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suicide toi mon fils [ d i v ]
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14 juillet 2013

.putain qu’est-ce qu’on était heureux quand on

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

.putain qu’est-ce qu’on était

heureux quand on était morT

 

 

 

 

C’est un long voyage. Que nous venons de faire ensemble. Mais tu n’en sais rien alors tu réfléchis soudain. Tu poses ton livre dans le feu pour éclairer la route. Tous les sentiers battus qui s’offrent à toi. Le corps et ses limites et à mains nues. Tu doutes encore d’être au monde toutes ses minutes qui coulent en toi. Pour se réveiller debout tu vois des murs et des sangles. Et pris dedans des angles et des contrastes. Tu dors tu fais semblant. Dis-moi qu’il reste encore de l’eau dans ta mémoire. Mais tu rêves encore à la forme immobile du vent du vent. Qui pousse ta main dans ta gorge. Pour rester vivant tu sembles être ailleurs. Ailleurs quelle embellie quand on y pense. A l’amour à la barre de fixation planté dans le cou pour se tenir droit dans les dans les… Je reste ici je terminerai la phrase chez moi je rêve de catapultes. Et de désirs déchirés dans les points de sutures. De robes plus belles les unes que les autres. Un désir extrêmement rouge pour aller danser avec la laideur. Je sais la pourriture la beauté pourrira toute seule comme le reste. Il ne restera plus rien après. Que faites-vous des eaux usées après coup. C’est toi qui me l’a foutu dans le sang. Cette phrase à la con que les enfants chantent tout le temps. On n’y croit plus à cette joie de vivre. Putain qu’est-ce qu’on était heureux quand on était mort. Quand je fermais les yeux je voyais toujours la même chose. Des cages dans des oiseaux des routes dans du gravier. Pas vu pas pris et par ordre de couleurs. Je choisirai le blanc pour aller à ma taille. Tunique le corps féminin pour accentuer ta chute. Ah le vent qui pousse les plus belles fleurs. Et l’ombre fera le reste autour du terrain vague. Où tu pourras jeter ta peau sur la mienne. Ah l’émeraude coupée en deux ce lancer franc. Ces grosses pierres comme le cœur finira sa course dans les étoiles. Quand je serais morte j’aurai la gueule ouverte. De trop de chagrins de trop de bonheurs. De trop d’altitude et de fond qui passe en bas entre les jambes. C’est l’heure de renaître c’est l’heure de bousiller le mur. Ici je n’arrive plus à rien l’eau monte dans ma cage. Je dois me taire cette voix guidera t-elle la source du bien du mal. Casser l’amour le robinet d’eau chaude. Le vent qui chasse et se réveille un jour pour tuer à l’abdomen. La plus belle des libellules bleues. D’Ouessant et d’outre-mer as-tu choisi ton camp pour aller mieux. Ailes fines transparentes comme de l’eau claire et le carnage viendra. C’est une question d’heure et de cadran solaire d’équilibre. La mer monte à grands pas jusqu’à ton ventre. Un cheval au galop et des cheveux salés. C’est tout ce qu’il me restera de nous. Fer ou bien sable chance à l’épaule un trèfle. Tu choisis quoi pour t’en aller. Tes pas qui pleurent et moi qui chante. Et la mer ammoniaque déjà sur tes genoux comme ça va vite sur nos têtes les nuages. Le vent tourne le vent se précipite. Ne sens-tu pas venir et nous marchons déjà. A reculons pour ne plus rien atteindre et ne plus rien sentir. Mais comme c’est haut la limite du corps. Alors il faudra se plaindre tout le temps car c’est écrit. Tu me donnais la main pour que je tombe. Alors Relève-toi dans un autre corps que le mien. Je veux que tout soit blanc transparent illuminé pure et noble et noble. Comme la matière l’enfance l’âge adulte et la mort. Et tes dents dans mes dents pour rien au monde car c’est la fin. C’est la fin c’est fini c’est fini et nous n’avons plus pied. C’est fini c’est fini stop.

 

 

 

 

 

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