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suicide toi mon fils [ d i v ]
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26 novembre 2009

; ; ; ; ; Re: Journal d'un idiot II jeudi

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Re: Journal d'un idiot II

jeudi 26/11/2009 17:30

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/ Mardi, je pense à rien, on va se la faire voler, oui, si l’on continue comme ça, je me balance, de droite à gauche, je suis une petite fille, verte, je joue, je me balance, je ne sais pas écrire, je ne sais pas parler, de la terre fraiche aussi gentille que moi, coule en abondance, et ça patine, je touille dedans comme un soldat, ça vole, je fouille dedans avec mon nez, ça vole encore, je cherche les restes d’un ancien festin, dans les branches d’un arbre, et dans la tranche d’un livre, dans les dents d’un requin, je ramène tout, et tout avait sa place, un sens, au centre d’un baldaquin, en soie blanche, on s’est aimé / Mercredi, elle a un trou, toute la journée, elle a un trou, dans la tête, je vise le trou avec des feuilles pliées en boule, j’ai mal au ventre quand je suis plié comme ça en boule, on vient me chercher à l’école, je coche une case, je cherche le passé, l’ivoire de l’ivoire, l’araignée de la toile tendu, extrêmement tendue, dans la vallée montagneuse, l’odeur des murs, des continents, des langues, et des je t’aime perdu, je ferme un jouet en parenthèse sur le canapé souple, et d’accord ça marche on se voit jeudi soir pour baiser, tu seras propre ? hein tu seras propre, dis-moi, OH MERDE / Jeudi, NON vendredi soir, les murs qui étaient quatre, dysfonctionnement, de l’enfance, et de la voix couchée, dans la bouteille en verre qui flottait, sans la moindre adhérence, ni secousses, ça doit être la pression qui me donne chaud, comme ça, jamais sur le dos, sinon je bois de l’eau pour remplir des corps et des piscines, mais qu’est-ce que j’ai fait, du chocolat de la merde, il y a 10 ans, je me pose tout un tas de questions aujourd’hui, j’étais morte / Vendredi, 17, 17 pouces, tonnerre supprime pause, je ne peux pas regarder plus longtemps la mort, mes mains, et le spectacle offert, qu’offre mes mains est atroce, un lapin mange une carotte qui était déjà dans mon ventre tout à l’heure, et je me mets à pleurer, matinalement, comme une pluie douce après orage, mais ça je sais faire, et je le fais très lentement en plus, pour m’exciter, comme une petite puce, comme un gavial dans l’eau, ça bouge, et c’est dangereux comme sorte de crocodile, avec ses petites dents, ça ne lâche pas, quand tu vois ça, qu’est-ce qu’on va faire demain  / Samedi, je crois en dieu, c’est imprécis mais c’est très fort dans ma tête, c’est nul de penser ça, ça doit me rappeler quelque chose, de bien précis, les endroits frais, où la viande circule et se découpe en 4, en part égal, et par morceau entier, comme une indivision, un endroit ocre, un socle est niché sur une statue comme le toit d’une maison, c’est le bordel dehors, et dans ma tête il y a un trou, ça me fait mal, mais dieu n’y est pour rien dans cette histoire, c’est moi qui ne croit plus en moi, c’est tout, c’est encore loin, midi 30 sur la carte / Dimanche, j’aime pas et je préfère me tuer, me rendre à l’évidence, je rigolais, j’ai perdu la parole, c’est tellement loin tout ça, je suis perdu, je compte sur mes pieds pour me rendre à l’église, une facture d’avion ou de train, c’est pas la même vitesse, je vais m’en aller, la lumière c’est de la vitesse, la vitesse c’est du blanc pour mes peaux, je suis seule, tu penses que les o sont placés avant les e, je suis un petit garçon qui a toujours eut peur du noir, quand la machine est matière, quand la matière est brûlure, il y a un œil qui s’ouvre et c’est du soleil qui tombe sur de l’inox en morceaux, ou quelque chose comme ça, qui se succède, et se divise, comme une série d’image, à travers chant, la parole est dans le ventre de l’eau, des formes et des lapins, j’ai l’oreille douce, avec du parfum dans les poches, on fait des nocturnes si tu veux / Lundi déjà, quatre vingt francs, je suis une femme fontaine, enceinte je me déguise en enfant pour sucer du sucre sous des ongles noirs – (continuum), coucou, putain qu'est-ce que tu m’excites quand t'es habillée comme ça /

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Commentaires
C
Il est remarquablement cohérent celui-ci, comme une pensée qui suit son fil à la façon des fourmis : petits embranchements qu'on explore une seconde, retour à la route principale, interrogative, exploratrice.
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