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suicide toi mon fils [ d i v ]
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17 mars 2012

accident de car bien alignés le temps qui gagne

 

 

 

accident de car

 

 

 

 

bien alignés le temps qui gagne des secondes précieuses indéfinissables il y a nos esquives frontales nos belles paroles que nous suivons peut-être avec des cris d’oiseau tu les entends on salive déjà l’odeur des coquelicot dans un chant bleu à cloche pied mon tricycle est dans sa boucle infernale au milieu des voix qui disent de bien faire attention au mur que tu ne vois pas le monde il faut se laisser faire chemise blanche j’ai traversé la mer dans ton ventre est-ce que c’est possible d’ouvrir une porte pendant l’averse il fera beau d’une extrême tension un pas juste après l’autre l’histoire c’est la peau le corps de la noyée Manon d’avoir été tout un dimanche c’était de la soie avec tes dents quand tu mordais les oreilles du cheval continue il faut sortir de moi l’éternelle enfant triste au milieu des roses et du lilas froissés encore je voudrais m’exprimer te prendre dans mes bras une heure intestinale une heure au milieu d’une minute parler avec les morts c’est quelqu’un d’autre que moi dans le silence je suis vert comme les statues qui se penchent le bronze pour se laver les mains et tout recommencer demain je voudrais écrire des mots d’amour sur la peau glissée des raies Manta et peindre dans un tableau de jean Michel basquiat l’angélus à la vitesse du vent le sexe dans un écrin trop lourd et puis le chat pour me couper l’oreille j’aimerais entendre la partie sombre des femmes et des hommes qui ont rendu les armes en ivoires des éléphants filles dans des sacs poubelles c’est l’ordre et le chaos d’un monde parallèle que tu as caché sous tes ongles quand nous avons perdu la tête dans les étoiles est-ce une averse la fin du monde la forme d’une bouche dans l’accalmie du vent j’ai retrouvé tes boucles d’oreille dans la terre accidentée où nous avons caché nos souvenirs l’or du soleil la texture des cheveux la douceur des crinières tout près de notre épaule maladive et décriées dans l’eau qui changera de couleur quand la fenêtre sera cassé au fond de nous des murs comme s’il en pleuvait avec le cri des oiseaux l’errance d’un chiffon bleu derrière ton dos pour éviter qu’on te bouscule et t’échappe un livre pour être pas grande chose sous le bras une histoire d’homme et de mouvements de rythmes et d’amplitudes où nous marchons le cœur serré au milieu des petits cercueils blancs  

 

 

 

 

 

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