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suicide toi mon fils [ d i v ]
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10 décembre 2016

le masque, la dialectique du mensonge et de la

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le masque, la dialectique du mensonge et de la vérité

 

 

 

 

 

                       y a du monde aujourd’hui dans la ville parce qu’il y a du soleil sur les marches où j'écris un peu pas beaucoup parfois je me tais je trébuche je fais des grands gestes pour ouvrir la porte d’une église et pour prier un peu moi qui ne croit pas en dieu ni en l’homme ni en moi vivre pour regarder le soleil tombé quand ça va pas certain soir je sais faire et bien plus encore la morte une mise en scène je sais pas par où commence et finit le soleil j’étais j’attends que le mer monte dans mon bain pour ne plus respirer et fermer les yeux rien n’est plus troublant que le manque d’amour parce que là je suis dans un métro ou dans un train je lis un livre à l’envers tout va très vite quand les machines prennent de la vitesse nous sommes nombreux trop nombreux peut-être et ça pue tellement dans nos mains je sens que des hommes voudraient me toucher j’ai des très jolis seins une très belle poitrine et vous pensez peut-être que c’est une victoire mais pour moi c’est une défaite gagner dimanche et puis l’autre semaine je reviendrais ici demain j’ouvre large je n’arrive pas à atteindre le sommet des vagues je plonge mes mains je marche à contre-courant avec un sac sur la tête pour ne plus avoir peur des autres ni de moi-même ni de mon ombre mon visage dans mes mains je suis tout le contraire de ce que je crois être des teintures pour rafraîchir la mèche de cheveux une boucle d’oreille en argent précieux l’or est dans mes yeux qui fascinent j’aime le cul pourtant je dis souvent non si je voulais je pourrais avoir tous les soirs un mec différent dans mon lit quelle vengeance nous avons pris sur les hommes j’aime qu’on me regarde j’aime mettre du cuir bottes cuissardes décolleté plongeant je fais semblant c’est ça qui est bizarre je fais semblant d’être heureuse parfois je n'écris pas je déchire des trucs anciens qui ressemblent à des pages ou à des feuilles mais c'est la même chose je crois que je suis perdue je marche à reculons dans mon propre corps qui est mon propre mur j’ai les mains sales quand je touche des beaux objets j’aime sucer qu’on me papouille lécher et qu’on m’encule comme une femme objet ou chienne ou autre chose ce que tu veux mais je ne fais rien de tout ça tout ça est dans ma tête tout ça n’est que littérature ou pire encore fantasme le plus joli mot de la langue française pour ceux qui vont voir toute sale putain

 

 

 

 

 

 

 

 

texte : d i v / musique : chillout demo d i v

 

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