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suicide toi mon fils [ d i v ]
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4 août 2011

SUMMER 11

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Deux trois notes de piano quand je joue sur ta peau à me faire peur avec les ombres au mur qui nous ont cassé le cou broyé foutu mis en pièce les morceaux du puzzle en plastique dans la gueule du chien andalou qui remue la tête en même temps que tous ces nuages dans le ciel marcher c’est ça marcher sentir les gouttes marcher dans l’odeur de ton parfum dans la chambre immense petite carré les épaules nues douces comme du velours et puis plus rien comme un ruban l’été prendre la fuite mettre sa bouche dans les mains pour vomir l’orage est passé l’orage est loin il a fini sa source collé l’un contre l’autre ça forme comme un espace un ruban rose autour de la taille pour danser toute la nuit sur les fleurs que tu préfères l’orage est passé on peut marcher avec un tutu à la main de la soie blanche quelque chose de noir pour embrasser violement tes coudes ongles hématomes c’est facile d’écrire une lettre au fer rouge quand on s’écrivait tard le soir je t’embrassais sur les dents quand j’étais en bas la fenêtre l’eau la pluie un angle mort une cible intemporelle cette forme étrange qui se prend pour une autre forme un autre ensemble de toi de nous gris clair ou bleu foncé c’est la même chose avec nos mouchoirs ouverts quand on s’envole quand nos mains s’ouvrent ensemble pour toucher le fond des étoiles on ne dors pas on compte de la lumière point par point lumineuse il y a des lampes qui nous éclairent les poings comme du plâtre des traces de sel corps étroit pour passer pour étaler nos ombres quel temps fait-il dehors il fait soleil le linge qui colle à la peau quand on chute entre nous le métal qui plane un peu comme un oiseau une sonde une goélette qui passe dans tes cheveux pour ravaler tes larmes qui passaient par là on peut marcher maintenant on est perdu on peut tordre la forêt comme une feuille de papier dans chacun de nos ventres la mer qui amasse tout qui revient comme un chien mouillé l’odeur de la terre après la pluie on était là au milieu de l’eau à faire des efforts pour revenir à la maison la source l’élan le vent qui a cassé nos montres il est l’heure de tomber ça va nous faire mal il faut le dire à qui ne veut pas l’entendre je vais chercher derrière des portes je vais voir qui nous a poussé dans le dos les yeux corps et mains liées pour écrire à nos morts à ce brun de soleil éclaté à la lisière du bois à la pièce manquante du puzzle qui a recouvert tout l’espace et puis bien + on a jeté l’encre des mots d’amour dans une bouteille au large est-ce que tu me suis tu as peur oui non tu l’écriras dans la dernière phrase du dernier paragraphe dans le roman inachevé je peux écrire sur ta peau toutes ces fleurs indigestes qui nous avalent la nuit quand on n’avance pas pour nous rendre au milieu des choses pour suivre la caravane qui passait par là devant nous on a franchi l’obstacle à reculons les yeux fermés la trace de l’autre l’odeur passé la clôture avec le corps haleine souffle appui force et vitesse en long en large on a fait le tour sans se retourner on avait tout l’azur devant nous l’été summer summer 11 été indien pourri mourir un peu oh non pas longtemps pas tout de suite juste le temps de dire deux 3 choses à tes reins l’eau qui s’infiltre qui passaient devant nous là la blessure qu’on s’était faite et qu’on regarde à l’envers le mouchoir posé comme un drap sur ton dos pour compter des abricots des fleurs et des insectes des coccinelles toutes neuves qui piquent la peau quand elles vous frôlent c’est signe de chaleur étale l’essence le souvenir tous les soleils à pieds dans la rivière le cou qui penche pour se perdre pour de bon et on se suit on coule comme des agates au fond de l’eau pour marcher sentir les gouttes et le parfum qui avec les dents nous tue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
H
Je ne sais pas qui tu es, mais ton commentaire est certainement le commentaire ou même le texte le plus fabuleux qu'un inconnu ait pu me donner à lire. Ce sont ce genre de choses qui me poussent à croire qu'il y a encore des personnes censées parmi nous. Je découvre ton site, tes textes, tes mots, j'aime énormément et m'en délecte par avance.
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