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suicide toi mon fils [ d i v ]
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16 novembre 2011

IL N EST PA S Je vous écris tout cela à cause

 

 

 

IL   N   EST            PA S 

 

 

 

Je vous écris tout cela à cause d’un tableau
Que je suis incapable d’expliquer
comme la mort que nous prêtons
(malgré nous)
à un désir trop essentiel
pour être tu
et dépressive
je vais aller faire de la moto
je crois

sa mère :
avait une phrase étrange
qu’elle lui disait toujours
"tu es comme moi,
Tu es faible"

Il est…  
Quelque chose
Vient à lui
Après
C’est assez facile de le voir
Marcher
Car il boite
Depuis sa naissance

Cette façon d’être
Sans avoir à chercher et puis
Cet accident de moto
Qui l’a transformé
En une tentative de suicide
Dites-moi

S’(il n’était pas responsable de l’accident)

Hier j’ai reçu
Hier les traumatismes
Dans le masculin
La rupture
Comme un effet de castration
Devant ces femmes je vous
Ecris
Les épaules
Dont le visage est indistinct

PARCE QUE JE N’OUBLIE PAS TOUT

Manon :

miroir rouge de mon identité
sexuelle sur la distance et la fusion
que nous prêtons à notre corps
comme un désir

(Il s’est ouvert les veines).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
je vous écris d'un pays<br /> où m'a conduit une coupure<br /> et la lame dont elle brille encore<br /> à moins que ce ne soit cet essieu <br /> tout au bout d'une glissade<br /> sur la luisante eau du sol, <br /> le soir arrêté.<br /> <br /> je vous décris l'endroit exact<br /> que le sang teinte encore <br /> d'un fantôme de jambe parfaite, qui allait droit où il faut<br /> ce sang ne s'est pas mélangé<br /> malgré le temps dans la tourbe acide<br /> je ne l'y ai pas laissé entrer<br /> ni dans les failles de ma terre, <br /> que percent mes racines<br /> ni dans les grumeaux du temps<br /> parce que je le veux rouge encore, <br /> sang de la perfection de la jambe, <br /> sang du suspens des morts,<br /> laqué, chaud.<br /> <br /> C'est de cet endroit que j'écris <br /> où brillent lames et lumières <br /> où je suis étranger aussi<br /> coupé au milieu reconstruit<br /> mi homme mi sirène,<br /> voix belle.<br /> <br /> faible et fort las de tout<br /> je tiens sur ma jambe broyée,<br /> si droite<br /> tout mon corps est une colonne<br /> quand je reste ainsi sur le bord<br /> l'eau du fond se teinte toujours<br /> et la mer toujours s'y noie,<br /> tire sur le fil et gémit.<br /> <br /> je vous écris du bord du tableau,<br /> de là où le fond parle seul<br /> dit autre chose <br /> tandis que l'oeil parcourt en diagonale<br /> la totalité de l'oeuvre, du livre,<br /> et du fond de la mer,<br /> je suis le marin attaché au mas.
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M
je savais qu'il était de toi ce tableau, j'ai reconnu le visage. Je voulais dire qu'il me plaisait, là-bas, et puis à quoi bon parfois à quoi bon parfois je ne veux même pas qu'on lise ce que j'écris pas qu'on salisse mes mots avec leurs yeux sales<br /> j'aimerais avoir ce truc là chez moi tout ce rouge tout ce dedans dehors la peau retournée
Répondre
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