odeur de métal collé avec de la toile de jute comme autrefois je suis le même enfant coupant sa respiration pour ne pas sentir la brûlure des orties tu as jeté sur la table tout ton nécessaire de survie rouge à lèvres poudre briquets taille crayon dentifrice timbres monnaies préservatifs lettres anciennes ex-voto dans un même temps non-conditionné avec force nous n’étions pas très d’accord sur la configuration du ciel de la vie après la mort du comment paraître et du superficiel du haut de la tour ascendante j’ai jeté par la fenêtre les précédents livres avec leur couverture sale me bousiller encore plus il faut endommager l’œil tu récitas seule dans ta chambre qu'une interaction en un endroit du système a une répercussion immédiate en d'autres endroits une source de chaleur les structures de notre société occidentale sont exclusivement fondées sur l’augmentation d’un capital le profil la raison du plus fort sur le plus faible pourtant quelques hommes de bonne volonté s’obstinent et réagissent quelques associations aussi avons-nous mal appris les règles d’un jeu seulement établi au départ pour la nature et la suffisance et non pour le gâchis et la surproduction à arme égale avons-nous perdu l’ultime combat que nous n’avons jamais livré notre esprit révolutionnaire est aujourd’hui guidé par l’esprit de conquête et la sauvegarde du territoire pour sonder notre cœur nous avons remplacé le regard par un électrocardiogramme pour ne plus avoir peur nous avons remplacé notre instinct animal par des gestes violents et gratuits ce même écœurement face aux sentiments amoureux très vite les différents jeux de la séduction le coucher du soleil sur la plage le langage des fleurs mortes l’ivresse du parfum chimiquement iodé la chevelure des robes quelques boucles de cheveux blonds teints en mauves un coup de crayon noir subtil et trompeur autour des yeux déjà l’on triche avec son corps damnation et avance le mordillement de la chair et des cloques de sang la saillie de l’œil ouvert à l’endroit du sexe mort la respiration rampante sur un sein recousu descendre il faut se raccrocher à quelque chose de sémantique et d’apparence sur le marbre saharien est peint une chasse à l’antilope le temps par rapport au lieu les motivations par rapport à l’objet le vent par rapport à l’espace l’infiniment mot mort par rapport à la phrase une nouvelle invention pour une nouvelle autodestruction non-localisé encore une greffe de la peau que l’on mettra autour d’un abat-jour le piétinement d’un fœtus ou sa congélation l’acceptation d’être immergé dans l’impact de sang tendu et tenu dans les cordes la vitesse de la lumière la minuterie s’est éteinte quand le téléphone s’est mis à sonner j’ai couru dans la cage d’escalier pour aller ouvrir ma porte trop tard il est minuit pile à ma montre c’est une certitude ce matin mal dormi mal rêvé mal partout le corps tout ankylosé avec des traces de feutre sur les cuisses et les joues hier résonne encore et se projette la rue déserte avec le vol bas des oiseaux je me suis regardé dans la glace droit dans les yeux celluloïd ou longitude conjonctivite ou dépression j’essaie de me rassurer un peu dans le regard des autres mon état d’aujourd’hui n’éveille en vous aucun désir aucun espoir pour moi il me reste à franchir le trottoir plein de merde et l’angle de la rue à droite pour enfin disparaître j’en n’ai carrément rien à foutre que le soleil brille à nouveau sur vos têtes il faut 8 minutes (et une vingtaine de secondes) pour que la lumière du soleil parvienne jusqu’à la terre une jolie jeune femme blonde avec un homme élégant debout dans le métro j’ai regardé fondre leurs baisers ensanglantés comme de la neige dans le train un ancien professeur de mathématique aujourd’hui réfugié politique d’un pays de l’Est nous annonce qu’il va jouer de la flûte assis parce qu’il est malade de quelle maladie souffre cet homme en anorak bleu aucune fausse note malgré le T.G.V. Atlantique qui nous double j’ai vingt-cinq centimes d’euro en poche il est 16 heures quarante sept minutes dépuration du sang tarama et blinis frais eau je fixe le granulé du papier peint à travers les différentes couches de peintures blanches ruptures approximatives rédemptions changement de décor détruire les chiffres en haut des murs pour bien mélanger comme il est indiqué sur la notice l’eau froide des sédatifs et des tranquillisants je mets rien je valide en noircissant des cases pour de la fibre optique je navigue sur internet 1,59 milliard d'internautes en mars 2009 j’ai envie de baiser tard dans la nuit fatigué pas fatigué pas revêtu je me suis coupé avec la lame de mon rasoir à l’extrémité de la pomme d’Adam selon l’usage je laisse le sang filer un peu puis devenir sec une entaille toute neuve et toute fraîche que je contemple beaucoup je suis entièrement nu là une douleur délicieusement consentie taille sa route durcissement anormal de mon sexe mon dernier rapport sexuel remonte à quand sur focus et internet  avec un i majuscule un léger goût de peau cette zone permet à 70 % du réseau de rester connecté sans passer par le cœur je ravitaille le stylomine je bois de l’eau que je voudrais oxygéné aucun alcool aucune consigne rien j’ai mal au cœur j’ai mal au cou il y a le cri d’un enfant dans la rue qui joue le chant d’un oiseau les premières lueurs du jour à travers les doubles rideaux ocres de la chambre je suis endormi comme un rat crevé au fond de son égout je suis endormi dans les bras d’une taie d’oreiller je suis endormi comme un pan de mur écroulé sous la lumière d’une petite lampe basse orange et rouge je suis endormi comme un cheval mort devant son obstacle coupure extrêmement tendue exposée profonde il y a toujours du sang des chiens qui hurlent un bref écho de ce qui filtre encore une lampe éteinte au bout d’un fil l’épaule d’un homme qui me bouscule je suis très mal assis dans une chaise sur un sol frais qui brille au devant de la mort qui peut-être m’encule j’ai peur d’avoir de l’asthme j’ai mal à ton estomac je vérifie tous ces gens je ne peux pas sortir j’entends le bruit d’un moteur d’avion qui passe et le bruit d’une portière de voiture qui claque j’ai froid au sexe j’ai faim de banane et de chausson au pomme je regarde la main de la jeune fille assise à droite et j’imagine cette main me branler j’ai soif j’ai envie de chier je ne lirai pas Voici et Paris-Match j’ai envie de déglutir de dégueuler de me foutre dans la bouche des trucs pointus avec lame un protocole de communication pour fournir un éventail de moyens permettant de répondre à la diversité des besoins que l’on trouve sur Internet pour les dupliquer ensuite j’ai envie de faire mousser mon urine sur les blouses dégrafées des belles infirmières qui passent la peau l’air de la fenêtre le lit défait le lien la couleur un brun de jouvence et de salive noire un cercle autour un œil dedans la cassure d’une épaule la flamme le bleu le jaune le safre l’usure comme un désastre pressenti les vestiges d’un combat un mouvement d’haltérophile la douceur d’un torse à plat l’immobilité descendante meurtrière la force dans les poings et les paumes une grappe de raisin blanc tombé de sa vigne l’accélération du vent dans les machines des cheveux séchés du sang la conglomération des peaux l’ammoniac une emprunte un détachement un écho un nombril une jeune femme couchée sur le ventre sphérique dégrafée absente à viande excrétion flexible soumise sourire experte exacte opaque naïve offerte ovale humus salle blanche une jeune femme couchée sur le ventre un sofa nu chrysalide vingt-sept ans depuis peu plus âgée que lui humant la blancheur des draps des dragées la pisse la lumière l’échine l’aine un trèfle très bien pris sentant le sel les fougères le blé l’érable le miel la menthe le feu le lycra la matrice la peau de l’autre l’invisible et le ciel cette agréable et douce sensation de ne plus sentir ses jambes ne plus savoir marcher ne plus savoir écrire ne plus rien savoir le vide l’éther le spasme l’oubli l’écriture blanchie comme un os de sèche la beauté des taches d’encre comme un soleil épuisé le contour de la main faite au stylo bille les débris de la gomme comme des détritus de peau ne plus savoir écrire le souffle de mon intranquillité ta douleur ressentie au plus profond de moi-même dans un orgasme l'orgasme est la troisième étape de la stimulation sexuelle juste après l’orgasme une sensation de vide et de détente physique mentale et émotionnelle apparaît l’intestin meurtri noué comme du linge blanc un sentiment d’espoir et d’anéantissement tu dis être la mer et le recommencement de tout quand tu t’en vas tu dis même que l’on s’est déjà rencontré dans une autre vie et que je t’ai fait atrocement mal tu peux rester des heures entières à regarder des vagues immenses tapées des blocs de pierres déchiquetés dans le ciment en moins de 10 minutes j’aime courir seul sur la piste d’athlétisme du centre ville quand il fait nuit noire et sous n’importe quel temps une simple opposition mon pus dans tes aisselles la continuité et le prolongement de ta main sur le dessus sale et arrondie de ma clavicule l’extrémité de ma langue sur le bord abîmé