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suicide toi mon fils [ d i v ]
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15 mai 2011

/ / / [ Et mon désir glissait sur la route du

 

 

 

 

 

 


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[ Et mon désir glissait sur la route du temps

Aride au bord du mystère des gouffres ] [ p r ]





 

 

 

Quand la porte est fermée à l'extérieur, une musique de chambre, c'est pleins d'herbes et de choses mortes, un air que l’on connait très bien pour l’avoir chanté 1 000fois dans le corps de l’autre, on ne savait plus nager pour sauver la noyée des décombres, quand l’autre n’était plus là, la noyée c'était nous c'était toi c'était moi dansnos ventres,c’était hier à quai, en train de nous échouer, c’était demain je crois,regarde on recommence à faire lacourse avec la mer, dans un aéroport une gare ouverte la nuit,mais elle est plus forte que nous la mer, quand on s’en va qu’est-ce qu’on emporte, un parapluie un livreouvert sous le bras, on va perdre quelque chose dans dans les vagues, quoi d’autre, si on continue comme ça tous les deux à s'aimer, je ne m’en rappelle PLUS,  lapassion l'amour appelle ça comme tu veux, un soleil nous a doublé sur l’autoroute des vacances, des caravanes passaient en double file,un diamant pur qui coupe et qu'on lance dans l'étang pour faire des ricochets dans l'eau, le temps nous a sculpté, avec nos dernières forces, molli démoli mis en pièce, c'est comme si, la chambre était connue, c'est comme si on prenait un bateau pour la dernière fois ensemble, on a saigné dedans, pour aller dans les déserts froids, quand on a changé de rue, dans les forêts cachées avec des masques qui nous brûlaient la peau,d’angles et de remords, la cendre chaude d'une nuit d'été pour nous attendre dans un théâtre en feu, existe t-il  ? POSSéDE T ON ? pour pouvoir chanter rire et mourir,nous battre et nous débattre commedes enfants, cette direction possible, chanter encore, offerte à nos fantômes, s'aimer, pour être encore plus fort,  il y avait lelong visage, quand l’autre a disparu, le caractère des acacias nus qui nous faisaient de l'ombre quand nous étionscouchés, on a cru mourir seul comme des chiens sans dépenses,morts tristes et confondus, comme de la pierre dans du plâtre,un instanté seulement après, comme de la corde dans du lierre,le vide et puis la pluie,  avec la main sur le cœur, le silence et puis les cris, l'envie de mordre, qui n’ont cessé de me remplir, le ressenti les roses, comme un verre d’eau, avec toutes ces choses qu'on a perdues, une fleur coupée qu’on met dedans,la force du vent une bouche ouverte derrière la vitre, l'or qui dans les cheveux,s'est répandu dessus avec le temps,  pour nous séparer du monde, dans le creux de mon corps,  quand la forme est fermée à l’intérieur, pour ne plus jamais oublier tapeau,ta peau que je vois, que je touche encore, quand le ciel change de couleur, ta peau, que je touche,encore...

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