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suicide toi mon fils [ d i v ]
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5 avril 2011

: :: : CUT-TER [ Je ne suis qu’une machine, un

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CUT-TER

 

 

 

 

 

[ Je ne suis qu’une machine, un ventre, un boyau trop sensible ; un boulimique qui avale tout ce qui passe ; la vie, les événements, les êtres et les sentiments ; toute cette existence se concentre et me pénètre, ça s’infiltre en moi et je dois l’ingérer, la digérer, l’assimiler pour la rendre transformée, je chie ce que je n’ai pas vomi, et la vie ressort de mon ventre réincarnée en une chose gluante et odorante ; j’accouche d’une nouvelle vision de ma vie, de mon existence, de ma réalité, transfigurée, enlaidie et sale. ] [ t d ]

 

 

 

 

 

 

 

 

[ L’amour est mort. Tu hurles. Faut pas me faire de mal. A moi. En biais. J’en garde un très mauvais souvenir. L’amour est mort. On voudrait bien. Les larmes aux yeux. Mais.  De toute façon l’amour est mort. Quand même. Les pieds le sexe le cul. C’est mouvementé. Un homme . A écrit. Toujours un lieu. Dans la ville.. Tu dors peut-être. Sans rien attendre. Fais-moi l’amour. Reviens sur terre. Tes charmes tes odeurs. A écrit. Avec beaucoup de douceur dans la voix . Sur du coton. Adhésif. D’un seul coup. Le moyen de se cogner la tête. Très très bien. Pour de vrai . Pas vraiment. J’ai peine à déchirer. Homme/femme. Semble t-il. Ne me trimbale pas. Pour que je m’enfonce bien profond. Dans la terre . Il faisait froid. J’ai ouverte la porte. Il faisait froid. Je suis complètement à la ramasse et l’écriture reste un moyen pour moi dans mon corps et dans ma tête. Un moyen de ne pas me jeter sous un train. L’iceberg qui flotte. La flotte qui brille un peu. Quoique. Faut pas trop faire joujou. Avec moi. J’aimerais bien. Faire un cadeau. M’acheter des sandalettes. De la couleur. Des textes. Une alchimie parfaite. Une grande colère. L’absence de blanc. Ça va parfaitement faire. En boucle . Son travail de démolition. J’aimerais me rencontrer. Dans un malaise. Et c’est fini. Un peu. Trop rien. Je pensais ça. De ligne en ligne. C’est celui qui finit par. Trente et un. Cinquante. Dans le rang. Je baisse la tête. A écrit. Ça pique la langue. Une traverse de chemin de fer. Ça donne soif. Ça secoue encore un peu. Ça penche. La connexion se fait mal. Une ébauche une ébauche. Un trait. Comme un portrait fait avec de l’aquarelle. Et en tenue légère. Sur la même table. Quand je perdais le goût. Enfin passons. Quand la vitrine est transparente. Ça me rendait malade. La peau. Tu la colle où tu veux. Avec la bouche ouverte en plein bonheur. Bien dormir. On voudrait bien dormir mais. Je peux vous dire aussi. Dans toutes les directions possibles. Etrange. Heureux. Femme/homme. La terre dans un verre d’eau. Et à gerber. L’amour est mort. Par conséquent . Ecrire plus violement les choses. Pendant au moins 25 minutes. Comme un arracheur de dents. Les graviers sur la route. C’est autre chose que l’écriture. Un moment ou. Je suis pas sûre d’avoir envie non plus. De les écrire. Et j’en peux plus. C’est mon dernier reflex. Enlève-toi de là. Enlève-toi de moi. Avec tout le corps. Venant de lui. Comme tes épaules. Et ses envies de cutter. ] [ d ]

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