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19 avril 2012

Für Die Isolierung And Goodbye [PART II] J’aime

 

 

 

 

 

 

 

 

Für Die Isolierung And Goodbye [PART II]

 

 

 

 

J’aime toujours au temps pisser dans mes mains quand je rentre chez moi le soir, y a des rideaux blancs comme un lac en forme de volute estomac ça file et lucarne, c’est très moche chez moi c’est sale et ça pue la mort que je vais porter sur mes épaules : et je crèverais tout seul. Il n’y a rien. Que des miettes et des cadavres de fleurs amours anciens les siennes, j’en laisse toujours un peu m’évacuer m’en sortir. Quelques gouttes. Les cents douze chevaux dans le feu pour finir la statue de mes envies que je ne finirais jamais. Vomir quand je dormais. Je trouve ça, déconnecté, je peux pas, des maintenances des ombres nouvelles… Pour empêcher et pour ouvrir la peau dans ce sens là, où se cachent des dizaines d’insectes, on ne peut rien faire avec ça on le sait très bien… Dicter sa carapace absolue. Encore des passages nuageux. [ La pluie, se suivre, et se renverse. ] Ça me rappelle dieu. L’orage primitif, l’inox glacée sur la margelle, où nous mangions enfant, la découverte, et un parcours semé d’embuche, fait bien attention devant toi quand tu lèveras le silence comme une nappe d’eau pour tout débarrasser devant l’hôtel et le parc, ce soir c’est lourd ce que j’ai à porter, c’est comme une manœuvre pour ne pas me heurter ou accélérer ma chute et d’un revers, un muscle chancelant, je m’abandonne, je me trouve laid, lait pris bien sûr au pis d’une vache morte (ça va de soi) non mais oui, j’aime beaucoup ce titre (le passé en avançant). Pas vous, au devant de la scène qui recule quand moi j’avançais pour lui dire... Je me trouverais une maladie. Moi. Quand j’étais malade à la maison j’étais sur le ventre la tête en bas dans les pieds les pieds en bandoulière dans le guidon sa forme comme un ustensile pour poser dessus. Le linge froid. Il faut chercher la phrase qui sonne juste dans un jardin. Ça sort de moi ça rentre en vous les petites fourmis rouges comme des étoiles de mer à vent... Je n’aimais pas l’été, les guêpes trop dangereuses, quand nous n’étions pas forts, la mousse un peu trop verte sur le sommet rapide des abysses c’est là qu’on pouvait se suivre un peu, un peu machinalement c'est vrai : en somme, ça va très loin, mais aucune saison d’avoir peur, aucun dieu qui ne se manifestera dans notre salive blanche, aucune enfance pour être heureux : mais c’est comme ça qu’on crie le mieux je crois avec sa langue (même si c’est une langue morte). Le corps à l’envers pour perdre toute vision du monde et toute notion du temps : il faut rendre la phrase à son état premier, brut, et naturel, tu m’écoutes, elle est seule. Non. Elle est seul. L’écaille n’est pas un chemin : le chemin sur les animaux est bien plus foncé que ça d’ordinaire, il est jaune et transparent pour mieux le colmater à ce qui manque (un navire un pont un bout de terre entre les deux, tu chantes…), c’est le plus petit espace manquant pour perdre et raviver le souvenir des jours heureux, il faut tordre pour s’en souvenir il faut s’en souvenir un peu pour tordre aussi. NOUS PERDONS QUELQUE CHOSE. Un dernier rappel, tu fronces : 1 deux 3 quatre, tu tombes, sur le chemin des animaux... Et t’as les yeux ouverts qui collent, à cet endroit là. DU MONDE. Pour étouffer ton cri plus puissant que les atomes et les rivières. Equarrir, équarrir en grand, s’abandonner pour à nouveau se perdre, nous sommes si petits devant la tonnelle à charbon, marbrée pour l’éclaircir ou la contenir (toute l’eau qui déborde d’un seul coup, toute cette imagination qu’on avait dans le cou et non pas dans les jambes pour écrire à nos morts et aux étoiles… (tu sais, filantes). Tu sais saisir ? Et c’est toujours pareil. C’est la voix qui tremble, pour trouver son chemin entre les fins cheveux de la statue, qui possède déjà notre corps. Et nous sommes là, à attendre. A attendre quoi ? Je n’en sais rien.   

 

 

 

 

 

 

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