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suicide toi mon fils [ d i v ]
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11 janvier 2012

L’université du cheval.

 

 

 

 

 

 

 

 [ tout s'é(par)pille quand on veut vraiment

question de cire

chaude

ou

froide

c'est

selon ] 

[ detes ]

 

 

 

 

 

 

A cette femme qui prie devant moi devant les choses en or et de passage parce qu’on n’est trop nombreux à s’attendre pour s’entendre dire à l'oreille aux mêmes endroits des mots d’amour le meurtre la chicorée mais je n’ose pas je suis timide c’est probablement à cause de mes parents des femmes et d’un certain regard j’aimerais pourtant lui poser une question simple et sans trembler elle est toujours là devant lui je m’approche d’elle je suis presque à sa hauteur encore quelques mètres à franchir les plus difficiles à faire la croix du christ est de moins en moins rouge elle est bouffée par le temps et les termites qui font probablement notre travail aussi c’est l’émotion qui fait qu’on ne croit plus en dieu mais à la neige et au silence des églises parfois je me promène dedans tout contre toi pour mieux glisser sans rien attendre comme si j’étais dans ma propre mort ou celle d’après ou dans une autre idée il faut choisir le bon angle la bonne couleur c’est souvent difficile de poser une question à quelqu’un qui n’est pas dans le mouvement séculaire d’une marche d’une course d’une voix qui te dit vient c’est très confus. Je dois partir et me laisser prier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
E
[un/e]<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> je me suis taper le film long beau tellement triste et vieux qui raconte le livre de Kundera je l'avais lu ce livre couchée dans l'herbe un peu piquante un peu haute il n'y avait pas de coquelicot mais c'était bien tout de même dans l'ombre d'un arbre sur un banc dans la ville ce livre qui parlait si gravement de l'insoutenable cette légèreté prenante si prenante dans la laideur la gravité la beauté cette beauté devenait si terriblement impossible a respirer a vivre a lire j'avais vu les images véritables et ce film il y a longtemps pourtant oui pourtant il y a quand tu écris je cherchais le sens ou le mot depuis longtemps mais le sens ce sens cible uniquement parce que quand tu écris tes lignes interminables déchirures magnifiques folies je sens un insoutenable plus terrible que la beauté une insoutenable douceur
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