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suicide toi mon fils [ d i v ]
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11 avril 2012

Sonia Wieder-Atherton Catharsis. Monde cruel. Ce

 

 

 

 

 

 

        Sonia Wieder-Atherton

 

 

 

 

 

            Catharsis. Monde cruel. Ce qu’elle met. Des petits mouvements. Dans une chose. Qui s’appelait Haddad. Désastre amour. L’aile que nous avons choisie. Quand le soleil tapait. Scarabée dort. Aux cheveux. Quand ça commence. Au plus difficile. Mais j’adorais. Passion puissante. Ça a heurté les murs. Première suite. Penser à l’action. Qu’on va mettre en place. Ça chante. Personne ne voulait sortir. Personne. Qui êtes-vous ? Je ne dois pas continuer. Un sourire de toi. Qu’est-ce que l’étreinte ? Une limite ? Une forme ? Un détail ? Un poids qui tombe ? La phrase avec le corps ?  Le corps avec la phrase ? Tu lèves la jambe en l’air. Pour attraper un fruit. Merveilleux au sol. Pour voir inversement la vie. Comme elle vient dans l’image. Regarder un mur blanc. Très longtemps. Pour ne plus avoir. La perception de soi. Quand nous aurons traversé la plaine. Sur les mains. D’Est en Ouest. À Saint-Eustache. Où les violoncelles. Ont cassé les bancs d’école. Dans la cité. Plus directement. Dans cette image. C’est joli ces couleurs. À la craie. Dans tes yeux. Qui se ferment. Dans les miens. Pour découper. Démolir. Un morceau de peau. La vie quotidienne. Quelle image ? Un seul exemplaire. C’est tout… Dans cet ouvrage. Que tu verras. Dans le livre. Et le corps. Que tu traverses. Et puis. Des normes. Et des surfaces. Pour t’offrir. Quelque chose de doux. Seule dans un état d’ébauche. Elle savait par cœur. Les 3 strophes. En retrait. Elle y va. Nous y sommes maintenant. Dans les articulations. De notre vie. Pour essayer de retrouver. Une personne un pays. Un corps un chant. Une fleur un myosotis. Je me suis rendu dans ce parc. Pour comprendre. D’où je venais. Grâce au jardinier. J’ai ramené une montre. 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
c'est vraiment très beau. Chaque courte phrase pose une question à laquelle elle semble en même temps répondre, dans l'arrière-plan de l'esprit. Là où la pensée est indissociable de l'émotion et des sensations du corps, de ce que l'émotion fait au corps, de la façon dont elle envahit et colore, distord les sensations - dialogue intérieur avec l'autre, l'interlocuteur silencieux et aimé, dialogue imparfait parce que sans réponse, juste posé là.<br /> <br /> Pour moi l'essence de l'écriture "d i v".
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