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suicide toi mon fils [ d i v ]
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21 mars 2012

VOYAGE AU BOUT DE RIEN [ je peux toujours écrire,

 

 

 

 

 

 

         VOYAGE AU BOUT DE

                            RIEN  

 

 

 

 

 

[ je peux toujours écrire, vous voyez,
mettre des mots ensemble parce que
c'est ma manière à moi de faire de la
musique, de peindre, de faire l'amour ]
                                        [ J_B ]

                                          

 

                                          

 

 

 

                                       en perdition en déséquilibre tout le temps j’essaie de me suivre partout où elle va j’étais animateur pour enfant sur la digue je dis ça parce ce que j’aime bien les femmes couguars le sérieux contre temps un lointain oncle l’encre et les ballets qu’on étale au pinceau dans des fentes zénithales c'est rentré très très loin dans la machine et puis c’est tellement beau la colère reste à nos yeux comme l’apparition d’une image dans l’eau c’est toujours magique je me souviens du plan à la fin du film ou jean pierre léaud court sur la plage avec un petit chapeau sur la poitrine une chemise d’homme le regard que nous suivons nous vivons toujours les mêmes histoires des voyages en voiture avec elle en veux-tu en voilà de l’amour dans une goutte d’eau quand on était petit on était piégé sous une avalanche de un mètre pendant trente-cinq minutes pourquoi ne pas mourir en Afghanistan on décide un jour de regarder l’autre très longtemps dans les yeux plus personne ne bouge qu’est-ce que j’aimerais ne pas être un homme mais un plan fixe sur la plage qui coule pendant des heures la nouvelle vague c'est moi qui cour dans le vide c’est un peu étrange ce morceau d’aventure dans l’histoire c’est un peu difficile en ce moment pour moi de traverser toutes mes photos de vous décrire une couleur avant l'autre c’est un moment qu'on vient de perdre ensemble et qui vient de mourir là le couple amoureux qui plait à tout le monde c’est très étrange un œil de mouche le lointain qu'on peut serrer dans ses bras un livre sur laetitia casta toute la beauté du monde en noir en blanc je peux très bien imaginer qu’il y a une sorte de complicité très brève à tout ça des symboles un système ambulatoire des coursives des petits mouvements de front sur le côté de l’ombre et des fragments de corps le lieu est un mélange de rêve et d’images dans la tête qui tournent à 190 degrés je n’avais pas à porter de la lumière pour être trois dans le livre toujours un papillon sur mon épaule qui s’impose à moi c’est un mystère et c’est assez curieux un architecte une femme connue et belle morte à 27 ans les trois c l'ombre de la discorde une mère à la bouteille elle me blessait quand j'approchais ma peau des hommes à la surface en équilibre prête à tomber se rendre je suis très ému d’apprendre la langue des assassins pour intégrer mon histoire dans la vôtre un silence absolu perdu dans la forêt j’ai pleuré quand je l’ai lu en temps réel l'actrice qui conduit toute seule la nuit pour aller rejoindre son grand amour mais hélas ce n’est plus possible parce qu'il neige depuis 3 jours on recommencera demain la dernière prise quels sont les repères que je n’ai plus le futur mari etc etc… poing mort je dois me laisser passer bonne soirée il y a il y a deux générations à la cave qui me sépare de moi on est chez lui on est à jérusalem Est j’ai appris l’hébreux pendant les premiers essais j'ai un élan naturel vers agate en bas des reins je n'arrive pas étendre mon bras cette conversation qu'on avait de part et d’autre du mur je l'ai faite alors que tu avais 8 ans est-ce que je suis vraiment vivant ou pas à la perfection je m'abandonne j’ai des phobies mais je ne vous dévoilerais rien c’est personnel et antinomique je suis juif arabo musulman chrétien blanc français chien roux missive mis là entière dans le feu qui est clairement rattaché à mon enfance comme un de ces livres remis dans les grandes mains qui est beaucoup trop grand pour moi qui me blesse et me donne l'envie de me tuer avant l’autre les yeux fermés pour oublier ce qui s’est passé après j’avais dessiné l’absence de la mémoire la courbe plane le sang de la colombe le grand mur absorbé par l'eau l'image qu'il faut détruire avec les dents qui manquent sur le dessus devant courbe il faut qu’elle tombe à l’intérieur de moi c’est pas facile d'enjamber les corps secs j’ai la mélancolie comme passion dans la tête une symétrie presque parfaite de plus en plus fouillée une peau qui cour les rues ça va pas je m'exerce dans des grands virages je n’arriverais jamais à supporter personne les fils de qui chantent et qui font du cinéma comme thomas dutronc moi ça me donne la chiasse la gastro anti rythme garçon s'il vous plait la même chose sous les panneaux solaires la popularité des acteurs chanteurs face aux artistes peintres

