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On revenait sans cages et moi sur le dos j’offrais des trucs inutile de te dire qu’au début on avait peur de donner des petites choses aux éléphants l’été c’était brûlant le long des troènes en bas sur le sol pour dériver dans ton ventre qu’est-ce que je n’aurais pas inventer pour que le mur blanc ressemble à ta peau que j’ai si souvent levé comme un soleil ou comme une bouche une nuque toujours d’équerre avec sa forme quand la douleur revenait aux ongles oh merde des voix qui nous reviennent comme de l’acier des éponges pour nous salir les mains il faut que tu me griffes dans l’écriture tes mots comme la danseuse en train de travailler ses points avec une barre dans le ventre elle ressemblait à des hélices collées entre elles j’avais mis du sable dans mes poches pour être un peu plus léger je n’avais plus confiance en moi j’avais confondu de la neige avec ta langue pour m’épeler sur la branche comme la dernière fois une commissure pour rire et nous casser la gueule en haut des soirs trop bruns la colline ou la mort n’avait plus peur de nous des grands signes en forme de croix violette à des orages pour nous délier et nous éclairer la route quand nous avions plus de forces pour trouver la dernière épaule capable de briser la farandole dans le mur en béton c’était dur d’être et d’avoir été dans la cage un homme à distance de soi pour être un autre il y a une clé pour ouvrir la porte de ta chambre quand tu n’as plus envie de rien des matins clairs pour nous sortir de là à là la clavicule gauche n’a presque pas pris froid pas un cri que le corps ne me fera subir pour nettoyer la table alors encercle moi comme tu peux facilite moi les rêves ou je pouvais danser tenir ton corps avec une seule dent la cage je l’ai faite pour moi et moi seule pour pouvoir t’embrasser dans le cou dedans où c’est rouge où ça bat encore le cœur est une artère et toi tu es son fleuve de larme esquinté comme le ciel en une nuit record la fenêtre à double envie pour se jeter dedans et moi je sais plus l’ouvrir avec tes doigts quand j’ai peur de mourir quand j’ai peur de te perdre nous serons déjà partis la mer peut bien oublier nos lèvres d’enfant salé qui glissent sur le bâton ou le ballon on récupère dans les filets des chats morts au sécateur qui ont coupé les dernières roses de cet hiver gelées comme des statues sans tête avalées comme des chiens dans la hâte.
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le truc est mort avant même d’avoir commencé je le savais depuis le début il faut tourner sept fois sa bouche dans sa langue il faut un vélo si tu as deux genoux pour prendre de la vitesse n’importe où les allées a de la vie concassée en breloque mange-moi je le savais depuis le huitième jour il faut boire de l’eau très vite et recracher très lentement par en-dessous m’innerve et rayon vert et chambre rouge manger des dattes en regardant des chiffres faire économie de son souffle si les hélices disparaissent d’un seul coup recommencer apprendre et réapprendre à marcher à compter ses pas faire guiliguili sous les bras des statues dans le parc communal la peau et la pierre c’est glacée et ça peut rester très longtemps aux mêmes endroits pliures coudes angles et soies dans nos murs il fait froid mon dieu qu’il fait très froid et sans médicaments en + j’ai super mal au pied j’ai super mal à la jambe droite ça remonte jusqu’au cœur comme une péniche comme une ronce ça saigne pas pratiquement rien pas d’écoulements blancs aucune sensation au toucher c’est quand il y a contact avec le sol que la douleur arrive elle est sournoise permanente accrochée c’est une sale pute je la connait très bien alors pas d’histoire avec elle ni sur ses ongles couleurs ni adoras elle enveloppe salée tout elle connait parfaitement bien sa région son nid sa filiation mes doutes et nivellements du fond par le haut du cheveu solaire du process à la seconde près plonger tomber plonger ça recommence eau à 4 cinq degrés pas plus apprendre à placer sur le calque les différents points pour savoir où se trouve le pancréas dans le corps humain c’est très important un radiateur dans une chambre froide il faut savoir écrire entre les lignes guiliguili que je leur fait aux statues sur la berge d’en face marron à certains endroits j’en ai déjà parlé un jour à une jeune femme d’un pays de l’est avec un accent très prononcé elle m’avait dit comme ça très froidement avec sa main posée sur le plexus avant votre douleur à la jambe c’est à cause de votre mère moi qui pensait depuis des générations que c’était la faute du père votre mère a essayé de vous tuer dès la naissance et sur un quai il faisait froid voulez-vous une autre couverture oui merci c’est très gentil à vous ça m’en fait maintenant 4 de couvertures sur la peau parfois on aimerait être comme les chiens savoir enterrer des morceaux de pain dans le talus de terre fraîche pour ne jamais en manquer de pains de nourritures il faisait froid parfois on se trompe de direction très souvent un sens contraire au vent un vide accentué une pelleté d’os et de cheveux une cohorte de je t’aime à la peau qui souffre pour oublier qu’on a enterré du pain dans le jardin d’en haut mais je ne sais pas pourquoi je te vous raconte tout ça c’est peut-être la vapeur du bain chaud d’hier dans cette lumière orange dans des bras on écrit un peu on se vide on retranche du pain on coupe de la vitesse avec son propre sang du nerf c’est ça sa langue c’est du nerf on touche un autre sable un autre caillou une autre jambe on a mal à une cicatrice qui ressemble à un cheveu on a mal une semaine au bout du onzième jour tout disparaît et puis ça revient comme l’écriture comme la peinture comme la marelle balancée sur le caillou d’en face noir on cherche du cheveu dans des insectes poux des ramifications bizarres des fleuves et des morceaux d’amour dans des carcasses d’avion complètement déglingués par des dimanches de trop on chie ça pousse ça vient pas on aimerait s’en mettre plein le corps de la merde des autres pour voir comment ça fait une douleur sous le pied droit c’est chaque fois la mort d’un enfant cette douleur sous le pied droit je la ressens comme ça c’est la mer approfondi l’aquaplaning sur la route sèche c’est des trains qui passent violemment j’ai fait des trous dans le corps humain avec le sol est-ce que c’est du gravier fin la tranche d’un livre dans un ongle qui a poussé seul dans la nuit j’en sais rien des climats et des saisons sèches on cherche le fleuve avec sa main posée dessus l’odeur de sa mère le poison lune la ramification bizarre mais on y croit toujours au morceau de pain laissé dans le talus d’en face en haut du jardin on a toujours écrit sa table en fer
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