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suicide toi mon fils [ d i v ]
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19 octobre 2010

§§ § § § § § § § § § § § § § On raille du

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On raille du chiendent du parquet en bois la peau deviendra rouge
Mais os de pendule et weekend compris
Ça voulait dire quoi elles sont où nos petites dents perdues sous la peau d’un écran 16 neuvième t’en redemande ou quoi sur la route du soleil de l’amour et des choses sucrées
Tu les veux toutes
A bout portant y a des belles voitures qui filent comme des étoiles filantes dans le ciel
Et c’est très beau d’ici de voir ça briller dans tes yeux
Dis Pourquoi tu trembles dans le métro quand j’ai envi de toi
Je pourrais très facilement comme lui me foutre une balle dans la bouche tu sais
C’est pas la baise c’est pas le corps qui tient ni autre chose qui me secoue comme ça
C’est tout le reste
C’est la rangée d’arbre pliée par le vent au ventre d’une cathédrale embellie par ton geste
Je mange avec mes dents je mange avec mes doigts je mange avec mon ventre parfois c’est le silence qui meuble ma belle chambre quand elle s’enfonce dans mes cheveux je veux rester debout
Oh
Oh la belle lumière des aquarelles détruite par le feu des cigales et le champ des bateaux
Ou le contraire
Je suis vivant enfin je pense l’être je suis bon je suis mauvais je suis un trou j’absorbe tous les liquides la mort la vie les roses et me protègera un jour
Je suis cette espèce d’animal fendu qui se défend de l’être
Pourtant une toute petite boite en métal m’attend au bout du quai
Là où
J’ai mis mon corps tout entier et mon cœur tout entier dans 67 cases de plomb
Il faut que je les referme toutes les unes après les autres avant la pluie
Il faut que je tienne l’équilibre dehors et dedans
Sinon je tombe
Le choc de la sandale et du talon sur la terre ferme du salon
Pour prendre la direction de la mer pas loin là-bas à quelque pas d’ici
La mer c’est éternel et fluide quand ça vous rentre ça va directement dans la tête
On respire on respire pas on suffoque et on a peur de mourir
Et tout le monde le sait
La mort c'est un sujet difficile
N’est-ce pas que moi aussi je flotte au fond de moi-même comme une bouteille d’eau pleine
Avec des fleurs et du tissu transparent pour me mettre nu dans toutes tes robes supers belles et sexy
Quand je marcherais sur l'eau
Oh
La belle lumière des aquarelles détruites par le feu des cigales et le champ des bateaux
Ou le contraire
là où
Vilain coquelicot de merde où je glisse pour attraper ton corps et tes petites mains sur moi
Il faut savoir passer entre les gouttes en métal
Je les entends d'ici les mots d'amour que tu lances à la face des trains Tu sais
J'ai du changer l'ordre des choses et le temps qu'il fait dehors pour être un homme
L'homme est perpendiculaire à ce qu'il trouve

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m

musique : m s / écriture : o s

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Commentaires
C
très beau. On traverse les choses dans la fluidité du mouvement. Mal et bien, ça glisse, à la fois très proche et lointain.
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