de ton ongle inertie totale inertie détruite je n’ai plus rien à espérer de nos rencontres la salive devient lourde et se raréfie très rapidement quand les mots deviennent trop durs ce phénomène est de loin bien plus courant chez les femmes que chez les hommes un état modifié de la conscience ouïe fine odorat sûr ce silence irréprochable à travers le bruit du marteau-piqueur cette sensation de chaleur évaporée sur l’avant-bras quand les abeilles te piquent il pleut depuis trois jours le caniche nain de la vieille dame pue dans l’autobus ce matin tu as peigné tes cheveux tu as peint ta bouche une dernière caresse au chat tes cheveux maintenant démêlés par les ronces sur le chemin de la gare toujours un peu d’écorce entre tes doigts toujours un peu de sel entre tes ongles toujours ce train à prendre toujours un volet mal fermé qui claque entre les gouttes qu’il est bon de ne plus rien sentir sous ses pieds quand la terre tremble un peu s’asseoir s’être assis après s’être donné la mort pour de faux se réhabilité réentendre le battement de la veine au plus profond de soi sentir à nouveau l’irrigation du poult et voir que l’on est toujours seul dans un lieu à réécrire des pages blanches épier mon double sur de la peau glissante et sur ton givre te surprendre te suivre à distance te barrer la route quand cela est possible ne pas te laisser vomir après avoir inhalé des laques et des fleurs me regarder de temps en temps dans ta course faire plaisir à l’autre lui cracher dans les poumons un sang plus épais et moins neuf le raclement d’un point anguleux et le bec d’un oiseau mort au-dessus de ma tête comme un sasseur d’os blotti dans la constellation des étoiles et dans le verre cassé recroquevillé nu dans ta chair sur un parterre d’immondices et de feuilles mon haleine fétide sur le musc de ta bouche puant comme une eau morte mes dents bien enfoncées dans ton sexe comme une méditation à part entière énergétique je marche dans un parc immensément vide je retourne de la terre je respire l’écorce mouillée des arbres et l’odeur des feuilles pourries qui jonchent le sol dégage une odeur d’enfance une odeur humide je trouve que cela sent bon l’hiver s’est installé sous mes ongles sans faire de bruit le dessus de ma main explorée par le froid pour me dire que tout est en place que tout est en vie que tout cicatrise il fait de plus en plus froid le bas de ma lèvre saigne un peu le ciel s’assombrit derrière une vitre il ne pleut toujours pas un bus démarre au loin peut-être le début d’une explication dans la salle d’attente de la maison médicale ce que je ne retiens pas ou plus l’envie tout naturellement une inflexible et même abstraction dans les heures et les journées qui défilent qui passent un fragment dans les lignes un laisser-aller un laissé-pour-compte une endoscopie pleurer rire manger vomir un corps transparent nul et névrosé comme un autre  étang  bleu  dans l’ocre ou dans l’ombre ou dans quelque chose d’autre qui y ressemble sans fleurs sans lumières sans nuances sans fonds sans degrés sans teintes ni velours ni discernements des enfants sur l’autre rive des enfants le véritable enfant perdu est celui qui n’a jamais fait le moindre mètre du chemin à parcourir damier labyrinthe vie les seules choses que je sache faire et aime faire par-dessus tout fuir éviter m’isoler accepter regarder trop regarder parler à ceux que la vie a blessé un court instant sans m’en défaire me taire marcher le plus longtemps possible sur du sable sec ou dans n’importe quelle rue pour unique but d’avoir mal aux muscles et m’en souvenir régénérer sur le col des manteaux froids des cargos déchirés l’essence et la fleur dissocier sur un cintre ou dans une rame de métro les différents parfums d’hier et d’aujourd’hui oublier que la peau à une odeur oublier que la peau peut sentir oublier que j’existe au milieu de tous ces gens qui ne me prolongent pas m’oublier me parler réécrire satisfaire un renoncement que je ne souhaitais pas au départ sans vraiment très bien savoir où j’allais je me souviens vaguement du premier soir de l’instant d’après des jours qui ont suivi les mêmes la même rue empruntée devant moi n’aboutissant sur aucun lieu bien précis revenir sur ses gommes revenir sur ses pas la boucle du périphérique la route derrière la vitre revenir 100 kilomètres heures pas plus s’arrêter pour pleurer un peu avec un truc brillant autour du cou une chaise électrique la même difficulté la même publicité le même appartement le même appentis caleçon couleur longueur d’onde fréquence garage sur la tête la même odeur sans