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suicide toi mon fils [ d i v ]
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7 juillet 2011

tryptique : : désynchronisation J’ai repris la

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

tryptique :

:

 

désynchronisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

J’ai repris la parole là où je l’avais laissé je m’étais tu longtemps avec des mots de tous les jours et ça fera le reste avec moi nous entrons dans la mer en religion dans un autre corps pareil à cette couleur dans le fond qui nous suit l’empreinte de nos pieds de nos pas de nos mains une émeraude ouverte en 2 le jour qui tangue un peu s’apercevoir qu’on est passé de l’autre côté sans y faire attention un trésor qu’on laisse derrière soi derrière une porte tout sourire avec cette lumière qui s’en va jusque dans la peau qui se rendra peut-être un jour ou 2 un jour ou l’autre on se retourne on est presque mort avec de la terre sur le ventre avec de l’huile essentielle dans les cheveux l’odeur qui monte dans un jardin l’essence et le parfum des fleurs comme un ultime adieu que l’on fait à l’être aimé pour oublier que nous étions nus dans le fruit amer des pluies diluviennes qui ont déplacé le terrain devant nous jusqu’ici des mots qui reviennent comme de la buée sur le devant d’une vitre pour disparaître dans une goutte d’eau en équilibre prête à tomber sur le monde un métal fin un peu plus brillant que les autres forages forages creusés avec nos mains qui n’ont plus la force de parler  on se tait on laisse dans sa peau tous les voyages faits avec un sac sur la tête des images de nuit quand on garde les yeux ouverts comment je vais être vais-je me laisser passer souffle moi dessus de l’air chaud enfant roi qui ne sait plus parler masque de la tribu qui nous a sauvé la vie une fois de plus le temps qui passe en traversant nos épaules de la terre battue meuble et friable où nous sommes tombés aux râles des insectes jusqu’à la toile d’une araignée l’allure des chiens en bronze avec leur sourire vert dans l’azur qui s’ouvre et s’évapore enfin des couleurs sombres dans la littérature des fenêtres pour marcher sur des livres jusqu’à cette porte entrouverte pendant que la plage était noire de monde     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
Ce matin justement je pensais a une lettre que je pourrais écrire pour rouvrir la porte il fallait une belle lettre d'écriture ouverte et voilà qu'elle s'est écrite seule tandis qu'ici les enfants jouent sous les platanes en attendant leur tour et que leur toupie tourbillonne près du grillage, parfois va sur la route, dans le bruit du vent.
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