songe d'une fin d'été 2

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::::::::::::Je sors de moi je sors J’abime un coin de mer Blanc comme un soleil d’hiver Laissé là sur mon corps C’est pour pouvoir écrire Mieux que j’aime les insectes Avec leurs yeux infectes En train de déglutir J’écris : des soleils nus Des sols qui sentent très bons Des variétés inconnues De larges conifères ronds Fleurs où nous avons bu Des choses éparses marrons

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Comments

[une grosse merde]

j'en appelle à l'implosion des cerveaux
pareil à de la merde et j'en suis une
installe toi en face du fil mauve pauvre petit con qui parle de la mort et qui a peur de mourir
c'est toi pas vous c'est moi qui conduit le train jusqu'à la dernière gare en éveil
je sais compter et je sais faire l'amour
entre des voitures tu peux lècher ma petite soeur
ouverte qu'on sert encore entre ses bras
comme du papier journal
la chair miraculeuse le point qui se promène entre les côtes
tu peux t'évader plus loin que le trait de la mousse de savon j'aimerais me voir glisser pour me faire mal tellement je suis heureux beau sordique et vrai dans le mensonge ça vaut de l'or
tu peux cocher des cases avec des croix pour un sondage de plus est-ce que c'est vrai que tu sais compter jusqu'à sang je garde la bouche ouverte dans l'eau pour voir jusqu'où ça peut monter le désir
la peau tu peux l'ouvrir entre ses cuisses en grand à ma petite soeur elle aime ça l'automne et le printemps
si tu crois que le ciel est plus bleu et plus immense à l'autre bout du monde
il n'y a plus rien
sur qu'on fera de cette fleur une autre saison morte
j'en veux
de l'or et puis de l'or sale pute qu'elle m'a dit je suis en colère contre le doigt dans le cul que je me suis mis 20 fois à table en t'écoutant chanter pour la première fois de ma vie
des choses simples et des pages vertes