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suicide toi mon fils [ d i v ]
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16 décembre 2011

La Trilogie « Des femmes » J’essaie de comprendre

 

 

 

 

 

 

 

La Trilogie « Des femmes »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’essaie de comprendre pourquoi j’écris et pourquoi je n’écris pas dans ta bouche ouverte aux insectes quand je la mange et la compare au ciel, tu sais que. Non peut-être pas. J’ai tracé dans les draps avec ton sang cette dernière nuit d’amour que nous avons passé ensemble pour me la graver tout un siècle avant toi dans le ventre, je garde tout au fond de nous cette épreuve brûlante et mystique des monstres et des bêtes féroces, car si je suis encore en vie c’est pour mieux me cacher dans tes bras tout au fond de la pièce aux traits rouges, je me suis caché pour mieux me perdre je ne pouvais plus rien toucher que la mort et son sujet regrettable dans les livres, regarde dans mes mains il y a juste ce qu’il faut de lumière pour mieux passer dans ton corps endormi que ton père réclame depuis toujours, n’est-ce pas que nous devons nous suivre comme de l’eau pour trouver des navires sous nos ongles. Récifs. Embarcation que le soleil ramène à nous, un don de la dernière syllabe pour les graver toutes les unes après les autres dans le silence ancien des murs je suis prêt à me jeter dedans comme la dernière fois lorsque que j’ai été poussé dans le dos par un léger vent frais qui nous venait du Sud. Je suis prêt maintenant à vivre toutes les expériences et tous les accidents avec toi, de mer et syllabique, un don je dois faire un don avec ma voix et puis me taire si c’est possible encore d’y exister même de travers même mort même si c’est obscène, afin d’y infléchir le parcours des oiseaux dans le ciel perdu, je cherche la phrase la moins soignée des dieux et même si j’ai commis un meurtre après la naissance des eaux similaires qui m’ont poussé vers toi, il y a des objets sanguinaires que nous portons en nous comme d’estimable chute qui nous freine et nous les absorbons comme de la pierre comme du charbon, il faut écrire des choses dessus pour oublier la mort, alors je vais voir s’il pleut et je vais te laisser me sortir de moi, ici je dois faire un enfant à ma mère pour qu’elle est une fille par-dessus tout, et qu’elle porte mon nom générique effluve je dois la laisser passer, et la couvrirais de fleurs après ma mort, mais je suis en train de partir, je dois faire d’incalculable plan pour donner toute ma peine à tes yeux car maintenant je veux rire de tout et de n’importe quoi, je dois continuer à te faire du mal pour être enfin heureux, le bon reflex c’est de tout te donner car on travaille par numéro et sensations ici, sais-tu les différents symptômes qui cohabitent le mieux dans un corps et dans une tête malade,  je dois nourrir avec ma bouche ton propre enfant tué par mon sommeil le plus chaleureux et doux qui soit pour ton ombre je dois bouger mon épaule si jamais tu me vois encore, je vais aller directement sous la terre chercher la voix du chœur qui martèle l’horizon et la marche pour y accéder, ce matin as-tu remarqué la vitesse des chevaux à surmonter les vagues, et comment le ciel change de couleurs après coups, il y a des marques blanches sur ton visage c’est peut-être pour avancer plus vite dans le feu des chemins qui sèchent dans ton corps à moitié nu comme des gypsophiles blanches sur tes lettres bleues en forme de larme et de faïence mais ce n’est pas sûr du tout c’est pas logique mais rien n’est logique dans cette histoire d’amour un peu folle parce que suicide ou mauvais présage c’est un tout comme le métal qui circule dans nos corps, c’est dans la boite crânienne que je te cherche, en vain, mais pas dans leurs odeurs de schisme et de prières incongrues, tu sais le deuil d’une balançoire dorée pour un enfant comme moi c’est comme de la peinture qu’on met tout là haut là haut sur le métal des cathédrales en bernes pour recevoir des larmes de plombs qui nous cassaient toujours le corps à l’origine. Est ouvert cette ouverture dans le ciel pour ouvrir nos épaules et nourrir des soleils qui ne viendront jamais nous donner du lait à nos muscles pour avancer. Nous sommes devenus lents. Et brûlés par cette faute ou cette course autour d’un cercle qui nous a définitivement effacés pour le restant de nos jours et de nos vies, alors il manquera toujours cette peau friable qu’on a dans le vagin comme un diamant taillé dans le réel elle m’encula

 

 

 

 

 

 

 quinze décembre deux mille onze - nanterre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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