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suicide toi mon fils [ d i v ]
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11 novembre 2008

taHoma

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j'ai retrouvé mes jambes d'enfant je cours en ne bloquant plus ma respiration c'est tendre et doux différent de la dernière fois quand c'était rouge ou quelque chose comme ça c'est de la pluie la pluie c'est du soleil qui rentre dans un creux qui tourne où la lumière ne passe pas un jeu de ruban quand la langue n'est pas un jeu du fil dentaire pour assembler nos cordes vocales et dire j'embrasse papa sur la fossette quand il me sourira en robe de chambre dans l'atelier et dans le haut du jardin c'est ici quand la terre est encore sous les ongles que tout est vivant avec le bois la colle pour coller les images les images la demeure interdite est là où l'écriture n'est plus toxique du lait de toutes les couleurs et sa force en forme un peu plus précise le sang l'a d n enfin toutes ces conneries que je crois cheveux je crois que je n'ai plus peur de vivre mais j'ai tout simplement peur de mourir et c'est là qu'est toute la différence des lames en pierres et son parfum entré dans la flaque des clavicules pour la suivre à travers des murs de couleurs aux 3 traits oranges que je regarde comme un ciel d'autoroute j'ai mis l'oeil et le doigt dessus dedans co-naître pour cesser d'être un usage j'écris sur un d i van le son de l'homme avec toute son histoire c'est le livre de l'homme que j'écris sur un poumon d'acier ou sur un cartable marron avec lanières en cuir j'apprends comme une étoile la trame du cosmos et la séparation des traumas le goût du lait dans la bouche et des baies sauvages dans le nez j'ai mis des feuilles dedans et j'ai blanchi le verbe aimer pour le reduire en poudre dans nos laques aspirants j'ai retrouvé la parole du sable pour faire jouer le vibrato des émotions perdues l'odeur des russes est dans une couture de jersay dans un cartable marron dans une boussole en caoutchouc et elle s'en va elle est plus loin elle rebondit elle est encore vivante devant nous pour la laisser passer encore cette lumière ce calque entre les mains le chien a ouvert la porte comme un gommage tout seul dans le terrain de la maison d'en face il joue et il remue la queue nous lançons dans sa direction une sorte de caillou dans la cour une sorte de falaise une baballe en mousse verte une flaque de sang une clavicule un nez avec un peu d'eau et il revient et il revient et c'est fi

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