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suicide toi mon fils [ d i v ]
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13 mai 2013

PARATONNERRE Morte saison pleine comme les

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PARATONNERRE  

 

 

 

               Morte saison pleine comme les autres. Mais rien de durera toujours ici c’est le silence. Tel un choc dans l’épaisseur de l’après-midi. Les herbes hautes sont dans la chambre. Toute inclinée et tendre. A se pâmer se perdre sans qu’on sache vraiment pourquoi. Matière brute dont on fait les plus beaux tableaux. Dire vrai. Tu les vois venir vers nous. Les images ma voix les murs étroits. Laissés dans la pierre blanche. Dressés comme des ponts pour être libre. Il a plu toute l’après-midi. Et comme la mémoire que ça nous inonde. Acide contagion pour ne rien oublier. Pourrais-je te dire adieu ? D’un coup sec à vif dans les peaux. Mais pas comme les autres non pas comme les autres. Pour que se love au fond de nous l’autre partie du monde. Mes chers disparus sensibles à zéro. Je vous regarde dans une autre vie. Ardente et douce en train de peindre. Comme on dit oui jusqu’à l’aube. Tous les vertiges rendus possibles. Avec la main qui s’engouffre. Miroir-bataille sans corps. La tête de mort pendu à ton cou c’est toute ton histoire. C’est toute ton histoire. Le mot devant moi l’odeur de la ville. Quelle énergie a la guêpe chaude ce matin, au ventre. Quand la boue coca colle, empierre. La bouche s’entrouvre un nouveau corps secret. Un nouveau corps secret. L’orchidée je rentre l’autre soleil. Pour chercher quoi, une autre séquelle ? On ne gagne pas non. Le bras dans la lumière les yeux le vent. Le jour où tu avais sommeil. Mais qui se rappellera de nous. Mon doux mon fabuleux vertige. Opaque aux seins nus. Lorsque je prenais les mots. Alors merci bonsoir envie. J’aimais le ciel violet sur tes épaules. Comme la dernière fois…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
T
Numérisez vos souvenirs<br /> <br /> Car le temps passe<br /> <br /> Car le temps presse<br /> <br /> Numérisez vous dis-je
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