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suicide toi mon fils [ d i v ]
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10 mars 2011

comme brouillon pour le conserver sans le publier

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Il est toujours temps que l’on se quitte pour de vrai te perdre j’y pense un peu oui assez souvent quand la mer frappe avec ses pieds mon petit ventre pour que je me sorte de moi eau le beau rouge gorge posé un peu plus loin sur ton épaule on dirait d’ici trois couleurs symétriques pour en absorber une plus petite le bleu paraîtra jaune même que la dernière fois j’ai cru voir au travers tous mes visages décomposés j’exhorte tous mes caprices j’en fait des tonnes les trois couleurs primaires sont franchement je ne sais pas pour quoi hier j’avais pris pas mal de vitesse pour me suivre un élan comme s’il fallait toujours perdre quelque chose derrière soi une chaussure complémentaire à la rouge un lacet pour se rapprocher du blanc une cheville variant de 2 à cinq teintes je compense comme je peux avec ce que je trouve ou ne trouve pas des éponges (un carré plus ou moins plein) des numéros de téléphone les urgences les cliniques les différents numéros des hâtelles encore disponibles pour se tenir droit (opacité transparente et rien de plus) il faut ioder sur le dessus tous les objets pointus avec du fil blanc et du fil rose tu sais comme s’il fallait traverser les dents avec de la peau quand la peau est comprimée repliée sur elle-même elle fait mal la peau a une mémoire à toute épreuve elle se tient droite elle lance des signaux elle se souvient de tout c’était l’été dernier il faisait doux mais souvent en été le climat est comme ça il fait doux aussi intuitif que cela puisse paraître il y a des maladies qui se soignent un peu plus vite et la douleur disparaît ça dure un peu moins longtemps que d’habitude elle a complètement disparu on est sauvé on se retourne on est sauvé personne nous suit et rien en face on respire avec une autre bouche on peut se perdre aussi facilement que la main rouge proche de la lumière j’y pense assez souvent ça vient surtout le soir quand je regarde mes mains plaquées contre la vitre j’ai une espèce d’énervement trouble qui me fait mal aux yeux je buttes contre des choses des bouts d’os et deux rondelles de cuir et puis je fais un vœux s’y tenir au performance du cœur je compte des trains pour m’endormir quand d’autre compte des moutons et j’en suis peut-être un de train qui fonce vers nulle part avec du vent dans les cheveux pour me faire tomber rebondir et m’en aller je ne sais où peut-être là tomber encore me mélanger deux par deux pour n’être qu’un je tombe et c’est pour ça que j’écris seule il existe des formules mathématiques complémentaires aux autres quand on est triste et malheureux on a envie de tuer.

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