 

 

 

 

(dispersion 2)

 

 

on sert les dents
j’ai une profonde addiction

pour les chaussures des femmes
identifiées par un problème
qui n'est pas

moi  
deux filles
trois sœurs
une mère
j’ai

une tendresse toute particulière
et quelques plaies dans le nombril
madame s’il vous plait
monsieur  
j’aime bien les tonnes de fer sous la fenêtre
les autres sont la raison de notre malheur
je n’aurais jamais le temps d’écrire
l’histoire de l’homme et de la femme
couchés  
je vois toujours la même épave

coulée dans un mur
un zébulon qui saute de sa chaise
comme une petite chatte
j’aimerais bien qu’on me propose
une histoire
où on me brûle les ailes
comme si devant nous
tout était possible
cette conscience là
du verbe aimer
prendre et perdre
et je m’enfuis déjà
est-ce une langue
un appui
et voilà

que je suis toucher à mon tour
par la grâce confidentielle
d’un trafic d’ombres et de lumières
ça laisse un drôle de goût
dans la bouche
l’amour
quand je le regarde en bas
j’ai la trouille
moi de lui
je passe une partie de mon temps

dans la violence
j’aime le coton
la balustrade glacée qui fait mal
aux coudes
je suis obsédé par les tombes
des jeunes gens suicidés
bientôt c’est mon anniversaire
c’est moi
qui crie

sur la photo

du verbe crier
mon père est dans son atelier
je comprends tout maintenant du vide
et des falaises
en nous
j’avais un corps

je n'avais pas fait attention
une corde à sauter
un trou dans l’état

amoureux
je m’identifie à des sentiments vrais
pour jouer des scènes
dans mon histoire
je n’avais pas froid aux yeux
allez
suranné

supprime pause
il faut y aller maintenant
dans l’abdomen des choses
et des guêpes
afin que je progresse
et je retombe

parfois mal
fragile fragile
oui c’est ça  
c’est très émouvant
quand elle

nous dit ça l’actrice

à la découpe  
elle a un super rôle de merde
car elle ne pleure
quasiment jamais
entre les lignes
elle n’écrit pas

je ne vois pas
la projection des sentiments
avec ses yeux
un peu perdus
qui défilent
au féminin
sur le papier glacé
et je la crois
à cause d’une blessure
qu’elle s’était faîte

aux genoux à la cuisse
en l’embrassant 
j’ai passé une journée
avec moi
sur la grande roue
l’écart que j’avais fait
entre le ciel et moi
était malade

et super beau
je tombe sur des photographies
que je ne peux pas vous montrer
maintenant la vie réelle est là
elle dégage une impression
de déjà vue
qui me sert à découvrir
elle dans son bain
nue
en attente de paiement
un livre emblématique
sur le plaisir et sur la mort
car je ne réponds plus de rien
ni de l’amour
l’amour est une implication
de couleurs dépecées
par un soleil
très central
qu’on déchire avec les dents
par manque de temps
de cheveux et d’inertie
je sens la chambre de la fenêtre

derrière moi
la vie est un spectacle de tissu
mobile
vingt cinq mille roses
+ 25 000 roses
font
deux2

que je ne vois pubien

 

 

 

 

 

