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suicide toi mon fils [ d i v ]
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18 mars 2012

FOUILLE ce qu’il te manque ce qu’il te manque le

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FOUILLE

 

 

 

 

ce qu’il te manque ce qu’il te manque le plus au monde c’est l’amour l’amour dans un écrin la pierre précieuse avec la vue dehors l’iode et la lumière pour respirer le corps de l’insecte écrasé en train de se débattre encore dans l’eau avec ta bouche en train de le noyer c’est mort et ça remonte tout ça c’est dans le cœur c’est dans le cœur de l’enfant nu à son réveil on a construit des ponts qu’il était seul à traverser le monde le monde aigüe dans le jardin brûlant est devant toi la production est productive les douleurs je m’en approche je m’en rappelle très bien quand le soleil est jaune la production est productive à l’envers alors alors rien fouille fouille dans la ville les 2 visages rouillés de notre histoire au fond de l’eau mais c’est le mien que j’ai perdu hier on était loin très loin du rivage un homme dans tes bras allez fouille fouille oui comme si c’était la première fois j’aimerais écrire que tout va bien mais tout va mal alors fouille fouille avec ta salive j’ai froid j’ai froid j’ai rien au monde moi j’ai même plus toi allez fouille qu’un reptile mange un autre reptile avant nous n’en parlons plus tes lèvres oh tes lèvres oh arbres blancs blancs comme ta nuque trempé par le soleil un ventre un ventre pour me sortir de toi qui n’aura bientôt plus de sens non quelque chose est cassé flotte au milieu de nous mais quelque chose se tenait droit des portes des portes toutes neuves quand quand les nuits sont atroces avec l’adversaire en face de soi allez allez fouille les 2 camps les deux camps dans le non man’s land profond à l’origine quelque chose se tenait droit ma bouche dans ta bouche pour me donner de l’air la vie l’eau l’érosion tous les parfums toujours au centre de l’écran mais la ville la ville est morte n’en parlons plus n’en parlons plus de la ville fouille fouille sous du sable c’est la volonté des dieux et l’opéra du monde qu’on entend en boucle alors alors je regarde je regarde la télévision qui détourne les images ou l’enfant meurt au soudan et toi et toi pour te laver les dents il te faudra combien de kilomètres mais je m’arrête là                          fouille fouille avec mon corps c’est le seul contact que j’ai avec le monde extérieur du dehors pour voir ou passe les anciens fleuves dans ma chambre dans ma mémoire c’est c'est la danse c’est la danse du  beau papillon crevé qui va plus loin que tous ces massacres et appareils photos fouille fouille pour m’apprendre toutes les sensations du corps violent amoureux et j’en passe alors fouille ma langue mon corps et mes mains nues que je te tends sur mon corps mon coeur pour me donner du plaisir seul est-ce que j’aime ça fouille fouille le miel que j’ai donné un jour à la petite fille d’une russe à l’école où nous avons grandi ensemble fouille mes bras mon dos ma gorge ma langue je vais mourir demain je vais mourir demain fouille oui fouille déjà ma tombe le bois où je dirais d’entrer fouille la cathédrale morte et pourtant là que j’ai dans le ventre moi qui moi qui n’est jamais reçu dieu ni personne fouille la poésie en friche que j’emmerde et que j’encule profondément parce qu’elle m’a mis là au milieu de ce courant inter égo où beaucoup de femmes ont pleuré devant moi fouille mon souffle la cataracte des beaux jours où nous tremblons ensemble de froid de peur et de fatigue à l’idée de faire un enfant mort pour les rois et les reines qui nous gouvernent mais où est l’or qu’on nous avait promis les beaux mouvements les belles paroles ah les belles paroles fouille-moi le plomb l’appât l’appât du gain le siècle à venir la minuscule errance de l’amour dans le cœur d’un homme qui regarde qui regarde le bleu du ciel et qui se soit déjà dedans mais nous sommes tombés dans la cage des grands fauves alors alors alors c’est le combat de trop qui nous a fait perdre l’équilibre fouille oui fouille quand le soleil est jaune devant nous fouille ça sent bon maintenant ça sent bon c’est délicat c’est toi je peux me parler je peux me parler fouille je peux me parler rire avec le chant des baleines et des oiseaux sidérants et des femmes et des femmes à moitié nues la terre est en nylon comme ta brosse à dents la terre elle nous dira de tenir encore un peu avant les fouilles

(après impro)

 

 

 

 

 

 

 

 voix texte & musique : olivier s

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