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suicide toi mon fils [ d i v ]
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26 mai 2010

[ on sent une énergie qui ressemble à celle d'une

[ on sent une énergie qui ressemble à celle d'une convalescence, d'un renouveau, d'une sortie de maladie, ] on sent une envie de mourir... [ a / d ]

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Son style 3

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Il pleut dehors et des grenouilles fouillent un corps au bord de la chaussée comme si le temps qu’il faisait le long de la fenêtre coulissante était irrémédiablement figé dans quelque chose de dur et de solvant comme la couleur verte dans l’œil de l’enfant dieu en train de sauter à la corde ou à la marelle ou dans son propre corps pour se muer en papillon géant un nuage de soleil extraordinairement doux en direction du feu pour croire encore en la douceur de la peau qui se cache derrière l’oreille en extension au repos qui écoute pour la première fois de sa vie l’essence et l’éveil le silence et toutes les perspectives possibles encore les champs de coton les premiers mots d’amour de papa dans le cou déposée comme un morceau de faïence la mer coupée en deux la lumière expéditive la lumière qui rentre dedans dehors comme un coup de viande dans le couteau pour faire ressentir l’exaltation des choses les courants chauds et froids le souvenir de toutes les peaux et baumes cicatrisantes le vent qui vient juste avant la rosée ou après la rosée ou au milieu au centre le premier cri des oiseaux morts ou blessés masquent les visages pleins de larmes et de vies d’espérance et de non retour sur l’être aimé que nous avons levé au ciel plus bas que terre.

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Commentaires
C
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème <br /> De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, <br /> Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême <br /> Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
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