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suicide toi mon fils [ d i v ]
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26 avril 2009

. . . . QU'ELLE MORT ? . . . . [ A son réveil

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QU'ELLE MORT ?

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[ A son réveil elle était seule et le resta durant toute la semaine qu'elle passa au CHU de la ville. ] [ c d ]

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Mon pauvre amour ouvre sa braguette pour que j’ouvre la bouche en grand ce que je fais immédiatement sur une table que j’ai toujours j’enfile sa nouvelle jupe pour me mettre à quatre pattes et ravale sa salive pour apprendre à me connaître un peu mieux il faut que je finisse ce livre mon œil bleu est de plus en plus aigu comme un chant qui a bâti le mur comme une incantation qui a détruit la cour la fenêtre est encore ouverte il est encore temps de regarder le ciel de compter les comètes au pied du lit les étoiles qui défilent pour nous dire que ce n’est pas fini que rien ne doit nous déchirer quand tu cris tu souffles sur les nouvelles peaux pour qu’elles sèchent un peu plus vite il y a cette petite chanson qui revient toujours pour que le feu reprenne l’œil est fait de chair à moitié vide de pulpe déchirée avec les mains de fruits coupés avec les dents j’aimerai voir de plus prés les couleurs qui se bouffent le mieux entre elles pour sentir que ça va mal finir si je reste ici seul je vais nous masturber je vais jouir lundi dans quatre semaines j’aurai 100 visages j’aimerai me noyer dans un champ de lavande et de thym j’aimerai prendre un bain chaud tout habillé avec de la mousse et des noix de pélican il faut fermer la bouche prendre la parole compter jusqu’à douze apprendre les mathématiques extraire des nouvelles pierres pour voir qu’on a des ongles non je n’écris pas de poésie avec de la matière neuve en fusion qui se mélange non je n’en suis malheureusement pas à mon cinquième orgasme j’ai tué l’enfant à coup de machine à écrire à coup d’extincteur sur le crâne quand il dormait sur le dos ça a duré jusqu’à midi il a bu très vite mon sang ça c’est très bien résorbé je n’en pouvais plus d’entendre ses cris dans mon ventre mon trait de caractère l’homme est un animal féroce non je ne suis pas encore mort on m’a tendu un piège et du papier je suis mort vingt fois dans mes bras tu m’as lâché devant un incendie à quatre heures quarante huit du matin il y a le chant des oiseaux cette photographie a été prise devant la maison pendant que les autres mettaient au point des tentatives de destructions les autres ils ont coupé des fleurs pour les offrir aux autres ils ont éparpillé dans la mer quelque chiffre tout flottait dans l’air quand tout devenait liquide ça sent bon ta pisse dans mon cou roule de bas en haut sur une table j’étais dans une prison j’étais de plus en plus malade à mon retour l’eau minérale était remontée à son niveau la gerbe jusqu’aux oreilles le sang des amygdales complètement terrorisées mon ventre devenait de plus en plus gros j’étais fatigué petite sonde vingt cinq grammes d’acier derrière une porte à écouter toute une vie pliée comme de l’aluminium j’écrivais souvent quand elle avait ses règles la pourriture verte quand moi je voulais qu’elle soit rouge en relisant ses lettres j’avais peur de finir comme lui attaché au sol au soleil quelque part il y avait du yaourt allégé sur ses lèvres des mains plongés dans son corps qui n’en pouvait plus de peindre l’horreur des camps le cadeau empoisonné d’une petite fille intentée je suis à la fin de ma grossesse c’est à ce moment là que je me suis senti mal cette année nous n’aurons pas un magnifique mois de juin je saigne quelque part ça trace une route multiple qui se déplace sous la peau j’aime passionnément dieu quand je me brosse les dents avec du chocolat un jour je vais me tuer.   

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