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suicide toi mon fils [ d i v ]
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24 septembre 2014

c'est la fin de cette éblouissante matinée Nous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

c'est la fin    de cette éblouissante matinée

 

 

 

                    Nous aurions pu faire tous les deux Le tour du monde sur un cheval blanc Comme tes poignets mes cheveux Ont laissé une marque comme le temps Nous fait du mal à cet endroit L’ombre glisse comme une épaule J’aimai le silence j’aimai tes doigts Qui cherchaient de nouveaux pôles Une heure que je fais ça Derrière ton ombre A me faire peur il y a La rue qui sombre Que je découvre en bas Enfin Je tombe Je te cherche En vain Je m’inonde J’abrège Je digère Quelques fleurs Quelques pas Le bonheur Comme un éclat rouge Dans la bouche de celui Qui ne bouge pas Après avoir perdu Tout et son contraire Et les couleurs qui allaient si bien avec Ton sourire Ton chant C’est toute notre histoire étouffé Dans un carré blanc Qu’on jette à la mer Avec du sable sec Pour disparaître Quand les mots deviennent si forts Et nous sommes là Perdus tous les deux Dans les voix mortes Tu as de la confiture Sur la lèvre de ton corps Où est-ce comme tu le dis si bien Ma pourriture qui sèche Au travers de la soie J’en récupère T’en veux mais t’en peux plus Quand on est mort On nous frôle avec la main On part pour oublier ses ongles Tous les combats Je les aurai perdu D’avance je dis merci la vie Tout est foutu On se sentait si bien Mais l’ange déçu se bat encore Dans nous dans le lointain C’est tout ce qu’il nous reste Et c’est déjà beaucoup On peut partir Il y a des trains A 19 heures zéro six Et des envies d’en finir Tu vois j’ai tenu parole Quand le bois brûle encore Le bois le plus dur Peut rendre nos nuits folles Tu rouvres mes blessures Pour t’installer durablement dans moi Comme un vent frais Un drapeau rouge Pour nous noyer Nous les échoués En mal d’amour Et si c’est vrai Qu’on fait le tour Pour rien Alors tue-moi Comme si j’étais le dernier chien Perdu Dans l’horizon zéro Et nous sommes restés là Nus et sans voix La peau manque t’elle à nos sourires Qui écarte le vent Pour nous laisser passer De temps en temps Tu dis J’ai mal au ventre Quand la mer monte Comme ça C’est un chant de diction Oral Pour les livres qui flottent Moi ça me fait mal Au plus profond De la tête au talon C’est là le point central Névralgique Et la fin Qui me fait perdre l’équilibre Et le contact Entre l’azur et l’eau L’amour ne passera plus dans tes doigts Pour me suspendre dans ta bouche Et nous n’aurons plus faim Tu courais comme un cheval se cogne dans mon corps Récupère-moi dans la verte moisson j’ai perdu ton âge Tes sourires et ton écorce protège-moi de la foudre et de Mes peurs avant la fin de notre histoire programmée Par les autres on n’est rien on est immense on est la sève On est la mort on est le sexe tant désiré de la statue Qui n’a plus de tête au bout de la jetée bouffée par le sel Et par nos mains on a trop cherché de l’or dans la merde Alors arrêtons-nous Arrêtons-nous là Silence un mot vite Avant que je le perde Le temps n’y fera rien Ni tes yeux Quand tu me suis Au bord de la falaise Un malaise Une envie d’en finir Comme on jette son ombre Au fond d’un précipice Et l’onde de choc Bien après Dans un train de nuit Qui arrive seul A sa table de travail Une gare déserte Un appui Mais libre Je t’attends Tu me vois pas Derrière les rideaux De la chambre Douter toujours du soleil Pour mordre dans la péninsule De gauche à droite Comme si c’était un ventre Perdu dans nos dents vertes Irrigue Me noie Pourquoi le monde est comme ça Dans nos mains ouvertes Le fruit caché rouge Qu’on garde sur l’épaule En équilibre Comme un trésor Quand on a mal Je saigne de tant d’effort Pour te garder dans moi Sur toutes les lèvres Insertion Temps qu’il fait dehors Cœur pour t’attraper Avec mes cheveux Dans la rosée du matin Malheureux Deux 3 gouttes Auront suffi A notre bonheur D’entre envie Plaisir immonde Souffle sur ma peau Pour m’éteindre comme une bougie Dans la chambre du pardon Nous sommes tous là A t’attendre jour et nuit Dans la maison de dieu Je n’y crois plus Prends le temps de respirer Dors Compte les jours Il doit forcément y avoir un territoire Où l’on est vide Où l’on triche pas Où l’on est deux C’est la peau C’est ici Que tout commence Et c’est déjà la fin C’est terminé c’est fini Dissous et tu le sais très bien Qu’il faudra perdre des choses Laissées derrière nous Nos souvenirs Toute une vie Même des roses Les plus noires Toute une vie à se dire Finalement Qu’on est mieux ici Même si l’on pense pas vraiment ça Tu dois sortir de moi Et prendre la pose Du perdant Des roses Dans un mouchoir Quand tu regardes le ciel T’offrir ses bras De l’eau Sa plaie S’appuie Noyé 6 millions d’arbres Se battent entre eux Jour et nuit Dans ton ventre Pour mieux comprendre Le carnage Tant programmé De la terre qui réclame Un peu d’amour Dans ta bouche Il y a du sang Et je vois rouge Quand c’est l’été Ça vient mourir Jusque dans les draps De la chambre Grand standing Ultra serré Fatigue On se relève Et tout s’en va L’espoir Si je pouvais Le serrer dans mes bras Comme un vieux frère L’ouvrir en grand L’ouvrir en grand Pour respirer Et toi Comment tu saignes En bas Pour m’attraper Dans le vide Quand c’est l’été Tout devient lent et rapide La plage noire de monde Elle est multiple Et ça me plait De revenir Au pays Des presque-morts Et on y va Je me sens bien Et on y va On court Dans l’autre sens Pour oublier Qu’on peut mourir encore d’amour Ou d’autre chose D’ailleurs c’est mal écrit Quand je m’approche de toi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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