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DRAIN
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Dépoussiérer le soleil de sa tâche sombre
Sur le côté
Droit
A l’aplomb
Où tu tombes sur
Toi
Comme toujours
Et comme avant
Pour t’étonner de tout
De quelques sons
Et quelques formes
Evolutives
Et mal centrées
Je reprends goût
D’une façon ou d’une autre
Je reprends goût
D’un soleil
D’une fleur
D’une feuille à dessin
Pliée en quatre
Direction
Possible et
Nécessaire à la douleur
A surmonter
A réfléchir
A faire disparaître
Photos prises
Au-dedans
D’un souffle
Il y a des
Passages dans les couleurs
Les plus mauves
Un écran blanc
Liquide
Un écran blanc
Partiellement
Liquide et
Profond
Sommaire avec le
Bourdonnement des
Abeilles
Pour nous guider ici et
N’importe où
Dans la parole et
Dans le geste
Dans la lanière en
Cuir qui
Se désagrège
Ensuite
Suivre ce fil transparent
Sous les gouttes de pluie
Au visage et sur les mains
Qui tiennent la distance
Toute chaude et contre
La lucarne le store
On ne peut rien faire
Drain planté dans quelque chose de
Lourd et de léger
Transportable
Pour accentuer la route et
Finir ce que nous avons commencé
Ensemble
Depuis l’an
C'est-à-dire rien
Une vitre de cassée
Pour exporter le jour
Et la vie extérieure
Avec toutes les sensations possibles
Aimerais-tu me couper
Les cheveux et
L’amulette en or
Quand je suis sur le dos
Il ne reste plus que l’os
A rongé par les chiens
Disparus
Un livre
Désorganisé
Une boisson diluée
A 1 + neuf
Kilomètres
A la ronde
Il n’y a plus personne
Je ne vois plus rien
Venir vers toi
Qu’une lumière
Une toute petite lumière
Un phare
Noyé
Chiendents de nos doutes
Et de nos imperfections
Corporelles
Pour nous laver les mains
Avec des murs
Ce qui entoure
Parfaitement bien la peau
Tu sais
Comme une prise électrique
Un câble un bateau
Car chaque jour est précieux
Vécu et fécond
Dans 9 volumes d’eau
D’angles qui se répercutent
Aux autres
Le sable retiré du sang
Maintenue
Dans un tamis de fortune
Trouvé dans un ordinateur portable
Ou dans une chaussure
Dernier cri
Des baleines
Ne suffisent pas
A orchestrer des sons
Mais à en différer
Avec le fer et le métal
Exporté dans des camions
Puis découpés en morceau
C’est ça qui nous fait peur
D’aimer
De perdre
Et vivre
Nous en sommes entièrement responsables
Poche où j’enterais vivantes
Les vivres et les orchestres
De chambre
Poche pour empêcher
Les sons de partir
Quand on entend tout
C’est quoi l’amour d’une mère
Féodale qu’on porte dans son ventre
Comme un petit objet coupant
Toute une journée
Une vie
Des coquillages qui ne suffisent pas
A remplir mes poches
J’aime respirer la peau des fleurs primitives et
Toi dans le creux d’une main blanche
En train de flotter
Pareil à la course des étoiles
Dans une eau bleue
De lait
Laiteuse
Et salé
Au travers
De la bouche
Nous n’aimons pas nous répéter
Nous répendre
Bonjour
Parfum
Citron
Dents blanches
Mentir comme on a soif
De respirer
Quand la coupe est pleine
De crustacés et de
Légumes
Tu as faim
Mon petit garçon
A table
Pour te laver les dents
Je termine ça
Nerveusement
Ma propre naissance
Un jeudi soir
Vers onze heures trente
Et des poussières
De solitude dans un verre d’eau
Posé en équilibre
Sur le rebord
Ebréché du silence
Pour n’entendre que lui
La route est finie
En ligne droite
Seulement
Des larmes de plaisir
Ça nous aiderait beaucoup
Le temps qu’il fait
Dehors est très enclin
Solaire et
Disparate
J’ai du succès
Je le sens bien
M’arracher un poumon
Avec l’autre
Blanc
Bois
Drastique
Et précieux
Rien de comestible
Et de bien praticable
A l’envie
Sauf peut-être
L’esquisse d’un nouveau dessin
Déchiré dans la plus pure perfection
Des couleurs qui se rejoignent
Entre elles
Pour nous laisser passer
Des animaux malades
Partout dans le corps
Des animaux sauvages
Qui se mangent
Entre eux
Même morts
Quelle bonté les dieux
De nous laisser
Comme ça
Nu et
Presqu’êll
En apparence seulement
Tout se décharge
Tout
Se
Reprend
Corps drain soleil
Attente
Pour que la peau se rappelle
D’avoir été déchiquetée
Dans le bon sens
Des aiguilles d’une montre
Pour nous montrer l’œil
Ouvert
Tel qu’il était avant de voir
Et je t’ai vu disparaître et prendre
Possession des mots
Sur la table
En chaîne
Pourquoi la mort et
Le sourire carnassier des landaus
De pluie
Là dedans
L’art
Comme une plateforme
Du souvenir
Et du dernier geste contemplatif
Avant de croire
En rien
Le monde était-il fait
Je continuerais à boire le cheval
Par la queue
Et à sourire de l’eau qui
Efface tous les visages
Et qui avale tout
Même les ponts laissés sous silence
Quand on avance vers eux
Et la terre glisse
Et la terre
(au vrai sens du terme)
Par nom et
Résonnance
Infuse
Tu es dedans
Je saigne du nez
Alors
Je vais faire suivre
Comme la dernière fois
Un paté devant la maison
Pour fixer la balançoire
Le long de la
Paroi du mur
Le drain pour recommencer
La même chute
Du bas vers le haut
Schéma
Qui ne convient
Pas
A la peau
Quand les draps deviennent
jaunes
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