. . . ./ / / / / / / Alors tue-moi Si tu penses
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Alors tue-moi
Si tu penses comme la chair
Que la peau est un tissu
De soie retourné comme l'azur
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Nous reculons devant un obstacle
Et j’aimerais boire ta bouche à reculons
Te peindre nue dans l’inertie deux fois plus qu’une
Tue-moi dans un tableau de jeunesse fait à Naples
Tout un après-midi le flux et la vitesse posée sur le calque de ta bouche
Pour nous bouffer les ongles
Alors tue-moi tue-moi
Tue-moi si tu sens que le processus de l’amour est abîmé
Comme les digues esquintées par le sel dégueulasse des marées continues
Tue-moi à la manière d’un théâtre congédié par les dieux
Comment ça marche tout ça et c’est joli
Ton corps ta péninsule rasée l’image que j’ai de tes doigts dans l’azur pour me pousser d’en haut
Je suis ici
C’est un peintre qui cherche toujours dans la lumière
L’image de l’autre et son exaltation répétée à l’infini
Comme un départ sur l’eau des caravelles et des bateaux de nuit
Tue-moi
Tue-moi tu sais
Ce qui m’intéresse vraiment chez les gens
C’est le côté animal comme la chair
D’un homme et d’une femme nus sur des petits carreaux blancs mal disposés en ordre de bataille et position 3 quarts pour regarder le sel se tordre dans tes poignets qui s’emboitaient vers nous
Alors tue-moi
Tu prends juste le moment
Ou je mangeais une datte
Tu sais comment ça marche tout ça
L’ombre et la lumière
Tue-moi
Mes cents visages
Nos draps froissés
A même le sol
Où des figures
Apparaissent
Comme la chair
Des modèles
Intégrés
Dans des traits de
Plus en plus flous
Pour rejoindre mon père
Et la peinture à
L’intérieur d’un tableau
A deux personnages
Un corps suspendu
Le même sang
La même histoire
Tue-moi
Alors tue-moi si j’ai fait mal
Tue-moi si j’ai fait mal
Tue-moi
Si tu penses qu’on a
Raté le train qui partait
Je ne sais où et dans quel sens sur un
Miroir posé au sol
Où nous avons marché
Toute une nuit pour nous
Affamer de l’autre
Alors tue-moi
Tue-moi
Tue-moi si nous avons fait mal
Tue-moi
Tu sais
Tu sais quand l’histoire est terminée
On prend la conscience de la peau
Et de l’avoir aimée plus que tout
Alors tue-moi
Le parc va bientôt fermer
Et on sera dehors
Alors tue-moi
Si tu penses comme la chair
Que la peau est un tissu
De soie retourné comme l’azur
Alors tue-moi
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/COMME LA CHAIR
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