doute que l’autre fois pendant les contractions musculaires redescendre ressentir à nouveau la brûlure dans les jambes le même acier qui coule le vent dans les côtes la neige dans les paumes l’épiderme éclaté par le froid le froid la solitude la même et différente fréquence un mort à la place de celui qui dort de celui qui ne dort pas qui fait semblant qui ne joue pas vidé de sa substance un os dans la gamelle du chien personne ne répond personne pour tendre la main quelque chose est pourri quelque chose a touché le fond tout baigne et se répand du foutre avec du sang toujours se justifier de la couleur dans l’œil humain qui flotte encore un peu comme une méduse piétinée par des enfants sur un banc de sable dimanche fin de soirée l’halogène bleu marine en cobalt le long du mur la couleur du deuil est souvent associé au noir un peu d’humidité des miettes de pain de la peau des bouts d’ongles du mica du sucre éventé un canapé beige un ciel une chute y a rien qui le mouvement (râles cris soupirs etc) etc la goutte d’eau tombée dans un récipient gras à ras bord j’entends j’aperçois je laisse je passe à autre chose un léger sourire et le bruit d’une fenêtre entrouverte mal fermée un oubli il fait froid presque nuit comment résister davantage comment résister plus longtemps un paquet de lames acérées dans son emballage en plastique un soleil rouge derrière la vitre le linge qui a du mal à sécher rien qui pourra interrompre les décibels et l’écoute une attente une absence un abcès du silence aucune correspondance aucune main interceptée aucun dieu aucun souffle aucune branche aucun sexe aucun coït rien qu’un peu de morve et de bave sur la peau de mon visage après la course à pied goûter approfondir aimer aller au devant de la souffrance que je m’impose contre celle qui ne se voit pas qui ne s’explique pas exercice difficile affronter qui je suis ou ne suit pas combattre la chaleur humide le froid sec le chlore dans les yeux le sel la sueur la diarrhée l’ombre devant les irisations d’une bulle de savon dans les yeux quand le rouge est plus dilué que le bleu dans la bouche le soleil précédé par des jeux amoureux et des caresses une balle perdue un chien correctement perdu dans des interférences à la surface d’une flaque dite secondaire non je n’ai pas rejoint celui qui me laisse toujours inférieur et second toujours la moitié d’un toujours seul et vaincu aujourd’hui dans cette chambre avec une deuxième explication sous l’enseigne blanc et noir des produits ménagés dans une grande surface de distribution à droite comment retirer la peau qui colle aux parois secrètes d’une existence qu’on ne souhaitait pas qu’on n’imaginait pas comment extirper les racines profondes et longues du mal être sur un corps fatigué d’avoir trop attendu qui attendu quoi attendre ici l’outil ou la parole capable de briser la cage que les autres ont fabriquée pour nous se remettre au-dehors à l’abris en contresens à l’envers un abribus couper le vent sentir la pluie surtout ne rien vouloir attendre des autres ni de soi l’attente est pire que tout comprendre que tout a une fin sans être mortel comprendre que l’on cherche toujours une issue une explication un début chier se pisser dessus vomir du sang pleurer du sperme admettre après avoir eu son orgasme légitime que le combat doit-être livré seul savoir que le cercle a un centre qu’avoir été placé au milieu de ce cercle nous a rendu inutiles et secs savoir que le non dit comme le non dévoilé nous éloigne du feu et du sexe un phallus argenté pour la blessure de la femme ce qu’il y a de plus secret pour l’homme sans réfléchir par omission ou pas instinct chaque seconde à suivre chaque seconde à perdre chaque seconde écoulée se remettre volontairement dans la situation du fœtus d’un vaincu aujourd’hui dans le ventre mou de l’existence des vocalisations il est six heures du soir une jeune femme est assise sur une auréole de pisse devant des gens qui accélèrent leurs pas vers un métro entre dix et 30 mètres de large sur deux 3 morceaux de longueurs différentes cette jeune femme que je vois tous les jours assise à la même place me parle de sang contaminé me cri qu’elle est séropositive son regard très insistant trop bleu je n’explique pas très bien le sens ni les données ni les raisons de son choix le bruit d’un métro qui arrive deux portes qui s’ouvrent qui se referment derrière moi une étrange impression ressentie dans une station de métro à dix-huit heures quinze environ des implants capillaires une barre de métal sur un triangle équidistant (doux comme durs) des nuages bas