Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
suicide toi mon fils [ d i v ]
Albums Photos
Publicité
22 septembre 2010

mon besoin d'image

/

/

/

/

/

//

/

/

/

/

/

 

je dois planter un clou dans un tableau pour me tenir droit je dois planter un clou dans ma tête les tableaux c’est des choses mortes c’est avant que quelque chose peut se passer mais forcément sans peurs et sans retour la peur c’est quelque chose qui bloque quelque chose d’extrêmement solide dans toutes les masses et les parties nerveuses je vois ça très bien comme une matière molle un peu comme de la boue filandreuse hein c’est vrai que tu m’as dit d’écarter les jambes pour que je passe mieux ou c’est comme un enchevêtrement de cheveux dans un conduit pour que le courant ne passe plus de la main à l’œil de la peau à l’idée matrice que l’on porte avec soi toute une journée c’est ma tête que je contrôle c’est ma main qui ne glisse plus sur le papier des contraventions ça va l’invisible ça va passer comme la douleur comme la voiture derrière ton dos tu ne vas pas sentir trop rien rien qu’une brûlure à un croisement c’est tout et son contraire et puis se sera calme profond et douloureux ah bon d’accord c’est la cinquième rue à droite c’est juste un truc qui va te traverser le corps une minute trente 8 heures dix 8 jours avant la fin du monde je suis dans un bateau j’ai mal au ventre ça coince y a la réplique des instantanés la cour où tu cours après un ballon y a la petite enfance et le jour bref qui envoie ses premiers messages un peu plus compliqués qu’avant d’office j’efface tous les messages qui me disaient bonjour je pense à toi est-ce que tu vas bien c’est pas trop lourd dans les poches tout ce ciel à faire tenir debout quand on est assis c’est tout et son contraire tu as bien mis ta crème solaire contre le soleil et le cancer du sein nous autre qui sommes si bien informé des méfaits du songe et de l’intensité des rêves qu’il faut en avoir peur comme de l’art et de la passion qui dévore et qui ronge et qui déplie ses cinq draps blancs comme une étoile ou comme un monticule de sable pour que tu ne puisses plus respirer c’est un long trait que l’on peut voir à l’autre bout du bateau comme une forteresse une cible très personnelle un nom l’espace qu’il y a entre l’aile cassée le vent et puis le reste je plonge de mon bateau directement sans trop penser à qui je suis et qui j’invente mais quand j’essaie de m’oublier je n’écris pas je pose aucun caillou pour retrouver la route que je dépose quand j’ai perdu

/

/

/

/

/

/

/

/

/

//

/

 

/

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité