Tu dormiras dans mes bras. Dans la danse du papillon crevé. A mains nues tous mes combats. Je les ai perdus à tes côtés.
J’ai peur j’ai travaillé trois ans. Sur la même phrase : le bonheur. Est une histoire de contre temps. De cheval qui craint l’eau : la fraîcheur.
Je te cherche dans mon corps. Avec toute la violence le territoire. Qu’on peut mettre dans un cri. Mais sors sors maintenant de mon histoire.
J’ai les cheveux rasés comme un enfant. On n’est rien cette prise et nous dansons. Du soir jusqu’au matin du vent. Dans la danse crevée du papillon.
Je me relève dans le noir. Du chant cinquième heureux. D’être et d’avoir gardé espoir. Regarde je suis coupé en deux.
J’ai les mains jaunes tête de mort. Au arome déjà sucré. Le soleil est tombé dehors. Regarde-moi vivre je suis blessé.
J’ai le corps tu dormiras dans l’autre. Maintenant que dieu triomphe. Du siècle à venir de nos fautes. Je suis là je compte les secondes.
Le désir neuf et les derniers massacres. Que nous préparons bien à l’abri. Comme des rois penchés avant le sacre. Un mot dans la nature un dernier cri.
Une heure dans le mauvais poison. Dans le silence de la matière. Qui désagrège le papillon. Dans cette dance éphémère.
Qu’est le meurtre et le sourire. De dieu penché sur l’enfant roi. D’un événement à venir. Comme le suicide : telle est la Loi.
Poétique émotionnelle. Discontinue comme le livre. Et nous caressons le soleil. Comme si nous devions vivre.
Comme si nous devions vivre. En attendant la fin...
texte et musique : d i v