 

détection des angles morts
cohabitables et lents
dans la nature si parfaite
et si juste
où nous mourrons chaque jour un peu
les beaux jours
les jours heureux m’ont bouleversé
dans leur rythme
quand votre mère était gravement malade
dans l’homme que vous êtes aujourd’hui étrangement seul
je ne savais plus rien une gomme
une goutte importante de soleil
vient butter mon front
mais j’ai une voiture
une marre et une télévision
en face de moi
l’œil du guetteur
j’ai tenté plusieurs fois de dire
ce que je ne pense pas
peut-être c’est chaud
et délicat
je prends ma voiture
les femmes s’habillent de plus en plus comme des putes
c’est consensuelle et dégradant
on le sent très bien
dans le cœur des gens
des petits voiles administrés
plus personne n’ose plus rien
abordé
on baisse les yeux comme ça
vous ne me regardez plus
on rêve de petites culottes roses transparentes
sur des séjours linguistiques
la guêpe devient un avantage
on ne garde pas souvent
les mêmes souvenirs
les hommes regardent des films porno
et bandent dans le collimateur
des ondes et des mauvaises images
bonne chance
et vont sur des sites gay
pour se masturber
en moins de cinq minutes
c’est plus rapide et c’est plus simple
c’est comme le monde
et vous pas
tout doit aller très vite
il y a la bonne case à cocher
sur les sites hétéros
j’ai noté ça quelque part
sous la peau
tout près de notre région
de ses produits manufacturés
il y a 355 mecs pour 17 nanas  
moches et un peu grosses
pour la plupart du temps
qui n’ont que l’embarras du choix
pour voir une queue double
en plan large
sur grand écran
en moins de cinq minutes trente
et gratuitement
en +
la bonne veine du bonobo
nous sommes les singes de la sagesse voilà la catastrophe
voila le monde dans lequel nous vivons
un peu plus personnel
que toi  
le désir est déjà tué d’avance
une centaine de fois
on jute devant un mec
en train de se foutre
un gros gode en caoutchouc dans le cul alors que nous rêvions nous
de la peau
d’une jeune fille
belle et douce
avec des mouvements
ondulatoires
un peu sexe
sinon  
l’entrée des cimetières est toujours gratuite pour tout le monde demain soir en début de journée   

 

 

                                   

 

                                               à la base je voulais faire un livre sur l’amour mais je n’ai pas réussi il est deux heures du matin dix huit heures trente du soir c’est la fin du modèle et de la reproduction je ne vais pas mieux mourir je suis vivante je suis le dernier écrivain qui n’a pas été édité c’est fini aujourd’hui je ne dois pas faire la tête le fil est décousu dans son existence l’apocalypse c’est quelque chose de difficile à raconter et tu m’as dit et tu m’as dit je t’aime au loin la gare est tout à fait convenable je voulais être chauffeur de train il faut voir ça la canopée jouit de la lumière et des canyons ça change de lumière tout le temps les gens sont des espèces d’objet hallucinogène sur la question de l’amour et la question du corps et du temps qu’on transporte dans notre façon de fer il n’y a pas eu d’accident depuis des millions d’année pourquoi les gens ont choisi la méchanceté de vivre la micro résistance les violents combats le tic tac c’est la pendule je n’ai pas fait d’enfant ni le bien ni le mal il n'y a pas grand fleur il y avait le point de départ pour partir d'une beauté d'une force évolutive et contraire la poésie ce que jeune homme la compréhension du monde par l’écriture mais c’est un puissant échec au fond de moi maintenant je dois me débattre pour faire créer de la musique ma seule et dernière histoire dans le monde des vivants je dois jeter maintenant toutes mes forces dans un autre combat  

 

tapper avec un clou sur cette nouvelle matière avant de dire je t'aime à ma mer

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
ça ressemble toujours autant à ce qui défilerait dans votre propre tête au moment de se noyer.<br /> <br /> Mais il faut lire plusieurs fois, ralentir à l'intérieur de soi ces images d'un autre esprit et d'un autre corps, d'une autre vie, pour goûter vraiment la beauté.
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