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suicide toi mon fils [ d i v ]
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12 juillet 2015

bonne fête d i v Je suis un faux culUne grosse

 

 

 

 

 

 

 

bonne fête d i v

 

 

                                                                

 

 

Je suis un faux cul
Une grosse merde si tu veux en grand
Je l’ai écrit un jour dans mon cerveau
Je suis un écrivain raté
Pourtant mon père me dit de continuer
Alors je continue
Pour faire plaisir au mouche
Ultra sécurité
Derrière les vitres en feu
Ah oui putain comme c’est bon
De voir les autres souffrir un peu
Surtout quand sa propre vie est merdique
Car tout est contagieux
Le sexe la poésie
Toutes ces journées à ne rien foutre 
Car je suis un artiste moi monsieur 
Je ferme les yeux sur mon passé
Pour mieux comprendre ma destiné
Les beaux dessins comme les tatouages
Sont les peintures qu’on a rêvé
L’art conceptuel est une idée
Qu’il faut propager comme le sida
Pour sauver le monde
Même si je sais que l’art ne sert à rien
C’est programmé
Calogero
Les fils de
Toute cette merde qu’on nous vend
Toute la journée dans les médias sécurisés
Acteurs
Actrices de cinéma
Allez-vous faire foutre
Mais dans quel monde on est tombé 
Tiens ce soir j’aimerai chier sur la tête
De mathieu chédid et thomas dutronc
Sans oublier charlotte lou joseph astrid
La belle Izia qui nous montre ses seins pour réussir dans la chanson
Et autre trou du cul
Je m’offre une parenthèse
Un sas
Un gout amer
Où êtes-vous
L’homme et la femme
Dans ce monde décadent
Où la poésie n’a plus sa place dans rien
N’importe où
Tiens parlons-en de la poésie
Chiffrée
De plus en plus malade dans mon sang
Je n’en peux plus
Oui c’est comme ça que je chie
Depuis que je suis né
La tête en bas pour lécher le cul
De celle qui sauvera ma vie  
Car j’ai tellement peur de vivre
Oui j’ai une adresse personnelle
Et quelques projets de grande envergure
Quand je pisse
Je suis assis comme une femme
Et quand je chie
J’ai l’impression d’écrire de la poésie
Sur les murs étoilés des putains
Qui sont en train de sauver ma vie
J’aime leur rire et leur façon
De faire et de défaire la peau
Elles sont pour moi les derniers fauves vivants
De notre galaxie
Où le sexe est un outil de propagande
Pour séparer l’acte de la pensée
Car nous sommes tous des enculés
Infidèles hypocrites et puants
C’est l’odeur dans les chiottes qui me fait dire ça
L’homme pue tellement quand on y pense
Et moi je suis perdu dis-moi
Est-ce bien ma sœur morte
Là-bas
Belle comme un papillon épinglé
Dans le moteur de toutes mes obsessions
J’avance pas
J’avance à reculons
Baiser
C’est ça
Baisons
N’importe qui
Tiens comme cette belle inconnue qui passe dans les rayons
Avec son mec chauve et ses belles chaussures
Vous ne pouvez pas imaginer un seul instant la misère sexuelle
Qu’il y a en ce moment chez les hommes
Tous ces petits mecs mariés qui vont se faire sucer la queue
Dans les instituts de beauté qui ont pignon sur rue
Non vous n’imaginez pas un seul instant 
La misère sexuelle des hommes en ce moment
C’est le chaos permanent
Sur le choix qu’il faut prendre
Sur sa sexualité
On n’y arrive plus
Des hommes en soutien-gorge pour exciter des hétéros
En caméra
Des hétéros qui se branlent devant des hétéros
Pignon sur rue
Délivre ouvert comme un forage
Pour effacer mon nom ma langue
Et toutes mes obsessions
Que je ne contrôle plus
Il existe des nouvelles drogues de synthèses
Qui vont bientôt remplacer l’homme et la femme pour avoir du plaisir
J’attends ce moment là avec impatience pour redonner goût à ma vie
Non la mort ne me fait plus peur
L’aurais-je pensé un jour
J’ai tout oublié
Non la mort peut-être le médicament ultime et social
Pour oublier le sens du combat
Michel Houellebecq avait raison
L’homme passé 50 ans ne pense plus qu’à une seule chose
Se faire sucer la bite par des jeunes filles.

 

 

 

 

 

 

 

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