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suicide toi mon fils [ d i v ]
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10 avril 2012

ABC Les hivers au bout des doigts. Les nuages

 

 

 

 

 

ABC

 

 

 

 

Les hivers au bout des doigts. Les nuages comme s’il en pleuvait. Tu veux voir quelque chose qui bouge. Tu veux voir la mer bien installé derrière un hublot. Et moi je rêve de Cassiopée l’athlète sur la colline toute inclinée en bas. Pour voir le petit animal fauve sortir de mon ventre comme la dernière fois. Une lame de fond une barre qui m’a plié le chien le sang et l’horizon sanguin pour écrire que nous y sommes presque déjà arrivés. Quel temps fait-il sur nos épaules quel temps fait-il à l’autre bout du monde. Ça me traverse à peine pour voir le jour comme un dimanche. Mais je traine là debout dans la mendicité des ponts. Cochère l’asphalte à contre temps est terminée quelle chance. D’avoir été ce bout de métal cette bouteille à la mer. Ce noyé sans oxygène à forte dose qui passent entre les jambes. Entre les 2 arbres du jardin d’à côté mal suspendu de travers. Et quand je pense à moi je repense à cette maison abandonné dans les bois c’est l’enfance sous la pluie que le vent disperse avec son gravier fin pour compter nos pas nos dents et nos bouchées de pain dans la gorge affamée des oiseaux que nous mordons par habitude. Nous avons perdu tous nos combats alléchants nous sommes conditionnés par les images et le temps qu’il fait dehors nous sommes conditionnés par la foule les grains de riz au-dessus de nos têtes volent en éclat comme des saisons blanches. Et tu verras le ciel bleu prolonger ta course dans ta chambre les hippodromes les mois de mai les champs de fleur la dissonance et la menace des nombres impairs quand nous sommes 4 dans un même corps. Il y a derrière nos pas nous enfin ce qu’il en reste des étoiles mortes c’est vide nous sommes tombés dedans et tu t’élances tu trembles mais avais-tu le choix de me suivre. Une heure que je fais ça sous la course des nuages je comprends pas tout. Des muscles interchangeables des zones érogènes arrêter dans un corps sain à droite je lance une prière pour que tout cela s’arrête à temps. Une heure à diriger mon ombre quand nous étions perdus hôpital médicaments tous fous alliés et toi qui me relève me désinstalle me hante quand la phrase est terminée. L’horloge et le rythme des secondes une larme dans le calendrier des jours et je m’efface. Je coche à un endroit du monde une marque pour être un homme une femme une autre nuit un autre appel un autre appel un autre appel je sens ta main sur moi quelle est la différence là-bas où les murs tomben.t Corde à sauter rimel et grand canyon. Tu aimes une avalanche le masque qui te protège. Combien de fois tu m’as craché dessus ta rage de vivre et les comète ultra basses et les soldats combien de routes enneigées pour ensevelir un livre à la portée des yeux des rires et des chansons nous sommes ici je te regarde nous sommes ici retournes toi. Nous avons suivi l’étrange fumée pour nous perdre amphibie soleil d’azur et plus si tu regardes la tête toute esquintée qui dépasse à l’arrière de l’auto. Un père découvre son fils. Blessure et bras plongés dans l’or des minuscules paillettes nous sommes déjà en Ethiopie ou en mer de Crimée pour parfaire le monde de quelle heure à quelle heure je visite en courant les murs de la prison de bois d’arcy je les entends je les entends je passe. C’était comment le rouge vif dans la voix quand tu m’as donné ton cœur la vie et toute l’eau qui allait avec. Du sable pour oublier ton cri la voix pliée que j’entends dans les chiottes quand ils t’ont rasé la tête. Hier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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