périphérique Sud pleins phares temps lourd vent leste lignes à très hautes tensions bruit à bout portant à la fenêtre c’est la routine ni un sens religieux non pas d’amélioration mon sexe dans ta bouche une dissolution des formes non constituées une parole envolée dans la démarcation du temps d’un livre une profusion s’ouvre s’élève se détache retombe collabore se casse l’approche d’une fin nécessaire m’influence sans doute à moins que (tension charge contraction décharge détente lumière) mais aucun souffle de lumière n’est venu jusqu’ici aucun possible non plus et rien dans l’écriture rien dans l’air freiné qui s’évapore un peu l’objet manqué le manque d’assurance dans tout la fenêtre légèrement ouverte le store légèrement levé l’arrêt d’un bus l’enfant qui joue le peu de force qu’il me reste dans les paumes du sang froissé du pus des trombes d’eau du café de la peau un peu d’encre et des symptômes (signe physique) les symptômes sont multiples quand tu m’écrases les couilles avec ton geste travaillé au corps et quand tu es comme ça tu me fais penser à lui tu me fais peur on est dans le garage c’est salé passablement amer un homme en train de manger ses mains thermales en tirant sur la boucle une insertion un minima cinq cents nuances de rouges et de couleurs répertoriées comme quelque chose qui plonge qui s’abîme en pleine mer je pense à toi c’est toujours la vie le corps humain le corps de la chaussure je t’écris dans une salle comble avec des ongles sales tu aimes ou non toutes mes caresses quand je te frappe à découvert le sens-tu naître dans le corps dans tout le bas du ventre le million de jour n -1 pour apprendre à nager c’est très facile c’est un jeu d’enfant c’est comme les deux composantes verte et rouge d'un moniteur d'ordinateur quand elles sont allumées vous pouvez vous en saisir j’ai voulu me parler car j’ai l’habitude de vivre il y a toujours des critères des directions à prendre ça veut dire quoi le ventre mou dans le soleil et pas le soleil dans le ventre mou comme un huit où chaque angle est une infrastructure une chambre d’écoute un trait à ne pas dépasser une page jaune une ligne prémonitoire un large fond une mémoire pour rester debout tu m’as cassé la lèvre un langage un corps pendant que mes dents tombaient comme du carrelage toi ça t’évoquait de la pluie à travers un hublot ou ta petite enfance en bas de chez toi dans le froid dans le noir je cherche un jardin minéral avec des grandes oreilles un lapin désemparé dans la campagne quand je me regarde droit dans les yeux une araignée manque une araignée plus petite quand on la voit on a envie de la manger je baise une fois sur 12 sur le dos pour tuer mon enfant poreux briseur de lame comme du coton qui peluche j’ose espérer que des pages et des pages 890 au total dans le pire des cas angoisses paralysies troubles du langages j’entends des trains passés je lève un passage à niveau où je peux pleurer dans tes bras pour tester toute mon obéissance à perdre qui je suis je suis prêt à mourir comme un arôme marron comme le fruit de l’arbre comme une sonde dans la peau pour la volonté des dieux pour l’opéra du monde pour la malédiction des pharaons pour le choix du christ et pour toute la ville morte je suis dans la salle 9 la salle 9 c’est comme une terrasse nous sommes dans mon ventre je viens de casser une fenêtre avec ton coude une heure que je fais ça avec nos morceaux de tête éparpillée dans son corps un balancement de gauche à droite qui ne tiendra plus très longtemps alors que de l’eau aurait pu accentuer la chute tu sais demain j’ai vu un cheval blanc traverser le soleil sur un pont perpendiculaire aux autres ponts j’ai toujours ton petit caillou plat dans le creux de la main pour que tu coupes mon visage en deux  un orage menaçant sur la forêt sombre pour couvrir le chant atroce des enfants morts et des bateaux

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C
c'est drôle. C'est justement ce tableau-là qui m'avait frappée pendant une visite du musée à Bruxelles, à cause des liens (et du choc) entre un tableau et son titre : ce que le choc apportait au tableau...... pour découvrir que Magritte ne nommait jamais lui-même ses tableaux, qu'il laissait ce soin à ses amis surréalistes. <br /> <br /> http://artdif.com/artdif_images/produits/f735_prd.jpg<br /> <br /> <br /> A part ça, le texte est assez fabuleux, dans tous les sens du terme. Il va falloir nous le lire, d i v.
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P
Une écriture décousue qui fait mal.
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