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suicide toi mon fils [ d i v ]
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25 mars 2013

01 / L'ENDROIT AU-DELA DES PINS (texte &

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

01 / L'ENDROIT AU-DELA DES PINS (texte & musique : d i v)

 

 

Oui Je suis juif pratiquant. Ashkénaze si tu veux. Dans le peuple de Salomon. Tombons marchons ensemble jusqu’à leurs livres. J’en ai plein le corps. J’ai les yeux bleus de ma mère. Et les mains assez nombreuses. Pour couvrir ton corps d’huile et de lumière. Assez forte pour éclairer la route. Quand nous partirons tous les deux. Sur le chemin des oliviers sous David. L’ordre a été donné de tirer sur les enfants. Du peuple vide. Insoumis dominant. Tu comprends pas. Tu comprends pas. Tu pleures dans mes bras. Chromosome Y. Avec la petite fille berbère sur ton ventre. Et dire que les miens étaient prêtres. Prêts à tout. A travers les millénaires . Les champs de blés qui confirment notre langue. Ecrite et parlée jusqu’à l’inverse. Tout à l’heure nous avons fait l’amour. Sur un cheval turc. Abandonné de tous. Ta bouche qui se détend. On peut parler des amandiers. A l’ombre des enfants. L’hiver jusqu’au région sèche. Qu’une religion découpe. Culture rituel langue. Je suis A. Orthodoxe musulman. Je suis A. Ou Juif sépharade si tu veux. Et puis ta peau et puis ta peau si particulière et puis ta peau ta peau si particulière et puis ta peau et puis ta peau si particulière. Quand nous faisons l’amour. Tandis que d’autre.

 

 

 

 

 

 

 

02 / FOR YOU (texte : d i v / musique : bissecta & d i v)

 

 

Ta petite gueule d’apache. Ta peau qui sent bon, quand nous sommes dans un cercle. J’aimerai que tu me coupes en deux. Que tu rentres dedans comme un soleil dans l’eau. Tissu velours, seul et silencieux. Comme dans le vi, une obsession pas mètre parcouru. J’écris le dernier souffle, fait de collages et de résines. Nous sommes des ponts, l’appareil génital des machines. Eau pâle féminin, ça m’aide à digérer. Quand nous brûlons quand nous brûlons. Totalement et sans somations. Tu me donnes tes dents. Pour que je me coupe en 2. Tous les dimanches tous les dimanches un vol d’oiseau dans les déserts. Tous les symboles et dieu qui parle. Des tentations du corps. Maussade à toutes les résistances, je devrais nous construire, je devrais nous construire. Parfois on pleure tous les deux pour les mêmes choses. Ta petite gueule pour oublier derrière mon dos. A l’extérieur in vitro tiède et sable. Que nous devons nous suivre. Et si c’était le dernier jour de notre vie. Et si c’était le dernier jour de notre vie. Sans cesse sans cesse y croire. Mais où êtes-vous ? Petit cheval galopant dans la terrible ville. Où le sable est partout comme ta bouche. L’eau la terre et le métal. Pour m’en foutre plein le corps. De tes parfums de petite fille sur moi…

 

 

 

 

 

 

 

 

03 / BLISS (texte : d i v / musique : bissecta & d i v)

 

 

en moi comme le monde ta pisse est bleue nuit j’ai mal j’ai mal sous les ongles ton or est blond m’avale est rouge l’arbre en face de nous pour nous cacher dans l’autre ne faisons qu’un maintenant ne faisons qu’un ta cuisse qui m’enroule me sable et m’ouvre comme un trait mat tu peux tu peux bouffer ma chatte l’hélicoptère apache dans le ciel rouge comme des fruits rouges dans un panier au sol pour que je bouge et tombe et sort la nuit de son chapeau petit lapin petit lapin estomac blanc qui me suit comme un fauve attelé minerve m’écarte pour me laisser passer ta langue petit trou cavité messe et ton muscle bandé allaitant l’eau quand tu cavales nue devant moi pour attraper ma chatte avec ta bouche qui se faufile comme un serpent jaunâtre toute notre pisse toute notre pisse joli fleuve hein bel accent sur la chemise étalon comme ça je suis plus haute que toi tu peux me frôler avec tes doigts pigmentée pour dominer le monde quand nous serons partis de l’autre côté miroir à 3 étages pour calfeutrer le vide que nous buvons la main te sert de récipient de vasque où tu pourras manger ma langue natal derrière le trait que je dessine avec ta peau tu as les yeux bandés mon animal tu me peux me dire maintenant devant moi si je suis la femme qui va avec sa bouche te pousser dans le vide tu vas sentir derrière la peau qui glisse comme un soleil mort d’avoir été l’hiver plus d’une demie seconde dans moi j’ai cru que j’étais l’homme et toi la femme ensorcelée par le désir d’être un doigt collé dans ton cul ah recule avance je sens ta pisse monter dans ma bouche c’est tiède étalon comme ça je suis plus haute que toi tu peux me frôler avec ta chatte

 

 

 

 

 

 

04 / CAR NOUS DEVONS ECRIRE LA FIN DU MONDE (texte : d i v / musique : bissecta & d i v)

 

 

Cours après moi que je te rattrape au corps de la cheville te suivre comme une eau chaude j’arrive ouvre ta bouche un mot et je l’écris ça va je suis ici ta peau toute ornée de salive et d’attention où je mets les pieds la traversée est longue elle se fera de nuit monte sur mon dos sur mes épaules balance ta rage de vivre sont mortes nos lucarnes appel d’air appelle-moi comme tu veux mon amour petit animal ma Joconde pourriture tout ce qui passe dans ta tête est un tableau déchiré par tes ongles tes dents de carnaval derrière un masque blanc me rappelle un fruit que nous avons mangé ensemble sur cette île paradisiaque où nous sommes morts maintenant que tu frappes à ma peau pour me sortir de là je n’entends rien nous sommes du sable et la rosée du matin tiendra le reste toutes les fleurs dans ton collier de perles à ton cou les champs de blé les longues trainés de ciel bleu derrière nous quand l’estomac chante à tue-tête le silence l’arome de ta nuque verte est la vague bleue nuit dans tes jambes toutes arrosées mes cheveux ta boussole pour nous rendre dans la petite église blanche au bord de la mer quand les enfants jouent avec le soleil entre tes doigts j’ai vu l’été j’ai vu l’été quand tu prenais ma bouche comme un bonbon fruité orange au palais rose palabre m’isole un peu ta mousse à la démarcation d’un ongle fléchir reculer sucer tes boucles blondes jusqu’à ton eau j’aimais ta peau j’aimais ta peau sortir dedans rentrer dans moi et nous chassons les ombres pour avancer retourne toi que je t’enroule t’inonde et me soulève et me pousse et m’arrive comme une lumière dans les yeux pour trouver la route car nous devons écrire la fin du monde toi et moi mourir comme deux papillons à la même fleur empoissée l’amour l’amour l’amour les autres corps le fleuve mal suspendu d’équerre droit noueuse farandole autour du bras pour sentir la profondeur du lac avant de m’endormir dans toi et c’est fini et c’est fini car nous devons écrire la fin du monde

 

 

 

 

 

 

 

05 / LA CHANSON CACHEE (texte & musique : d i v)

 

 

 

 

 

 

 

 

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