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suicide toi mon fils [ d i v ]
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25 mars 2012

un jeu une vie un précipice le temps court vite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

un jeu une vie un précipice le temps court vite très vite trop vite alors on y va on se jette à corps perdu en lui il nous mange nous digère nous recrache alors on repart après autre chose puisque le temps ne veut pas de nous un soupir une lumière une lumière sainte l'amour le cœur la vie il faut s'y rendre mais par quel caverne par quel chemin le pont le pont je ne vois plus le pont je voudrais le revoir pouvoir personnaliser à nouveau l'objet qui mènera là-bas la quête est longue j'ai soif j’ai soif j’ai soif je voudrais le revoir le pont l’amour le cœur la vie il faut s’y rendre j’ai soif moi dans ma gourde je te laisse la dernière gorgée toi mon compagnons de voyage nocturne je voudrais le revoir marchons loin marchons mal peu importe l’amour le cœur la vie un soupir une lumière marchons mal peu importe mais ne cessons jamais de faire retentir nos pas sur ce sol qui ne sait plus quoi dire la vie il faut s’y rendre mais par quelle caverne par quel chemin le pont par quel chemin le pont nous digère il nous mange très vite trop vite alors on y va on se jette à corps perdu en lui un précipice le temps court vite très vite trop vite mon compagnie de voyage j’ai soif ne cessons jamais de faire retentir nos pas sur ce sol qui ne sait plus quoi dire marchons loin marchons mal puisque le temps ne veut pas de nous il nous mange nous digère nous recrache alors on repart après autre chose sur ce sol qui ne sait plus quoi dire l’amour un soupir mon compagnon de voyage  

 

 

 

 

 

 

texte : hhowls / musique : d i v

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Commentaires
D
r a v i
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H
Quelqu'un, quelque part, m'a lu, entendu. C'est une bien étrange nuit qui se transforme en un merveilleux instant. Je suis flattée, je viens souvent par ici, les phrases, le mouvement, la ponctuation qui nous crie qu'il y a plus important ailleurs, le fond, le coeur, le magnifique dilemme teinté de cru. Je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas qui je suis, vous non plus, mais ce morceau résonne en moi comme une belle évidence, inlassablement.
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