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suicide toi mon fils [ d i v ]
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14 décembre 2012

RETOUR AU MONDE ; ; fatigué d’être ou d’avoir été

 

 

 

 

 

 

 

RETOUR AU MONDE


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fatigué d’être ou d’avoir été ce que nous sommes éphémère dans la buée d’une larme le temps d’un instant le temps de la séparation fatigué d’être le pont écarté entre tes bras la nuit où tout semble avoir été jeté avant nous le silence c’est joué de nous un doigt dans la bouche pour me dire d’avancer à reculons je m’écarte un peu de la lumière pour appartenir à dieu après je serais toi un autre m’appartenir ouvrir les bras c’est mieux pour être avoir été un homme une rose de la neige n’ai-je pas couru trop vite pour me rattraper si j’ose vous appelez ainsi répondez-moi avant les autres.

fatigué comme ce métal qui grimpe dans le ciel et qui circule à contre sens dans le cœur et le corps distingué des couleurs qui n’existent plus devant nous c’est l’abandon des choses une petite goutte de bonheur entrée dans la maison nous a conquis tout le restant de la journée de la journée je suis fatigué sûrement du ciel et des étoiles mal suspendus pour arriver jusqu’à nous entières et maladives c’est une pierre plus petite dans le bras qu’un espace entre nous libre de toute intention de tout désir le sas pour me jeter dans toi l’interdiction d’une langue primitive pour écrire ton nom en face du mien en face d’une autre j’étais j’étais j’étais parti parti dans toutes les directions possibles

les trésors ont-ils un but d’appartenir à dieu comme ça c’est nous qui les plaçons dans nos poches pour arriver à nos fins je dois compléter la case manquante avec mon corps le cirque à poser pour disparaître je trace un trait avec tes yeux pour accentuer la courbe des monts et merveilles toutes les beautés rendues possibles dans ta tête pour détourner mon intention une marche et je m’arrête en plein vol pour accentuer ma chute ma fatigue et dire que j’étais vivant l’homme de toutes les conquêtes l’homme sur qui on pouvait compter les masques les souvenirs la petite bête entrée dans ta bouche pendant que tu dormais les poings fermés pour attraper le monde

 

 

 

 

 

 

 

 

RETOUR AU MONDE 2

 

 

C’est l’extinction de la mort, les petits livres se vendront cette semaine, par parquet de dix, sous une plaque minéralogique, avec une sonde qu’on s’était promis, dans le corps pour être heureux, y a juste un petit trait, un frein une barre, un poing de fixation qui fait masse, couleurs fonctionnement, sable et cris, plus perçant que n’importe quel choix durable, nous les exilés du mensonge, qui pensions que notre petit cœur, était tout à gauche pour exister dans la douceur, d’un filament d’été fleuve et fin, donne-moi ta soif, je me noyais, j’étais déjà tout propre, pour écrire sec, tout et son contraire, l’encre était une injonction directe, un passage obligé pour correspondre avec l’ennemi, les hommes, les animaux, sur-marin, les emplacements, l’anguille de mer, l’étoile et la guimauve, pour nous ensabler, ventre nu, tête à nos pieds, donne-moi ta faim, cette pierre qu’on porte au fond de nous, cachée dans un morceau de fleur, embarquée seule pour que tu pousses, un peu plus loin, ton chariot plein de terre, et confortablement mort, dans ma peau, que je soulève un peu, pour t’en donner prendre, tel un soldat perdu dans la trachée de l’eau, qui coule en moi, afin que je me relève avec ton souffle, alors, allez, pardonnez-moi mon rythme cardiaque, mon pouls et tous mes manques, je suis je suis je pousse encore, dix huit carats trouvé dans mon morceau de merde, que je retire avec mes doigts, c’est pas assez, pour être à toi, tout entier, ton enfant roi, ta minerve, au milieu d'un lac, pour toucher le bord, maman maman papa, votre lait empoissé suivra, tous les tuteurs que vous m'avez mis dans le ventre, pour recevoir encore la pluie réparatrice du ciel, et tous les étés blancs suivront, après oranges cerises, lavées par notre sang du milieu, qui passe par certains endroits, j’étais l’arbre enfoncé, dans un océan de pluie, combien de jours, vais-je encore attendre, pour croquer à pleine dent, dans le fruit pourri, pourtant plein de sucre, que je m’étais promis, avec les dieux vivants, tout autour, il y a l'articulation, qui engendre un mouvement, seul hôtel, au milieu du vent, encore visible, pour me protéger les yeux, des chutes spectaculaires, de la beauté du monde.

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
Je relisais ça chez Catrine, il faudrait toujours relire les choses a partir d'endroits différents, d'endroits ou elles ont été choisies, c'est ça aussi, un livre, un beau livre : Ça a été choisi par quelqu'un d'autre que son auteur ......non?. C'est juste une idée qui m'est passée par la tête devant la beauté de ces deux textes, leur profondeur.
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