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suicide toi mon fils [ d i v ]
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25 janvier 2020

t'es belle, regarde, comme t'es belle, quand tu

t'es belle, regarde, comme t'es belle, quand tu te promènes, comme ça, dans ta robe blanche, sous le soleil, regarde comment le soleil tombe, dans ta bouche, quand tu te promènes, à l'ombre, dans la lumière, et moi je suis où, je suis là, j'ai un peu sommeil, dans mes habits noirs, à te suivre, à t'aimer, à te perdre, dans le bruit foncé, dans le bruit mate, et dans le silence qui est net, coupant, et qui endort un peu, regarde comme elle sont belles, les couleurs qui voyagent sur ta robe, dans le ciel, sur ton corps, dans tes cheveux, dans la grande forêt, où nous avons pris tout à l'heure dans nos bras, le soleil, le bonheur, un jeune chat, l'amour, avec toute la force, qu'on peut donner, avec son ventre avec son coeur, mais il est tard, quelle heure il est, je vais te suivre, encore un peu, et après, et après je sais pas, peut-être que ta robe blanche, va devenir rouge, comme le sommet des arbres, comme ta bouche, quand le soleil descend, quand le soleil transperce, oui c'est ça, te suivre, encore un peu, bien avant bien après, que l'amour soit mort, et disparaisse, comme le petit chat dehors, tout à l'heure, dans nos bras, dans la forêt, sous le soleil, regarde, comment le soleil tombe, dans ta bouche, dans les arbres, sur ta robe, rouge comme le monde, comme l'amour, comme tout ce que l'on ne dit pas, à temps, entre l'ombre et la lumlère, comme ça, directement, c'est tombé d'un seul coup, après je sais pas, c'est l'amour c'est le soleil c'est ta bouche, c'est l'ombre et la lumière, c'est ta robe blanche dans les draps, dans la forêt, ton corps

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Commentaires
C
le poème se lit d’une autre façon, prend une voix plus singulière, comme marcher dans une forêt derrière quelqu’un.
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C
c’est bien les endroits déserts, aussi.
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