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suicide toi mon fils [ d i v ]
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11 janvier 2013

LA DESCENTE c’est la descente, je retire ma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA DESCENTE

 

 

c’est la descente, je retire ma propre merde avec les doigts, ça tombe entre mes jambes et je rigole du spectacle que je m’offre, dans la salle de bain, en liquide et granulé, je peux rester comme ça des heures, à me vider, bien profond le doigt, jusqu’à la nuque collée là-bas, un rebond un passage, et ça tombe à mes pieds, j’aimerai m’en mettre sur le visage, et peindre avec, j’y pense, mon corps mon ventre, enfin tout ce qui me dégoutte, au plus haut point, les angles de la pensée, l’arc retord, bandé avec son fil, qui coupe la peau, et j’entre en moi, pour me vider, à la recherche de quelque chose, l’enfance verte, est comme un découragement, à la vie une masse qui circule, dans des endroits chauds, froids tièdes, comme la naissance la mort, c’est une image, c’est une image, c’est ça, qu’on lit dans les livres, quand tout le monde dort, pour oublier, la descente

 

 

maintenant je suis dans la chambre, j’ai quitté mon corps, je suis lavé vidé propre, les doigts aussi, les ongles peints, la menthe quand je me parle, des bulles de savon, le plaisir seul, introspection, où chaque endroit livre ses secrets, à la lumière, et je m’y colle, le plaisir seul à cette table, où il faut rentrer avec un code, et c’est parti, on cherche de la peau, une histoire, un ordre de passage, et c’est mon tour, est-ce que tu me vois bien, est-ce que tu m’entends bien, je vais jouir, je vais jouir dans ta bouche, à des kilomètres, il est 4 heures du matin, vaincu, seul

 

 

j’arrive pas à dormir, ma peau me fait mal, j’ai rêvé que mes dents tombaient, que les murs autour de moi, avaient quelque chose de singulier, comme la mort, il faut choisir entre le bien et le mal, alors je sors de moi, je mange beaucoup de sucre, pour attraper de la douceur et de l’amour, tout ce qui me manque, j’arrive pas à dormir, l’odeur de la peau, j’y pense comme un vaisseau fantôme, un muscle se relâche, sans faire d’effort, c’est l’abandon, ça y ressemble, un tas de sable, et c’est foutu, l’eau monte, pour ne plus respirer, quand j’y pense, à toutes ces créatures, volées dans les couloirs, où je vomis ma solitude, et leur parfum sur moi, que je respire avec les yeux, tu sais celui qu’on trouve, entre les cheveux la nuque, sur un éclat de porcelaine, qui rentre dans la peau, jour et nuit, j’y pense comme un vaisseau fantôme, dans un étang glacé, je ferme la porte, apprendre à nager seul, apprendre à nager seule, comme le plaisir

 

 

nos dimanches à l’envers, dans les feuilles coupées des arbres droits, il faut descendre encore un peu plus bas, pour se voir mourir dans les bras des statues vertes, qui ne parlent plus depuis des siècles à personne, je dis bien à personne, on est passé entre leurs bras, cheveux lèvres, tissu pourpre et rouge, j’inscris ton nom dessus, sous les étoiles, je suis fuyant, je me rattrape, j’aurais voulu qu’on prenne ma main, quand il y avait des orages, mais non, tu dois rester là seul et pleurer, le corps couvert de cendre, pour exaucer le sang, le lien et leur histoire, je leur en veux terriblement, d’être ce que je suis, devenu au fil du temps, je suis tombé quand ça va pas, quand ça va pas, quand ça va pas, une heure à chercher la bonne porte, dans les mots pour te parler, un peu de moi, un peu moi, et j’ai toujours peur de l’orage, et j’ai toujours peur de l’orage, comme un enfant, je dis bien personne, comme un enfant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
Dire ce qui est, tirer juste sans s'épargner, c'est ici souvent que je l'ai trouvé.
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