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suicide toi mon fils [ d i v ]
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3 novembre 2011

tout me traverse Dedans c’est Carré car Au loin

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
tout me traverse
 
 
 
 
 
 
 
Dedans c’est
Carré car
   Au loin passe 
Des routes
Des carrés ronds
Des i mages des nids
Des eux
Des jours qui passent
Au loin
Cyprès
L’ombre
Elle
Que je dévie
Plisse
Suce et
Ambre.

PETITE.

Tu as deux dents
Dans ma bouche
Et puis mon pouce
Et mon enfance
Au bord
Du vide
Comme un soleil
Qui se remplit 
De mousse
Aidant
Chlore
Et ligne
A disparaître
Et puis jets
Dans ton corps
J’ai.
L’œil
Et puis l’œil
Et puis rien
Devant
Le lissage
Du corps
Qui cherche sa main
Pour écrire
Sur un do
Sur une corde
Le cri
D’une arbalète
Au loin
Hiboux
Je tends
Et je détends la foule
Une nuit
A déterrer ce chien
Dans le chiendent
Quand j’étais
Bout d’os
Ongle et faïence
Avec ta peau
Qui faisait joujou
Avec la mienne
En plein silence
Et puis
On a perdu
L’été
L’éther
L’indien
Le reste.
Eaux
Vingt sept
soixante pages
Au milieu
D'un livre blanc
Séparé par du tissu orange
Je classe des peaux
Je mens
Tu sais
Je nage jusqu’à des
Enormes pylônes
Je sais
Il faut du temps
Il faut du leste
Et des grandes pertes
Pour savoir écrire
Correctement
Le mot faim
Amour
Siècle
Sur cette peau qui se cabre
Comme celle d’un athlète
En suspension dans le vide
Tête en bas
Cœur serré
Ventre
Halé halé
La houle 
Je double pas
Je double
Je cueille une fleur
Je peigne du cheveu
Je bois de la mère
Je joue au badminton
Je perds je lance
Je joue au dé
Ta chance
De me connaître
Pour revenir
Oh
Mais
Sage
Putain
Encore
Un instant
D’accalmie
Regarde
Dans ton corps
Le mien
Tes yeux en tain de fondre
Je suis ton père
En train de fer
Croire à ta mer
Que je suis son fils
Pendant que
La vieille ville est en feu
Et ceux
Regarde mes mains qui tremblent
Quand je t’écris
J’aimerais
De l’Eau sel
Pour pardonner l’église
Et le safran
La plaie
Qu’on offre à dieu
Avant de nous écrire
J’aimerais
Etre une botte en cuir
Pour faire du cheval
Sur du sable éclatant
Où la mort
A serrer de toutes ses forces
Avec ses dents
L’herbe épaisse
Du pesage
Où nous étions libres
D’écrire
N’importe quoi
Pour être
Je tue île
Un arbre
Un coude
Un cri
Derrière la porte
Et puis
Le sexe
Et puis
L’envie
La viande
Et le désir
Qui monte
Dans
Notre
Chut

Silence
Et puis
Silence
Calcaire
 
Et
Puis
Après
Plus
Rien.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 

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